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⚫ qui font un pressant besoin àl'archevêque un service funèbre pour les défenseurs du • de Rouen, au chapitre et au pieux clergé Saint-Siége. ■ de son diocèse, de chercher à consoler « Ainsi que l'annonce la circulaire que * Votre Sainteté par le filial témoignage « nous vous envoyons, nous écrit-on de ■ de leur vénération et de leur amour. « Plus la tempête gronde, plus nous sen• tons se resserer les liens qui nous unis* sent au Saint-Siége, plus notre foi aux a promesses éternelles est vive, plus tous « tant que nous sommes, pontife, prêtres * et fidèles, nous nous serrons autour du « successeur de Pierre, autour du repré« sentant de Jésus-Christ sur la terre, et « nous lui garantissons notre inviolable « dévouement.

<<< Daigne Votre Sainteté agréer avec sa ■ bonté ordinaire cette bien faible expres* sion des sentiments qui nous animent en« vers elle, et dont je m'estime heureux « d'être aujourd'hui l'interprète.

« De Votre Sainteté,

« Le fils très-respectueux et soumis,
« † HENRI, archevêque de Rouen,

Rouen, 4 octobre 1860. »

Recevez nos chers coopérateurs, l'assurance de nos sentiments bien affectueux en Notre-Seigneur Jésus-Christ.

« Montpellier, une messe solennelle de « Requiem a été chantée dans notre église « cathédrale, le 5 de ce mois. Tout le cler« gé de la ville, les élèves du grand sémi« naire et une foule nombreuse, répondant « à l'appel de leur évêque, sont venus << prier, aux pieds des autels, pour les hé« roïques martyrs des droits de la Papauté« M. de Puységur, l'un des glorieux vain. << cus de Castelfidardo, assistait à ce ser« vice funèbre.

<< Après la messe, célébrée par M. l'ar« chidiacre Bouisset, Mgr Thibault a fait « solennellemeut l'absoute. Mgr l'évêque « de Grenoble, qui se trouve depuis quel« ques jours à Montpellier, est venu join«dre ses prières à celles de ses compatrio« tes et du clergé de Montpellier où il << compte beaucoup d'amis et d'élèves.»

On lit dans la Gazette du Midi : Aujourd'hui, vendredi, a été célébré dans l'église Saint Ferréol, le service annoncé depuis quelques jours pour le repos de l'âme des Fran+ HENRI, archevêque de Rouen. çais, morts en défendant les droits du pouvoir

Nous recevons une lettre pastorale de Mgr l'évêque de Laval, que nous publierons prochainement. Une partie se rapporte aux « circonstances présentes. >>>

Le prélat ordonne à son clergé de continuer à prier pour le Pape.

Il prescrit ensuite des prières publiques dans toutes les églises du diocèse, « pour implorer la miséricorde de Dieu sur l'Eglise, sur la France et le monde. »

Un service solennel sera célébré « pour le repos des âmes du vaillant général, des généreux officiers et braves soldats qui ont glorieusement succombé en combattant pour la défense du Saint-Siége apostolique contre ses iniques agresseurs. >>>

Mgr l'évêque officiera lui-même.

Dans toutes les églises, sans exception, les curés recommanderont au prône de la messe, pendant quatre dimanches consécutifs « toutes ces nobles victimes d'un héroïque et pieux dévouement. » Des prières spéciales seront récitées « à haute voix dans l'assemblée des fidèles. »

temporel de notre Saint-Père le Pape. Les fidèles remplissaient l'église; Mgr de Mazenod assistait pontificalement à la messe et a donné l'absoute. La messe a été chantée par M. l'abbé Timon-David, ayant auprès de lui MM. les abbés Mouttet, Cazeneuve et Payan d'Augery.

On a lu dimanche dans les églises du diocèse de Rouen une circulaire de Mgr l'archevêque ordonnant des prières publiques pour les officiers et soldats qui ont succombé pour la défense du Saint-Père.

On annonce qu'un service religieux va être célébré à la même intention dans l'é

glise cathédrale de Blois.

Samedi, 6 de ce mois, Mgr l'évêque de Chartres a réuni au palais épiscopal son chapitre et le clergé de la ville. Après la lecture de l'Allocution du Saint-Père, tous ont signé une adresse à Pie IX pour exprimer la vive part qu'ils prennent à ses douleurs, et protester en même temps contre la

violation de tous ses droits.

On nous écrit de Beauvais, le 7 octobre:

« Vendredi dernier, à huit heures du matin, Mgr l'évêque de Beauvais a célé

L'archevêque d'Alby vient également de bré, dans l'église cathédrale, une messe de faire célébrer dans son église cathédralel requiem pour le général marquis de Pimo

• Monsieur,

« J'ai l'honneur de vous donner des nouvelles

dan et pour les autres héroïques défen-neur; cette lettre est intéressante en ce qu'elle seurs de la cause du Saint-Siege qui ont montre sous un jour plus odieux encore la conglorieusement succombé dans unelutte iné- duite des soldats piémontais pendant le combat: gale. De nombreux fidèles s'étaient rendus à cette messe; il y a eu beaucoup de com- de monsieur votre fils que j'ai laissé à Lorette, munions. Tous étaient unis dans un même le dimanche 23, en bonne voie de guérison. Il sentiment de piété et d'admiration pour un dévouement qui remue profondément les cœurs catholiques et français. »

Le Courrier de la Vienne annonce que Mgr l'évêque de Poitiers vient de prescrire, pour le 11 octobre, un service solennel dans son église cathédrale, à l'intention du général de Pimodan, de Georges d'Héliand, étudiant en droit de l'Ecole de Poitiers, emporté par un boulet de canon dans la bataille de Lorette, et tous les officiers et soldats de l'armée pontificale «qui ont glorieusement succombé dans les combats livrés récemment pour l'indépendance du SaintSiége. >>>

La même cérémonie funèbre, prescrite par Mgr l'évêque de Nîmes, réunissait, vendredi dernier, un nombre considérable de fidèles dans la cathédrale de cette cité.

En l'absence de Mgr Plantier, qui fait en ce moment la visite du diocèse, M. d'Alzon, un de ses vicaires généraux, a officié. Pendant le service, on a fait une quête pour l'OEuvre du denier de saint Pierre.

est soigné dans une maison particulière où je pense qu'il sera mieux qu'à l'hôpital, car les

bennes sœurs avaient trop de malades pour leurs forces. Monsieur votre fils a cinq blessures: une balle lui a labouré l'épaule gauche, une balle au

bras droit, et trois balles dans les flancs; aucune de ces blessures n'est très dangereuse. J'ai chaudement recommandé votre fils à MM. de Latrèche et Vandermeulen, aumoniers français, attachés à Notre-Dame de Lorette; ces messieurs le verront tous les jours et en auront bon soin. Monsieur votre fils est gai et plein d'espérance; en effet, il a été sauvé miraculeusement. Blessé et ne pouvant se défendre, il était entouré de soldats piémontais qui levaient sur lui la crosse de leurs fusils pour l'assommer, lorsqu'un officier piémontais s'interposa et le défendit contre ses propres soldats. Il resta là couché et sans connaissance pendant quelques instants; en revenant à lui, il remarqua que les zouaves étaient en avant en ce moment; alors, il descendit la colline en se traînant, repassa le ruisseau et se fit transporter par des paysans à la ville.

« Vicomte M. A. PELET DE LAUTREC. » Une lettre de Lorette, du 29 septembre, écrite en partie de la main du jeune d'Anselme de Puisaye, confirme les bonnes nouvelles données par M. de Lautrec, et la famille dont je suis l'interprète serait heureuse que le témoignage de sa reconnaissance pour M. de Lautrec pât lui

parvenir par la voie de votre journal.

« A l'issue de la messe, dit l'Opinion du Midi, M. d'Alzon est monté en chaire et a prononcé une chaleureuse allocution où, il a rendu un solennel hommage à la mé-jet moire du courageux et infortuné général de Pimodan et de ses braves compagnons d'armes, tombés en vrais croisés au champ

d'honneur du catholicisme. >>>

P. LAMAZOU,

CHRONIQUE.

* L'Union publie la lettre suivante, concernant un jeune volontaire dont nous avons parlé hier:

• Suze-la-Rousse, 5 octobre 1860. « Monsieur,

« Recevez, monsieur, etc.

« Marquis de LAINCEL.

« P. S. M. Ferdinand de Chazotte revient sain

sauf après avoir été prisonnier de guerre. »

M. Armand de la Bassetière, dont la famille, très-inquiète, n'avait pas entendu parler depuis les événements du 18 septembre, est rentré, après de nombreuses fatigues, dans la capitale de la catholicité. L'Espérance du Peuple cite l'extrait suivant d'une lettre de Rome :

« Armand est à Rome depuis hier soir, de retour de l'expédition de Ponte-Corvo, où il est entré le septième au milieu des balles des garibaldiens. Le corps dont il faisait partie a pris un drapeau, un canon et fait des prisonniers. Il était avec MM. de Cambourg et Langevin. >>>

Le jeune Wilfrid Vallé, volontaire dans les zouaves de l'armée pontificale, que l'on disait malade à Ancône, est arrivé en bonne santé à Turin.

« Permettez-moi de vous envoyer copie d'une lettre adressée par M. le vicomte Pelet de Lautrec, en date de Rome, du 29 septembre, à M d'Anselme de Puisaye dont le fils avait pris une vaillante part à la bataille de Castelfidardo et que plusieurs renseignements avaient donné comme mortellement blessé. M. d'Anselme, à ces tristes nouvelles, étaient parti en toute hâte pour rejoindre son fils, et c'est en son absence qu'est apprenons, par les journaux d'Orléans, que parvenue la lettre dont je vous transmets la te- cette nouvelle est heureusement inexacte.

Le bruit avait couru que M. de Montmarin se trouvait au nombre des morts ou des blessés dans l'affaire de Castelfidardo. Nous

La Gazette de Lyon nous apprend que, ce, et c'est là qu'on fera connaître officielM. le vicomte de Becdelièvre, l'héroïque lement le projet de mariage entre la princommandant des zouaves pontificaux à Cas cesse Alice et le jeune prince Louis de telfidardo, après avoir passé quelques jours Hesse-Darmstadt. La princesse Alice est dans sa famille à Feurs (Loire), est reparti pour Rome, où il va présenter zu SaintPère le drapeau de ce noble et malheureux bataillon.

née le 25 avril 1843. Son fiancé est le fils du prince Charles de Hesse (frère du grandduc régnant), et de la princesse Elisabeth de Prusse (fille de feu le prince Guillaume, oncle du roi). Le prince Louis est né le 12 septembre 1837.

Le même journal annonce que cinq volontaires de l'armée pontificale, glorieuses épaves du sanglant combat du 18 septemOn écrit de Dalmatie à la Gazette unibre, sont arrivés à Lyon, veuant de Turin verselle d'Augsbourg que le meurtrier du par le mont Cenis. Ce sont MM. de la Ville- prince Danilo, Kadich, a été condamné à brune, Olivier le Gonidec de Traisson, Au- mort, malgré les dénégations qu'il a oppoguste Thouault, Fernand de Ferron, et Louis Le Beschu de Champsavin.

sées jusqu'au dernier moment. Le dossier avec le jugement a été envoyé à Vienne, au tribunal supérieur.

de l'Indépendance belge, M. le duc de Montpensier aurait respectueusement offert au Saint-Père l'hospitalité de son palais de Séville, dans le cas où Sa Sainteté prendrait le parti de quitter ses Etats envahis par la révolution.

Une lettre adressée d'Avignon à la Ga zette du Midi donne des nouvelles de quel- D'après une correspondance parisienne ques-uns des volontaires appartenant au département de Vaucluse. Outre M. Jules d'Anselme, dont nous avons déjà parlé, et qui a reçu cinq blessures, M. Corriol, frère d'un professeur du petit séminaire d'Avignon, a eu la joue traversée par une balle; le fils de M. Massador, notai: e, a été blessé à la main; M. Marius Martin, neveu de l'ancien adjoint de cette ville, a reçu une balle au bras droit et un coup de baïonnette dans l'aine; M. Henri de Ribiers, du valeu

reux escadron des guides, a eu un coup de sabre au bras. Les autres volontaires de

Vaucluse, ajoute la lettre que nous citons, n'ont pas encore donné de nouvelles à leurs familles.

Partout la diplomatie, absente, en congé ou en villégiature, s'empresse d'abréger ses vacances et de retourner à son poste.

Seule, remarque le Nord, la diplomatie

russe se réunira suivant l'usage à Varsovie autour de l'empereur Alexandre II. M. de Metternich est attendu à Paris du 15 au

20. L'ambassadeur de France à Vienne, M. de Moustier, retournera à son poste vers la même époque.

Nous avons fait connaître l'avis du mi

La Gazette du Midi rapporte que, samedi matin, dix-huit jeunes gens échappés, comme par miracle, à l'affaire de Castelfi- nistère de l'intérieur qui interdit les sousdardo, sont montés à Notre-Dame de la Gar-criptions ayant pour but d'offrir une épée de, où ils ont assisté à une messe d'actions d'honneur au général de Lamoricière. La de grâces dite par un prélat romain, au- même interdiction a été notifiée aux jourmonier militaire. Parmi ces jeunes gens, naux d'Angers et de Nantes par les préfets presque tous appartenant à de nobles fa- de Maine-et-Loire et de la Loire-Inférieure. milles de l'ouest, se trouvaient plusieurs Le Moniteur de l'Armée annonce que la zouaves pontificaux dont le costume, en dénomination de commandant les divisions drap gris, est tout à fait semblable à celui des zouaves français. Ils ont été accueillis à Marseille, partout où ils ont paru, avec la sympathie la plus vive et la plus chaleu

reuse.

Un décret du 6 octobre, confie à M. Rouher, ministre de l'agriculture, du commer-ce et des travaux publics, l'intérim du ministère de l'intérieur pendant l'absence de M. Billault, qui sera, dit-on, de quatre à cinq semaines.

La reine Victoria, en revenant de Cobourg, doit s'arrêter deux jours à Mayen

d'occupation en Italie vient d'être donnée à M. le général comte de Goyon.

On écrit de Toulon, au Moniteur de la Flotte:

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Vauban et l'Asmodée partent aujourd'hui. Sur

Gomer et la corvette à vapeur le Colbert ont fait | haine vigoureuse qu'il porte à toutes les route dans la soirée; les frégates à vapeur le pirateries politiques, accable Walker des Cette dernière frégate s'est embarqué M. le gé- épithètes les plus dures et les plus flétrisnéral de divison Géraudon; demain, les trans- santes. Suivant lui, Walker ne fut qu'un ports à hélice l'Ariège, la Sèvre et l'Yonne sui- général de fantaisie, un pirate au service vront avec les chevaux de cavalerie et d'artille- d'une entreprise commerciale, un flibusrie et une partie de la 2e brigade, dont l'embarquement est déjà commencé.

tier de commerce, un agent de commerce affublé de prétentions politiques, un forban, enfin un simple chevalier du dollar. Le Constitutionnel est même surpris qu'on lui ait fait l'honneur de le fusiller; un miséra

« La Cerès qui devait concourir au transport est retenu dans le port pour quelques réparations. Si ce bâtiment s'était trouvé disponible, les 7,000 hommes auraient pu pour ainsi dire partir simultanément. Quoi qu'il en soit, cette opération aura été faite avec une célérité surprenante; ble comme Walker aurait dû tout simple

il est vrai qu'on a contracté dans le port, depuis quelques années, une telle habitude de ces transport, qu'on est arrivé à les faire avec un

ordre parfait et sans presque avoir l'air de s'en

donner la peine.

ment être pendu!

Pauvre Walker! précipité de la roche tarpéïenne, avant même d'être monté au Capitole! et pourtant tout son crime n'est

• Le transport à hélice la Moselle, qui doit por-il pas d'avoir échoué? Mais c'est là un cri

ter à Civita Vecchia des vivres pour l'armée de Rome, vient de partir pour Marseille où il va procéder à son chargement. »

Le Toulonnais et le correspondant de la Gazette du Midi rapportent que les troupes partent avec leur matériel de campement, et en outre avec un approvisionnement de cinquante cartouches par homme. Elles sont suivies d'une réserve d'un million et demi de cartouches.

Samedi a été inauguré le jardin zoologique fondé au bois de Boulogne par la société impériale d'acclimatation. Dans un discours adressé à l'Empereur, qui assistait à la séance et qui a visité les différentes parties du jardin, M. Geoffroy-SaintHilaire a indiqué le double but de cet établissement, où l'agréable, a-t-il dit, doit être surtout la parure de l'utile. Le jardin sera ouvert au public dès après-demain.

Le prince Napoléon est de retour à Paris de l'excursion maritime qu'il vient de faire sur les côtes de la Grande-Bretagne, à bord de son yacht le Prince-Jérôme, commandé par M. le capitaine de frégate Georgette Dubuisson.

Les souscriptions recueillies à l'état-major de la garde nationale de la Seine, en faveur des chrétiens d'Orient, dépassent la - somme de 64,000 francs.

Le Constitutionnel fait ce matin l'oraison funèbre du malheureux Walker, qui a été pris et fusillé par les autorités du Honduras. « L'Amérique centrale, dit-il avec satisfaction, est enfin délivrée du boucanier qui venait périodiquement la troubler et porter la guerre chez elle dans un intérêt purement mercantile. » Après ce beau dé

me irrémissible aujourd'hui, et on le condamne avec d'autant plus d'énergie que c'est à peu près le seul.

M. GARCIN.

On lit dans le Mémorial de Lille :

Au milieu du deuil public que nous fait le sinistre combat de Castelfidardo, combat où la moindre gloire n'a pas été pour les vaincus, notre ville a son deuil particulier.

L'un de ses plus nobles enfants, le jeune Mizaël Lemesre de Pas, a succombé aux suites d'un éclat de mitraille qui l'avait atteint au bras, tandis qu'avec un petit nombre de ses camarades il chargeait les masses piémontaises.

Il est mort enseveli dans la plus pure et la plus sainte des gloires. Il est mort après avoir donné à la plus noble cause dont il avait embrassé la défense tous les genres de dévouement. Il ne s'était arrêté ni par sa jeunesse, ni par une santé délicate, ni par les séductions d'une position privilégiée, ni, plus encore, par sa tendre affection pour une mère vénérable et chérie à laquelle les tristesses du veuvage et l'éloignement habituel de ses autres enfants le rendaient plus grands sentiments, avait compris l'héroïsme de son fils et s'y était associée. Et si elle avait besoin d'espérer que son enfant lui serait rendu, elle avait en elle cette puissance de sacrifice à laquelle la foi sait élever le cœur d'une mère chrétienne et qui inclinait le sien à accepter le coup même le plus cruel pourvu que la mort de

nécessaire. Cette mère, familiarisée avec les

son fils ne fût pas inutile à la sainte cause à laquelle il s'était dévoué.

Ne doutons pas que cette généreuse prière n'ait été entendue et qu'elle ne soit exaucée. Ne doutons pas que ces nobles victimes qui sont tom ées n'aient une vertu expiatoire pour tant d'attentats qui se consomment en ce moment et qui effraient la conscience publique. Ce n'est pas vengeance mais miséricorde que crie ce sang si précieux dont nous avons à déplorer l'effusion et qui s'est offert comme holocauste à la justice

divine. Puisse-t-il écarter de nos têtes les maux

but, le vertueux journal, pour montrer la qui les menacent! Puissent de si grands exemples de vertu et d'abnégation ranimer dans tous qui l'ont récemment quittée pour se rendre les cœurs les sentiments de la justice et de la Rome.

vérité et défendre la société contre cette altéra- Le 97e de ligne, venant du camp de Châtion du sens moral qui semble l'envahir et qui lons-sur-Marne, est annoncé comme devant

deviendrait son plus terrible châtiment!

Et nous, comme catholiques, comme Français et comme Lillois, payons notre tribut de prières et de larmes à ceux qui ont si généreusement acquitté notre dette à l'égard de la grande cause de l'Eglise de Dieu, à cette cause qui reste invincible au milieu des défaites et des humiliations de ceux qui s'y dévouent. Que nos cœurs désolés mais fiers et reconnaissants s'unissent pour honorer la mémoire de ce jeune homme si pur, si doux, si modeste et si héroïque qui a apporté un nouveau lustre à sa famille et à notre cité, et qui a ravivé par l'éclat du martyre les souvenirs touchants et ineffaçables que son vertueux père y a laissés. - Kolb- Bernard.

arriver à Paris les 14 et 15 octobre courant; et le 103° venant de Lyon, comme devant arriver à la même destination, les 19, 20 et 22 du même mois.

On lit dans le Constitutionnel:

Les sous officiers du régiment de gendarmerie de la garde impériale ont repris avanthier, au Palais Royal, le service qu'ils faisaient précédemment auprès du prince Napoléon, service momentanément interrompu pendant l'absence de S. A. 1.

Pour tous les faits divers: M. GARCIN.

FAITS DIVERS

M. Albert Mayaud a été élu membre du conseil général du département des Deux-Sèvres pour le canton d'Argenton-Château.

- Hier, à huit heures précises du matin, un coup de canon a annoncé l'ouverture du tir national à Vincennes. Immédiatement la salle de tir a été envahie et le feu a commencé aussitôt. Beaucoup de tireurs, venus des départements, se sont logés à Vincennes pour ne pas perdre de temps.

La société des Carabiniers de SaintAmarin (Haut-Rhin) a fait don au tir national français d'une coupe en argent, d'une valeur de 260 francs, attribuée comme prix aux cibles pour armes de précision au plus haut point

dans une série de dix coups.

Ce prix sera disputé le 16 octobre et jours

suivants, selon le nombre des concurrents. Les deux séries de cinq coups, formées par cette série de dix coups, concourront pour les prix portés au programme général en même temps que pour la coupe offerte par la société des Garabiniers de Saint-Amarin.

- On lit dans le Moniteur:

Le ministre de l'Algérie et des colonies a quitté Bougie le 27 septembre après avoir visité Gouraya et divers établissements militaires. Il s'est dirigé le même jour sur Djijelly et Collo, où il a passé quelques heures, a couché le lendemain 28 à Philippeville, et est arrivé à

Bone le 29.

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Ce sont définitivement les 97 et 103 ré

Etude de la doctrine catholiquedans le Concile de Trente,

PAR LE R. P. NAMPON,

de la Compagnie de Jésus. - Paris, PoussielgueRusand.

Un grand écrivain, qui fut en même temps un éminent philosophe, le comte de Maistre, a dit quelque part: Les Papes n'ont besoin que de la vérité. Cela est plus vrai encore de l'Eglise catholique. Elle n'a réel lement besoin que d'être connue, dans la solidité de ses preuves, dans la pureté de sa morale et la sagesse de ses lois, pour captiver toute intelligence de bonne foi et ravir les cœurs que n'aveuglent pas cbstinément les préjugés ou les passions. Ses ennemis le savent bien. Aussi n'ont-ils pas de tactique plus familière que d'altérer ses croyances les plus augustes, de défigurer ses pratiques les plus saintes, pour les li vrer ainsi mutilées ou travesties à la risée d'abord, et bientôt à la haine des masses toujours faciles à prévenir et à tromper. Dans quel pays hérétique, par exemple, le peuple ne croit-il pas que les catholiques adorent les saints et les images, et achè tent, à prix d'argent, le droit de pécher aussi souvent et aussi grièvement que bon leur semble? etc.

Il était d'ailleurs plus facile aux réformateurs d'accréditer ces calomnies contre l'Eglise, que de fonder eux-mêmes un système de croyances qui pût résister à un examen sérieux ou soutenir une sincère discussion. Il suffit, en effet, pour défigurer la

giments d'infanterie de ligne, qui ont été désignés pour remplacer dans la garnison de Paris les 7o et 62 régiments de même arme, vérité et la rendre méconnaissable, d'une

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