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général de Goyon a demandé un autre ré-ment du juste et de l'honnête te pleurent victime
giment de cavalerie, mais qu'il n'y a eu d'un infâme brigandage; les hommes les plus géné
reux acclament en toi un héros; ceux qui ne men-
encore aucune décision prise à ce sujet.
tent pas à leur nom de catholiques te proclament
martyr.

M. GARGIN.

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« Un article de l'Indépendance belge, du 31 octobre, dit « que des officiers supérieurs de l'ar« mée pontificale, moins scrupuleux que le géné« ral de Lamoricière, qui rentre en France, « viennent reprendre du service, sous prétexte

« que le Saint-Siége a le pouvoir de les délier de ■ leur serment, et que e'est peu honnête. »

Le P. dom Pitra, des Bénédictins de
France, nous adresse la lettre suivante :

Monsieur le Rédacteur,

Veuillez me permettre de corriger, quoi-. que un peu tard, quelques mots qui me concernent dans une correspondance publiée par l'Ami de la Religion, n° du 20 octobre dernier.

J'ai quitté la Russie après un séjour non pas de quatre, mais de huit mois, pendant lesquels il est très-vrai que j'ai conservé constamment et librement l'habit de mon ordre, sans cesser d'être partout bien accueilli. Ce que voire correspondant ajoute, en rapportant des entre tiens que j'aurais eus avec le métropolite de Moscou, est toutà fait erroné. La seule chose xəacte est le bienveillant accueil dont le prélat m'a honoré et que je me plais à reconnaître.

« Je réponds à cela que si l'auteur de cet article avait pris connaissance de la capitulation de Lorète, il y aurait vu que nous ne sommes liés en rien vis-à-vis du Piémont qu'aucune Agréez, Monsieur le Rédacteur, l'expression clause ne nous interdit de reprendre du service de mes sentiments respectueux.

près du Saint-Siége que nous serons toujours très-fiers de servir et de défendre contre de pareils ennemis.

« Quant à la leçon d'honnêteté que veut bien nous donner ce journal, nous sommes trop kien fixés sur celle de ceux qu'il défend et qui ont violé presque toutes les conditions de nos capitulations, pour qu'elle puisse nous atteindre.

Recevez, Monsieur le Rédacteur, l'assurance des sentiments très-distingués,

« de votre dévoué serviteur,
« L. DE BECDELÍÉVRE,

« Colonel au service du Saint-Siège. »

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J. B. PITRA,

des Pères Bénédictins. Abbaye de Solesmes, 10 novembre 1860.

RAPPORT

du Général de La Moricière

AU MINISTRE DES ARMES

SUR L'INVASION PIÉMONTAISE.

Rome, le 3 novembre 1860.

1re PARTIE.

Exposé de la situation à la fin d'août et dans
les premiers jours de septembre. - Effectif
Envahisse-
et emplacement des troupes.
ment du territoire Pontifical par les bandes
piémontaises. — Sommation du gouverne-
ment sarde.

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!

fait contre nous, toutes nos communications ont été coupées dès le commencement de la guerre, et que presque tous les chefs de l'armée ayant été emmenés en captivité, c'est à peine si j'ai pu réunir aujourd'hui les renseignements que j'aurais dû recevoir.

Mais si ce rapport apprend peu de choses à V. E. quant aux résultats, il fera mieux comprendre l'ensemble des opérations de notre petite armée, montrera les fatigues et les dangers contre lesquels elle a eu à lutter, précisera certains détails qu'il importe de ne pas laisser dans le vague où ils sont restés, et indiquera la part qu'ont prise les divers corps à cesluttes, qui, bien qu'ayant abouti à une defaite, n'ont pas été sans gloire.

Dans le commencement du mois de septenbre, V. E. m'avait communiqué les assurances données par l'ambassadeur de France au nom du Piémont, que non-seulement cette puissance n'envahirait pas notre territoire, mais qu'elle s'opposerait même à ce qu'il fût envahi par les bandes de volontaires qui se formaient de l'autre côté de nos frontières.

Les mesures prises contre le colonel Nicotera qui avait réuni 2,000 hommes aux environs de Livourne et voulait les jeter sur nos côtes, venaient à l'appui des promesses qu'on nous avait faites, et il paraissait que c'était du côté du royaume de Naples que nous avions à

craindre une invasion.

la

Déjà à plusieurs reprises on nous avait annoncé des embarquements de troupes dans Sicile et dans les Galabres pour venir attaquer les côtes des Marches, et après l'occupation de Naples par le général Garibaldi, tout semblait faire croire que nos provinces du sud ne tarderaient pas à être envahies.

D'après ces données diplomatiques, que confirmaient les indications recueillies dans le pays, j'arrêtai comme suivent l'organisation et la répartition de l'armée sur le territoire à dé

fendre.

Première brigade. - Général Schmid.
Quartier-général à Foligno.

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batail. 2.

» 2

6 pièces.

4

1 compagnie de gendarmerie mobile. 6o batterie. Un détachement de gendarmes à cheval. Deuxième brigade. - Gén. marg. de Pimodan. Quartier-général à Terni.

1 et 2 bat. de chasseurs. batail. 2 2 bat. de bersaglieri

....

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Bat. de carabiniers

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Outre ces troupes qui pouvaient être mobilisées, nous étions obligés de prélevér sur notre petite armée, d'abord la garnison de sûreté pour la ville d'Ancône, fo mée du 4o bataillon bersaglieri et de la moitié du 5o en formation, de la moitié du bataillon de Saint-Patrick, de 2 compagnies du 2o étranger et d'une compagnie de gendarmerie mobilisée. Enfin nous occupions la citadelle de Pesaro par environ 600 hommes, celle de Pérouse par 500, la ville d'Orvieto par une compagnie, la Rocca de Viterbe par 4 compagnies, celle de Spolète par une force à peu près égale; 300 hommes du 1 régiment étranger étaient à Rome et les prisons de Saint-Leo, Paliano et Civita-Castellana nous occupaient chacune une compagnie. Obligés de réduire notre effectif par tous ces détachements, il avait été décidé que pour ne pas diminuer le nombre de nos bataillons mobilisables, toutes ces petites garnisons seraient formées en prenant deux compagnies de chacun des bataillons qui en avaient 8, sauf le bataillon de Saint-Patrick qui, n'ayant encore ni sacs, ni gibernes, était partagé entre les garnisons de Spolète, Pérouse et Ancône.

Nous avions en tout 16 bataillons et 2 demibataillons; la garnison d'Ancône en absorbait 2; il en restait 14 à mobiliser qui fournissaient 20 compagnies aux garnisons de nos places; c'est ce qui explique le faible effectif qu'ils présentaient, lequel était inférieur à 600 hommes en moyenne.

Soit en tout 8,000 baïonnettes, environ 500 hommes d'artillerie et 300 chevaux. Nos am1/2 bulances ne se composaient que de quelques charriots, et quant au train des équipages nous 4 12 en manquions absolument.

Pour compléter cet exposé, je dois ajouter que dans le but de faire face à l'agitation qu'on nous avait signalée dans les Abruzzes, et aux menaces d'invasion, j'avais de ce côté envoyé le capitaine de Chevigné, mon aide de camp, organiser les montagnards d'Ascoli, qui demandaient des armes et des munitions et dont le dévouement au gouvernement pontifical ne nous a point fait défaut.

Notre armement laissait sans doute beaucoup à désirer: un seul de nos bataillons était armé des carabines Minié, un autre avait des

Les événements devaient bientôt faire trève à ces préoccupations, sans cependant en détruire entièrement le fâcheux effet.

V. E. se rappelle que, dans les premiers jours de septembre, certaines gens voulant distraire notre attention des frontières de Toscane et des Romagnes, on essayait de produire une agitation factice du côté de Frosinone, annonçant d'une part le soulèvement de 5,000 ouvriers, presque tous étrangers, employés au chemin de fer entre Ceprano et Frosinone, et de l'autre l'invasion de notre fron

carabines suisses qui nécessitaient un approvi-- tière par des bandes de garibaldiens venant du sionnement particulier. Deux bataillons et demi royaume de Naples par Rieti. Ces bruits, quoiet trois compagnies de voltigeurs avaient pu que mensongers, ayant jeté de l'inquiétuseuls recevoir des fusils rayés. Le gouverne- de jusqu'aux environs de Frosinone, V. Ε. ment pontifical, malgré ses démarches réité- avait cru nécessaire d'y envoyer une perées auprès des diverses puissances, n'avait pu tite, colonne mobile et de s'y rendre elleencore se procurer un nombre suffisant d'ar-même pour examiner de plus près l'état des mes de précision aujourd'hui indispensables à choses. La seule présence des troupes avait l'infanterie.

Notre artillerie, formée à la håte, comptait beaucoup de conducteurs incomplétement exercés; nos pièces n'étaient attelées que de quatre chevaux, et quand, pour manœuvrer, nous devions leur en donner six, nous étions obligés de requérir des chevaux ou des bœufs pour traîner les réserves de munitions attachées aux batteries. Enfin nous n'avions pu encore organiser un parc de réserve.

Telle qu'elle était, notre petite armée était pleine de confiance.

Nous ne craignions donc pas d'attaque sérieuse par mer sur Ancône, et l'effectif des troupes organisées du général Garibaldi ne dépassant pas beaucoup le nôtre, la défense du territoire pontifical paraissait assurée.

Telle était notre situation lorsque dans les premiers jours de septembre une communica

suffi pour calmer les inquiétudes et les agitations qui furent reconnues plus simulées que réelles.

A peine V. E. avait quitté Rome, que des informations que je ne pouvais révoquer en doute, annonçaient la formation de bandes d'insurgés sur la frontière des Romagnes et de la Toscane, en avant de la Cattolica et d'Urbino, dans les environs de Borgo S. Sepolcro d'Arezzo, de Cortoue et de Chiusi.

En même temps on signalait dans les mêmes parages des colonnes piémontaises plus nombreuses que celles qui s'étaient présentées jadis pour empêcher les bandes d'envahir notre territoire. Monseigneur Bellà, délégat de Pesaro, annonçait qu'un parc de siége avait été vu aux environs de Ravenne. Les révolutionnaires disaient hautement que les troupes piémontaises allaient suivre les bandes sur no

embarqué pour Gaëte.

tion de S. M. l'empereur François-Joseph, tre territoire et que le parc de siége serait adressée aux officiers et soldats des quatre ba-embarqué pour Senigallia et dirigé sur Ancône; taillons bersaglieri recrutés en Autriche, vint les gents piémontais affirmaient qu'il serait jeter quelqu'hésitation parmi eux et parmi les régiments de langue allemande. C'était, suivant moi, par une très-fausse interprétation de la pensée de S. M. que ce résultat s'était produit. Mais comme dans la circulaire précitée, on prévoyait le cas où notre armée, attaquée par des forces trop supérieures, verrrait triompher la révolution, et qu'on promettait à ceux qui auraient glorieusement résisté et combattu jusqu'au dernier moment, de les recevoir dans l'armée autrichienne, dans laquelle la plupart avaient servi déjà, certaines imaginations bro

Je priai alors le cardinal Antonelli de demander à l'ambassade de France, qui voulait bien servir d'intermédiaire entre le gouvernement pontifical et le Piémont, des explications sur la formation des bandes et les mouvements des Piémontais. On nous répondit, comme par le passé, que d'une part le Prémont continuerait, comme il l'avait fait récemment, à s'opposer à l'envahissement de notre territoire par les bandes et que, quant aux troupes piémontaises, elles ne nous attaqueraient pas.

dèrent sur ce thème. On disait que, puisque Dans la nuit du 8 au 9 et dans la matinée de S. M. prévoyait le cas où la révolution devait ce jour, j'appris qu'Urbino, Fossombrone, triompher, cela prouvait que nous devions Citta della Pieve avaient été envahis par des être attaqués à la fois du côté du nord et volontaires, et qu'après une assez vive résisdu côté du sud et que nous ne serions tance des gendarmes et des auxiliaires, qui soutenus par aucune puissance. Et chacun avaient eu des tués et des blessés, les armes mesurait à sor courage la longueur de la résis-pontificales avaient été renversées pour faire tance qu'il faudrait faire pour obtenir les avan-place à celles de la maison de Savoie. tages promis.

J'ordonnai immédiatement au général de

:

Courten de se diriger sur Fossombrone avec sa brigade et de pousser ensuite jusqu'à Urbino, mais en lui recommandant de se renseigner et de manœuvrer toujours de manière à ne point laisser couper ses communications avec Ancone, et au général Schmid de se porter sur Citta della Pieve avec deux bataillons et une section d'artillerie, afin de réoccuper cette ville et de protéger notre territoire.

En donnant ces ordres, je me trouvais, je l'avoue, dans une grande perplexité: je n'étais point rassuré contre une invasion de notre territoire par le sud, et, malgré les assurances reçues au nom du Piémont, il me restait de graves inquiétudes de ce côté.

peraient au plus tôt les Marches et l'ombrie dans les cas suivants :

1. Si des troupes à mes ordres se trouvant dans une ville de ces provinces avaient à faire usage de la force pour comprimer une manifestation dans le sens national;

2o Si je donnais l'ordre à des troupes de marcher sur une ville des mêmes provinces où une manifestation dans le sens national s'était produite;

3o Si une manifestation dans le sens national s'étant produite dans une ville et ayant été comprimée par nos troupes, je ne donnais pas l'ordre immédiat à ces troupes de se retirer afin de laisser la ville libre d'exprimer ses vœux.

Le général me demandait une réponse immédiate à sa lettre. Je me bornai à lui écrire

L'ensemble avec lequel les bandes avaient franchi notre frontière, l'assurance avec laquelle les révolutionnaires annonçaient le concours des troupes piémontaises, et enfin l'in- par le télégraphe que je n'avais ni qualité, ni quiétude inaccoutumée qui se voyait dans les pouvoirs, pour répondre à une communication populations dévouées au Saint-Sége, semblaient de la nature de celle qu'il m'avait faite, que je indiquer quelque chose de grave dans la si-la transmettais à Rome, et qu'il recevrait sous tuation.

Si le Piémont devait soutenir les bandes avec tout ou partie des troupes réunies sur nos frontières, je devais tenir mes troupes réunies et marcher sur Ancone; si le général Garibaldi devait nous attaquer, il fallait laisser la brigade du général Pimo fan à Terni et me tenir prêt à le rejoindre avec le reste des troupes pour couvrir les provinces au sud de Rome. Cependant j'étais obligé de tenir compte de l'invasion de nos frontières par les bandes et de faire marcher des troupes contre elles, commençant ainsi à diviser mes forces.

peu la réponse que son aide de camp semblait vouloir attendre.

J'étais indigné de la lettre qui venait de m'être remise. Le capitaine Farini, reçu par moi très-courtoisement, m'ayant dit qu'il connaissait le contenu de la dépêche qu'il m'avait apportée, je lui fis observer que ce que l'on me proposait c'était d'évacuer sans combat les provinces que j'avais pour mission de défendre, que c'était pour nous la honte et le déshonneur, que le roi de Piémont et son général auraient pu se dispenser de m'envoyer une pareille sommation, et qu'il eût été plus franc de

J'envoyai dans la journée une dépêche té-nous déclarer la guerre. Enfin que, malgré la

légraphique à S. E. le cardinal Antonelli, dont je recevais à 9 heures 10 minutes du soir la communication suivante :

supériorité numérique du Piémont, nous n'oublierions pas qu'à certains jours officiers et soldats ne doivent ni compter l'ennemi ni ménager leur vie pour sauver l'honneur outragé du

• On ne connaît encore rien de nouveau sur le but des mouvements de la troupe piémon-gouvernement qu'ils servent.

taise. On a demandé des explications à ce sujet, mais on n'a pas encore reçu la réponse. Aussitôt qu'elle arrivera, elte vous sera communiquée. Agissez en attendant librement suivant vos plans. »

Cette dépêche ne me fixait point sur ce que j'aurais voulu savoir; mais les journaux et les correspondances que je reçus quelques jours après me montrèrent que le reste de l'Europe était alors fort au courant des projets du Pié

mont.

J'étais aux prises avec toutes ces incertitudes, lorsque, dans l'après-midi du 10, l'arrivée du capitaine Farini, aide de camp du général Fanti, vint m'en faire sortir.

Je terminai en renouvelant ma déclaration que ce que je venais de dire n'avait rien d'officiel et que je m'en référais à la réponse qui viendrait de Rome.

A peine avions-nous diné, que le général Fanti me priait par le télégraphe de faire repartir immédiatement son aide de camp, sans attendre la réponse du gouvernement Pontifical.

Il voulait dès le lendemain même faire passer la frontière à ses troupes et commencer l'attaque de Pesaro où on ignorait encore les communications qui nous avaient été faites.

Il était clair d'ailleurs que les bandes n'avaient agi que par ordre du gouvernement Piémontais et dans le but de diviser nos forces;

Il était porteur d'une lettre que m'adressait le général Fanti, ministre de la guerre et com- et alors qu'on nous déclarait la guerre le 10 mandant en chef de l'armée piémontaise. Bien au soir, on nous la faisait en réalité depuis trois que cette pièce ait été publiée je dois la résu- jours. mer ici.

Que si on voulait prétendre contre toute

Cet officier genéral me faisait connaître, par vraisemblance que les bandes avaient agi sponordre du roi de Piémont, que ses troupes occu-tanément sans ordres du gouvernement Piédre à sa destination en passant par Alger, va être remplacé, dit-on, dans cette mission par le transport à vapeur l'Ariège.

montais, nous nous bornerions, pour toute re- | matériel pour Beyrouth, et qui devait se renponse, à citer un document officiel émané du gouvernement piémontais et publié dans le Journal de Rome du 26 octobre 1860, document duquel il résulte que le colonel Masi avait été remis en activité de service pour rentrer en solde à partir du 8 septembre, et que c'est précisément ce jour-là qu'il passait nos frontières à Citta-della-Pieve.

Le 10 ou soir, V. E., revenue dans la journée de Velletri, m'écrivait la dépêche suivante que je fis immédiatement connaître aux troupes : « L'ambassade de France a

Cette frégate, qui a des chocs dans sa machine, dont on n'a pas pu découvrir les causes, sera réparée immédiatement.

Le Gomer, qui attend toujours sur rade ine mission pour Gaëte, ne reçoit rien, ce qui fait supposer que l'escadre rentrera bientôt,

Les réparations de la frégate à vapeur le Descartes devant durer trop longtemps, ordre a été donné de passr son état-major et son

« été informée que l'empereur Napoléon III équipage sur le Cacique, qui entrera en arme« avait écrit au roi de Piémont pour lui dé-ment à compter de demain 10 novembre. « clarer que s'il attaquait les Etats du Pape il

a s'y opposerait par la force (1). »

Le débarquement du 62° de ligne arrivé à Civita-Vecchia le 6, venait à l'appui de cette importante nouvelle.

(La suite au prochain numéro.)

FAITS DIVERS

Le vaisseau l'Algésiras n'a pas d'ordres, et passera l'hiver sur rade de Toulon.

Il en est de même de la frégate cuirassée la Gloire, dont le voyage dans les ports du nord est resté à l'état de projet. Ce navire restera dans la Méditerranée, où il se livrera à des expériences de tir.

Ce matin, à sept heures, des gémissements ayant attiré l'attention sur une chambre ocсиpée par un officier de marine, on a forcé la porte et trouvé au milieu de l'appartement M. Le P..., lieutenant de vaisseau, qui venait de se tuer d'un coup de couteau dans le cœur.

Cet officier, qui avait une conduite très-régulière, et que sa position comme comman

L'Académie des Beaux-Arts, dans sa séance du samedi 10 novembre, a procédé à l'élection de deux correspondants en remplacement de MM. de Fabris, statuaire, à Rome, et Bonne-dant d'une canonnière de 1e classe, mettait

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- Dans sa séance du vendredi 9 novembre, l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres a

dans une situation de fortune très-honorable, n'a laissé aucun écrit pour expliquer les causes de cet acte de désespoir.

Par une fatalité étrange, cet officier avait rempli les fonctions de second à bord la frégate la Sybille, dans les mers de Chine, en remplacement d'un officier qui s'était suicidé, et on a remarqué que ce navire avait porté malheur à ceux qui avaient occupé ce pénible emploi.

L'état-major du vaisseau le Donawerth ayant obtenu la permission d'aller faire un pèlerinaélu M. Lassen, l'un de ses correspondants étran- ge à Jérusalem avant de quitter la station de Syrie, ce vaisseau ne pourra arriver à Toulon que du 20 au 25 novembre.

gers à Bonn, à la place d'associé étranger, vacante par la mort de M. Wilson.

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- On écrit de Castelnau à la Gironde, de Bordeaux, citée par la Presse, que M. le général Daumas a visité jeudi dernier cette localité, où il serait, dit-on, question d'établir un camp au printemps prochain.

- On lit dans le même journal:

<< Une triste nouvelle s'est répandue hier dans notre ville. Nous espérons encore qu'elle est controuvée, ou tout au moins exagérée. Le navire la Ville de-Blaye, qui a relâché aux Açores (Fayal), aurait perdu la plus grande partie de son équipage décimé par une épidémie. »

- On écrit de Paris au Courrier du Havre que les machines de la Monnaie travaillent avec

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