Images de page
PDF
ePub
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][subsumed][merged small][subsumed][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][subsumed][merged small][subsumed][merged small][ocr errors][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][subsumed][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][subsumed][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][subsumed][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]

ROUTES

CHAPITRE PREMIER

HISTORIQUE. CONSIDÉRATIONS SUR LE TRACÉ DES ROUTES,

SUR LEUR PROFIL LONGITUDINAL ET TRANSVERSAL

Historique.

[ocr errors]

Les routes ont pris naissance avec les sociétés. Les tribus primitives, dans leurs déplacements continuels, ne voyagèrent pas longtemps au hasard et s'habituèrent à suivre les directions les plus commodes et les plus sures: les caravanes de l'antiquité parcouraient souvent des distances énormes, et établissaient des courants de circulation parfaitement définis.

Les routes, comme on l'a dit souvent, sont les artères d'un État ; c'est par elles en effet que s'échangent d'une province à l'autre les hommes et les produits, et que le mouvement et la vie se transmettent du centre d'un pays à ses extrémités. Les peuples intelligents ont compris bien vite quelle influence les routes pouvaient avoir pour leur bien-être, pour leur prospérité, pour leur défense contre l'ennemi.

Aujourd'hui encore, bien qu'en apparence reléguées au second rang par les voies de communication perfectionnées, les routes n'en sont pas moins une des causes de la prospérité des États, et, si l'on en excepte les pays où la densité des populations est encore trop faible, c'est d'après leur développement que se mesure surtout la richesse agricole d'une contrée.

Loin de diminuer l'importance des routes, les chemins de fer, en multipliant les transports dans des proportions que personne n'avait soupçonnées, l'ont encore augmentée ; une voie principale, une force de transport aussi puissante que les chemins de fer, exige des affluents innombrables, faciles à parcourir, qui lui amènent de toutes parts les produits du sol et de l'industrie.

Malgré le peu d'importance apparente du sujet, c'est une question capitale que de propager les bonnes méthodes de construction et d'entretien des routes; la plus légère amélioration se traduit immédiatement par une économie sur chaque

transport en particulier, et de ces économies accumulées résulte pour un pays comme la France un bénéfice considérable.

L'attention publique, que la fièvre des chemins de fer avait un peu détournée des routes, y reviendra forcément, et les expériences qui se poursuivent l'y invitent. Bien des départements, où la voirie est défectueuse, se lancent peut-être avec trop d'impatience dans la construction des chemins de fer à large voie; en agissant ainsi, on risque de mettre, comme on dit, la charrue avant les bœufs ; un fleuve ne grossit que par ses affluents; le fleuve, c'est le chemin de fer; les affluents, ce sont les routes et les chemins. C'est de ceux-ci qu'il faut s'occuper d'abord.

Leur importance [ne peut donc que s'accroître, et cet ouvrage, dans lequel nous nous proposons de passer en revue les mémoires publiés sur la matière depuis plus de quarante ans, ne saurait être dénué de quelque utilité.

EXAMEN DE LA VIABILITÉ DANS LES DIVERS ÉTATS

1° De la viabilité en France.

L'histoire de notre viabilité commence avec l'empire romain. On sait toute l'importance que ce peuple conquérant attachait à l'établissement de ces grandes voies magistrales destinées au transport rapide des armées.

Les voies romaines étaient construites avec une grande perfection et quelquesunes se sont conservées jusqu'à nos jours.

A la chute de l'empire romain et après l'invasion des barbares, les routes ne furent plus entretenues; la féodalité, loin de favoriser l'industrie des transports, l'entravait et la ruinait.

« Au septième siècle, dit M. Léon, ingénieur des ponts et chaussées, il n'y avait pas d'autres routes dans le royaume des Francs que celles qui avaient été établies par les Romains.

La reine Brunehaut les fit réparer, et les travaux de restauration exécutés par ses ordres, quoique très-imparfaits sans doute, en comparaison de ceux des premiers constructeurs, suffirent cependant pour assurer la viabilité pendant un grand nombre d'années. Les chaussées ainsi réparées ont conservé jusqu'à nos jours le nom de chaussées de Brunehaut. On en voit encore des portions assez considérables dans divers endroits, notamment dans le département du Nord, où il en existait plusieurs qui aboutissaient à Bavay.

Charlemagne, qui avait, comme les Romains, des armées nombreuses à transpo:ter rapidement à de grandes distances, cut besoin comme eux de maintenir les routes en bon état. Mais, sous les derniers rois de sa race, le régime féodal s'étant établi partout, il n'y eut plus aucun ensemble dans les soins donnés à l'entretien de la voirie. Chaque seigneur faisait réparer les chemins, comme il l'entendait, dans l'étendue de ses domaines, en imposant des corvées à ses vassaux. Le plus souvent il dédaignait de s'en occuper; quelquefois même il les détruisait, s'il trouvait un avantage momentané à entraver la circulation, soit dans un intérêt de défense, soit par tout autre motif. Aussi leur dépérissement fut-il très-rapide. L'état de la société au moyen âge n'exigeait pas d'ailleurs une grande perfection dans les voies de communication, L'usage des voitures pour le

« PrécédentContinuer »