Mirabeau peint par lui-même: ou, Recueil des discours qu'il a prononcʹes, des motions qu'il a faites, tant dans le sein des communes qu'à l'Assemblʹee nationale constituante, depuis le 5 mai 1789, jour de l'ouverture des Etats-gʹenʹeraux, jusqu'au 2 avril 1791, ʹepoque de sa mort, avec un prʹecis des matières qui on donnʹe lieu à ces discours et motions; le tout rangʹe par ordre cronologique, Volume 2

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Page 117 - Que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la nation, à la charge de pourvoir, d'une manière convenable, aux frais du culte, à l'entretien de ses ministres, et au soulagement des pauvres...
Page 40 - Mandons et ordonnons à tous les corps administratifs et tribunaux, que les présentes ils fassent consigner dans leurs registres, lire, publier et afficher dans leurs départements et ressorts respectifs, et exécuter comme loi du royaume : en foi de quoi nous avons signé ces présentes, auxquelles nous avons fait apposer le sceau de l'État.
Page 104 - Les citoyens ont des droits et des droits sacrés pour le corps même de la société; ils existent indépendamment d'elle; ils en sont les éléments nécessaires, et ils n'y entrent que pour se mettre avec tous les droits sous la protection de ces mêmes lois auxquelles ils sacrifient leur liberté.
Page 116 - Qu'ai-je donc, messieurs, voulu montrer ? Une seule chose : c'est qu'il est et qu'il doit être de principe que toute nation est seule et véritable propriétaire des biens de son clergé. Je ne vous ai demandé que de consacrer ce principe, parce que ce sont les erreurs ou les vérités qui perdent ou qui sauvent les nations.
Page 333 - ... l'auteur éternel des êtres ? La politique est une science ; l'administration est une science et un art, le gouvernement embrasse tout ce qu'il ya de grand dans l'humanité ; la science, qui fait le destin des états, est une seconde religion, et par son importance et par ses profondeurs. L'art le plus difficile...
Page 68 - ... sans cesse des fantômes de leur imagination; qui ne savent pas qu'on s'honore soi-même en respectant les chefs qu'on a choisis; qui ne se doutent pas assez que le zèle de la liberté ne doit point ressembler à la jalousie des places et des personnes; qui accueillent trop aisément tous les faux bruits, toutes les calomnies, tous les reproches. Et voilà cependant comment l'autorité la plus légitime est énervée, dégradée, avilie; comment l'exécution des lois rencontre mille obstacles...
Page 47 - L'Assemblée nationale arrête que, dans les cas susdits, elle prendra toutes les mesures nécessaires pour faire rechercher, poursuivre et punir ceux qui en seront les auteurs, instigateurs ou exécuteurs.
Page 221 - Que l'Assemblée nationale et le ministre doivent être tellement divisés, tellement opposés l'un à l'autre, qu'il faille écarter tous les moyens qui pourraient établir plus d'intimité, plus de confiance, plus d'unité dans les desseins et dans les démarches. Non, messieurs, je ne crois pas que tel soit l'objet de la motion, parce qu'il ne sera jamais en mon pouvoir de croire une chose absurde. Je ne puis non plus imaginer qu'un des moyens de salut public parmi nos voisins ne puisse être...
Page 115 - Mon objet n'a point été de montrer que le clergé dût être dépouillé de ses biens j ni que d'autres citoyens, ni que des acquéreurs dussent être mis à sa place. » Je n'ai pas non plus entendu soutenir que les créanciers de l'état dussent être payés par les biens du clergé ; — puisqu'il n'ya pas de dette plus sacrée que les frais du culte , l'entretien des temples, et les aumônes des pauvres. » Je n'ai pas voulu dire non plus qu'il fallût priver les ecclésiastiques de l'administration...
Page 31 - Pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

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