Histoire des Girondins, Volumes 7 à 8Société Typographique Belge, 1847 |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
accusés âme amis applaudit armée avaient Barère Billaud-Varennes Bourdon bourreau Brissot c'était cachot Camille Desmoulins Carnot Cécile Renault Châlier charrette Chaumette citoyens club cœur collègues Collot Collot-d'Herbois comité de salut comité de sûreté complices conspirateurs Convention coupables Couthon crime culte d'Hébert Danton décret députés devant dictature Dieu dit-il enfants ennemis Fabre d'Églantine factions femme force foule Fouquier-Tinville frapper Gironde Girondins gouvernement Guadet guillotine Hébert hommes Hondschoote immolé j'ai Jacobins jeune jour juges justice l'âme l'armée l'échafaud laisser Lebas Legendre Léonard Bourdon liberté Lyon madame madame Roland main membres ment Montagne mort mourir n'avait nuit parole patrie patriotes pensée peuple Pichegru populaire porte Précy prêtres prison proscription représentants répu républicains république Révolution Robes Robespierre Roland Rose Lacombe s'était Saint-Just salut public sang sauver séance sentiment seul silence sort supplice suprême sûreté générale Tallien terreur tête tion tribunal révolutionnaire tribune triomphe tyrans Vadier vengeance Vergniaud vertu victimes voix voulait yeux
Fréquemment cités
Page 75 - Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille, et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 200 - Ce discours que vous venez d'entendre est mon testament de mort. Je l'ai vu aujourd'hui, la ligue des méchants est tellement forte que je ne puis espérer de lui échapper. Je succombe sans regret ; je vous laisse ma mémoire ; elle vous sera chère et vous la défendrez.
Page 75 - Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort, Moi je pleure et j'espère ; au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête.
Page 76 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 188 - Qui suis-je , moi qu'on accuse ? Un esclave de la liberté , un martyr vivant de la République, la victime autant que l'ennemi du crime. Tous les fripons m'outragent ; les actions les plus indifférentes, les plus légitimes de la part des autres sont des crimes pour moi ; un homme est calomnié dès qu'il me connaît ; on pardonne à d'autres leurs forfaits ; on me fait un crime de mon zèle. Otez-moi ma conscience, je suis le plus malheureux de tous les hommes...
Page 75 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'Espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans...
Page 16 - ... m'a réveillé. Je me suis retrouvé dans mon cachot. Il faisait un peu de jour. Ne pouvant plus te voir et entendre tes réponses, car toi et ta mère vous me parliez, je me suis levé au moins pour te parler et t'écrire. Mais, ouvrant mes fenêtres, la pensée de ma solitude, les affreux barreaux, les verrous qui me séparent de toi, ont vaincu toute ma fermeté d'âme. J'ai fondu en larmes, ou plutôt j'ai sangloté en criant dans mon tombeau : Lucile ! Lucile ! O ma chère Lucile, où es-tu...
Page 102 - Quel avantage trouves-tu à persuader l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu, que son âme n'est qu'un souffle léger qui s'éteint aux portes du tombeau...
Page 75 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux pas mourir encore.
Page 186 - Est-ce nous qui avons plongé dans les cachots les patriotes, et porté la terreur dans toutes les conditions? Ce sont les monstres que nous avons accusés. Est-ce nous qui, oubliant les crimes de l'aristocratie, et protégeant les traîtres, avons déclaré la guerre aux citoyens paisibles, érigé en crimes ou des préjugés incurables, ou des choses indifférentes, pour trouver partout des coupables et rendre la révolution redoutable au peuple même? Ce sont les monstres que nous avons accusés....