Images de page
PDF
ePub
[blocks in formation]

SUR L'INSTRUCTION PUBLIQUE,

ET PARTICULIEREMENT

SUR

L'INSTRUCTION PRIMAIRE.

[ocr errors]

LIVRE QUATRIÈME.

Où l'on montre comment l'ordonnance du 29 février 1816 a été exécutée par rapport à tous les instituteurs primaires, et notamment par rapport aux Frères des Ecoles Chrétiennes.

CHAPITRE PREMIER.

Institution et pouvoirs de la Commission de P'Instruction publique.

Nous avons eu occasion de rappeler dans notre second livre l'ordonnance royale du 15 août 1815.

Par cette ordonnance, S. M. a maintenu

l'organisation des académies et tout le système universitaire, jusqu'à ce qu'enfin une loi définitive et complette statue sur l'instruction publique.

Une commission de cinq membres, nommés par le Roi (1), a été chargée d'exercer, sous l'autorité du ministre Secrétaire-d'Etat au département de l'Intérieur, les pouvoirs attribués au grand-maître et au conseil de l'Université, ainsi qu'au chancelier et au trésorier (art. 3).

Ainsi, comme nons l'avons dit précédemment, s'est conservée entière et sans altération ni diminution, l'action de la puissance publique sur tout le système de l'éducation nationale.

(1) Art. 8. Nous avons nommé et nommons membres de la Commission de l'instruction publique, les sieurs ROYER-COLLARD, conseiller d'Etat, président de la commission; CUVIER, conseiller d'Etat; le baron SYLVESTRE DE SACY, membre de l'institut; l'abbé FRAYSSINOUS, inspecteur-général des études; GUENEAU DE MUSSY, ancien inspecteur-général des études. Le sieur PETItot, inspecteur de l'Université de Paris, est nommé secré taire-général de la commission. (M. l'abbé FRAYSSINOUS a été remplacé depuis par M. l'abbé Eliçagaray, ancien recteur de Pau.)

[ocr errors][merged small][merged small]

COMME l'esprit moral et religieux qui avait guidé les chefs de l'Université depuis son institution, avait été franc et généreux sous Bonaparte, il est resté raisonnable et sincère sous Louis XVIII.

On a retrouvé dans tous les actes de la Commission de l'instruction publique le langage et les intentions du grand maître et du Conseil dont elle a recueilli l'héritage tout entier; pouvoirs et devoirs, zèle et dévouement, sagesse et modération, d'une part; et d'autre part, jalousies et détractions, injures, résistances, attaques furieuses de tous les partis.

Dès le premier mois de son établissement, elle

« PrécédentContinuer »