Histoire de l'esprit public en France, depuis 1789: des causes de son altération et de sa décadencePagnerre, 1840 - 244 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Histoire de l'esprit public en France, depuis 1789: des causes de son ... Alexis Dumesnil Affichage du livre entier - 1840 |
Histoire de l'esprit public en France, depuis 1789: des causes de son ... Alexis Dumesnil Affichage du livre entier - 1840 |
Histoire de l'esprit public en France, depuis 1789: des causes de son ... Alexis Dumesnil Affichage du livre entier - 1840 |
Expressions et termes fréquents
abus baron Pasquier bassesse beau blique change charges Charles X chose clusif conscience constitutionnel corruption crime croyances cupidité d'abord décadence dessein Dieu dire doctrines donner doute école écrivains esprit exemples faction fatale fortune funeste galité gens gloire glorieuse révolution goût gouvernement hommes d'État honneurs honte hypocrite immorale infâmes intrigues jours justice l'ancien régime l'empire l'esprit public l'homme l'honneur l'in l'infamie l'opinion publique Lacenaire lâche lâchetés laisse Lamartine Lélia Louis XVIII Lucrèce Borgia lui-même main maintenant malheur mauvaise mensonge ment ministre misérable mœurs monde morale moyen N'est-ce nation nobles non-seulement odieux passe passions patrie peine de mort PÈRE GORIOT perfide peuple politique pouvoir prétend prince principes progrès qu'un religion restauration révolution révolution de juillet romantique RUY-BLAS sache sait Salvandy saurait scène secte sentiments seule social société sortir sottise suicide théisme tiers état tion tique trahi trahison tribune trines triomphe trône vérité vertu vices vils vin de Champagne
Fréquemment cités
Page 140 - Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là « Qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile ; « Qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile ; « Qui pour vous donnera son âme, s'il le faut ; « Et qui se meurt en bas quand vous brillez en haut.
Page 85 - Que de rapprochements curieux peuvent s'offrir encore à vos esprits ! Nous avons entendu, qui croirait à cet excès d'impudeur ? nous avons entendu dans une société populaire le traître Guadet dénoncer un citoyen pour avoir prononcé le nom de la providence.
Page 86 - Divinité n'existe pas, ô toi qui te passionnes pour cette aride doctrine et qui ne te passionnas jamais pour la patrie? Quel avantage trouves-tu à persuader à l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu ; que son âme n'est qu'un souffle léger, qui s'éteint aux portes du tombeau? » L'idée de son néant lui inspirera-t-elle des sentiments plus purs et plus élevés que celle de son...
Page 131 - Pardon !... laissez-moi... (Elle rentre dans le cabinet et ferme la porte. Antony paraît sur le balcon, derrière la fenêtre, casse un carreau, passe son bras, ouvre l'espagnolette, entre vivement, et va mettre le verrou à la porte par laquelle est sortie l'Hôtesse.) ADÈLE, sortant du cabinet. Du bruit... Un homme!... Ah!... ANTONY Silence!... (La prenant dans ses bras et lui mettant un mouchoir sur la bouche.) C'est moi!... moi, Antony... (Il l'entraîne dans le...
Page 108 - C'est un flux et reflux d'ineffable puissance. Où tout emprunte et rend l'inépuisable essence, Où tout rayon remonte à ce foyer commun , Où l'œuvre et l'ouvrier sont deux et ne sont qu'un...
Page 85 - Vous avez déjà été frappés, sans doute, de la tendresse avec laquelle tant d'hommes qui ont trahi leur patrie ont caressé les opinions sinistres que je combats. Que de rapprochements curieux peuvent s'offrir encore à vos esprits ! Nous avons entendu, qui croirait à cet excès d'impudeur?
Page 99 - J'ai obéi, dira-t-il, à l'or« ganisation qui m'était donnée, j'ai épuisé « les choses réelles, j'ai aspiré aux choses « impossibles , j'ai accompli ma tâche « d'homme. Si j'en ai hâté le terme de « quelques jours, que t'importe?... Si tu « es un maître vindicatif et colère, la vie « ne me sera point un refuge...
Page 130 - Ah ! vous avez cru que vous pouviez m'aimer, me le dire, me montrer le ciel... et puis tout briser avec quelques paroles dites par un prêtre... Partez, fuyez, restez, vous êtes à moi, Adèle!... à moi, entendezvous? je vous veux, je vous aurai... Il ya un crime entre vous et moi?... Soit, je le commettrai... Adèle, Adèle! je le jure par ce Dieu que je blasphème ! par ma mère, que je ne connais pas!...
Page 111 - De ces monstres humains les insolents caprices Pliaient ainsi -la vie à leurs plus vils services. Au lieu de bois et d'or sous leurs brutales mains, Ils sentaient leur pouvoir dans ces meubles humains; Et la douce chaleur de la peau sous leur membre, Plus suave au contact que l'ivoire ou que l'ambre, Communiquant au corps sa tiède impression, Leur donnait un plaisir à chaque inflexion. Pour supporter le poids de cent mets délectables, Ils n'avaient devant eux ni lourds trépieds ni tables...
Page 85 - ... suprême que vous y avez placé ? Danton, qui souriait de pitié aux mots de vertu, de gloire, de postérité, Danton, dont le système était d'avilir ce qui peut élever l'âme, Danton qui était froid et muet dans les plus grands dangers de la liberté, parla après eux avec beaucoup de véhémence en faveur de la même opinion. D'où vient ce singulier accord de principes entre tant d'hommes qui paraissaient divisés ? Faut-il l'attribuer simplement au soin que prenaient les déserteurs de...