Lettres sur l'histoire de France : dix ans d'études historiquesRiga, 1839 - 588 pages |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 588 - Fredegonde it reprise pour concubine, et fit éclat de son nouveau triomphe ; elle affecta même envers l'épouse dédaignée des airs hautains et méprisants. Doublement blessée comme femme et comme reine, Galeswinthe pleura d'abord en silence; puis elle osa se plaindre, et dire au roi qu'il n'y avait plus dans sa maison aucun honneur pour elle, mais des injures et des affronts qu'elle ne pouvait supporter. Elle demanda comme une grâce d'être répudiée, et offrit d'abandonner tout ce qu'elle...
Page 326 - ... les familles comme le bétail ; d'autres enfin, privés par une seule défaite de tout ce qui fait que la vie vaut quelque chose, se résignant à voir l'étranger assis en maître à leurs propres foyers, ou, frénétiques de désespoir, courant à la forêt pour y vivre comme vivent les loups, de rapine, de meurtre et d'indépendance....
Page 80 - ... joug des Romains, et qui, après avoir reconnu la sainteté du baptême, orna somptueusement d'or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés par le feu, massacrés , mutilés par le fer, ou fait déchirer par les bêtes.
Page 563 - L'habitation royale n'avait rien de l'aspect militaire des châteaux du moyen âge; c'etait un vaste bâtiment entouré de portiques d'architecture romaine, quelquefois construit en bois poli avec soin, et orné de sculptures qui ne manquaient pas d'élégance'. Autour du principal corps de logis, se trouvaient disposés par ordre les logements des officiers du palais, soit barbares, soit Romains d'origine, et ceux des chefs de bande qui , selon la coutume germanique , s'étaient mis avec leurs guerriers...
Page 92 - Elle, remplie de joie, et ne sachant pas leur artifice, après avoir fait boire et manger les enfants, les envoya, en disant : « Je croirai n'avoir pas perdu mon fils, si je vous vois succéder à son royaume.
Page 564 - C'était là qu'il faisait garder, au fond d'un appartement secret, les grands coffres à triple serrure qui contenaient ses richesses en or monnayé , en vases et en bijoux précieux, là aussi qu'il accomplissait les principaux actes de sa puissance royale. Il y convoquait en synode les...
Page 29 - L'histoire de la contrée, de la province, de la ville natale, est la seule où notre âme s'attache par un intérêt patriotique: les autres peuvent nous sembler curieuses, instructives, dignes d'admiration; mais elles ne touchent point de cette manière.
Page 576 - ... l'Amour tient pour Sighebert, qu'il appelle un nouvel Achille; mais 10 Vénus préfère Brunehilde, dont elle fait ainsi le portrait : " 0 Vierge que j'admire et qu'adorera ton époux, " Brunehilde, plus brillante, plus radieuse que la lampe " éthérée, le feu des pierreries cède à l'éclat de ton " visage ; tu es une autre Vénus, et ta dot est l'empire " de la beauté ! Parmi les Néréides qui nagent dans les
Page 521 - Il ya vingt siècles que les pas de la conquête se sont empreints sur notre sol : les traces n'en ont pas disparu ; les générations les ont foulées sans les détruire , le sang des hommes les a lavées sans les effacer jamais.
Page 135 - Rome pour citadelle, et le porteclef du ciel pour fondateur ! Déchue maintenant, cette grande puissance a perdu à la fois son éclat et le nom d'empire; le royaume naguère si bien uni est divisé en trois lots; il n'ya plus personne qu'on puisse regarder comme empereur; au lieu de roi, on voit un roitelet, et au lieu d'un royaume, un morceau de royaume.