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et juger le fond? p. 599. -Voy. Jugement, et Récu

sation.

Cour de cassation. - Les exploits, dans les affaires de la compétence de la Cour de cassation, doivent-ils, à peine de nullité, être faits par les huissiers de cette Cour, dans le lieu où elle siége? p. 91.

COURS d'eau. Le trouble apporté à la possession annale d'un cours d'eau qui coule sur un chemin public peut-il donner lieu à l'action en complainte de la part de celui qui s'en 'sert, au passage, pour arroser sa propriété? p. 150.

CRÉANCIER. Voy. Débiteurs solidaires.

CURATEUR. Voy. Compromis.

D

DATE. Voy. Lettre de change.

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DÉBITEUR. Le débiteur d'une rente constituée avant le Code

peut-il aujourd'hui être forcé à la rembourser, s'il laisse écouler deux années sans en payer les arrérages? p. 705. DÉBITEURS solidaires. Le créancier qui décharge l'un de ses codébiteurs solidaires doit-il le garantir des poursuites exercées contre lui par les autres codébiteurs? p. 206. - Le débiteur déchargé de la solidarité reste-t-il tenu envers ses codébiteurs de ce qu'ils ont payé pour lui? ibid. DÉCLINATOIRE. Une partie peut-elle, après avoir saisi ellemême le tribunal civil, abandonner sa demande pour la porter devantle tribunal de commerce, bien que les choses ne soient plus entières, et que déjà il ait été rendu dans la cause un jugement interlocutoire? p. 463. -- Voy. Incompétence.

DÉFAUT faute de plaider. Voy. Jugement contradictoire. DÉFENDEUR. Dans le cas d'une action à diriger contre deux défendeurs, dont l'un est principal et l'autre secondaire, cette action peut-elle être indifféremment portée devant le tribunal du domicile de ce dernier ? p. 389. - Lorsque plusieurs demandes sont formées par plusieurs individus ayant des intérêts distincts, mais contre la même personne, devant le même tribunal et sur la même question, le défendeur est-il fondé à requérir la jonction des causes? p.551.

DÉGRADATIONS. Voy. Adjudicataire.

DÉLIT. VOY. Bois, Gardes nationaux, Libraire, et Maire. DÉMENCE. La preuve par témoins est-elle admissible pour constater l'état de démence du donateur à l'époque de la donation, quoique son interdiction n'ait été, rononcée que

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long-temps après, et qu'il ait passé, dans l'intervalle, plu-
sieurs autres actes non attaqués? p. 36.

DÉPENS. Des cohéritiers qui ont plaidé collectivement dans
une instancé où ils ont succombé doivent-ils les dépens
solidairement, quoique la solidarité ne soit pas exprimée
dans la condamnation? p. 168. - Est-ce violer l'art. 131
du Code de procédure, que de compenser les dépens entre
parties non parentes, lorsque le litige se réduit à un seul
chef de contestation? p. 300. - Voy. Appel, et Renvoi.

DÉPOSSESSION. Le propriétaire dépossédé par une adjudication
injuste et irrégulière a-t-il droit, contre le créancier ex-
propriant, à une indemnité, dans la proportion du préju
dice qu'il éprouve? p. 26.

DÉPỐT. Le dépôt volontaire d'une somme excédant 150 fr.
peut-il être prouvé par témoins devant les tribunaux cor-
rectionnels? p. 48. - Voy. Mandataire.

DERNIER ressort. Un tribunal de première instance peut-il
prononcer en dernier ressort sur la demande en rescision
ou en nullité de la vente d'un immeuble dont le prix, éva-
lué dans le cours de l'instruction, ou fixé dans le contrat,
n'excède pas 1,000 fr., si d'ailleurs le revenu de cet im-
meuble n'est déterminé ni en rente ni par prix de bail?
p. 601. - Voy. Rente en grains, et Retrait successoral.
DÉSAVEU. Voy. Enfant, et Huissier.

DESTINATION du père de famille. Voy. Passage.
DETTE. La reconnaissance d'une dette faite au bureau de
conciliation peut-elle être considérée comme un aveu judi-
ciaire? p. 678.

DISPOSITIONS rémunératoires. Voy. Domestique.
DOL-FRAUDE. Voy. Preuve testimoniale.

DOMESTIQUE. Un acte contenant des dispositions rémunéra-
toires en faveur d'une domestique est-il valable, alors
même qu'il a été fait sous seing privé? p. 696. - Dans
tous les cas, son exécution pendant plusieurs années suf-
firait-elle pour le mettre à l'abri de toute critique? ibid.

DOMICILE elu. L'acte d'appel signifié au domicile élu dans le
commandement préalable à la saisie-exécution est-il nul?
p. 383. La faculté accordée par l'art. 584 du Code de
procédure civile, de faire la signification des actes d'appel
à ce domicile, doit-elle être restreinte à l'appel des jugemens
rendus sur les incidens occasionés par les poursuites qui
ont suivi le commandement? ibid. - Voy. Assignation?

DOMICILE marital. Voy. Femme.

DONATAIRE. Le donataire est-il recevable à se pourvoir par

tierce opposition contre le jugement qui a prononcé l'in-
terdiction du donateur, antérieurement à la donation?
p. 36.

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EAU. - Voy. Cours d'eau.

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ECROU. Lorsque l'acte d'écrou ne fait pas mention qu'il a été

laissé copie au débiteur, tant du procès verbal d'empri-
sonnement que de l'écrou, peut-on y suppléer par un acte
séparé, signifié après l'incarcération? p. 273.

EMANCIPATION. La mère remariée qui a perdu la tutelle de sa
fille du premier lit, pour n'avoir pas rempli la formalité
prescrite par l'art. 395 du Code civil, a-t-elle perdu par-
là même le droit de l'émanciper? p. 286.

EMIGRÉ. Voy. Enfans.

EMPHYTÉOTE. L'emphytéote obligé par son bail de payer, à
l'acquit du bailleur, différentes redevances inhérentes au
fonds, et supprimées depuis comme féodales, profite-t-il,
exclusivement au propriétaire, de la suppression de ces
redevances? p. 505.

EMPRISONNEMENT. Le pouvoir spécial que l'art. 556 du Code

de procédure civile exige pour l'exercice de la contrainte

par corps est-il prescrit à peine de nullité, de telle sorte

que, si l'huissier n'en est pas porteur, l'emprisonnement

doive être annulé? p. 606. - Voy. Ecrou, Jugement, et

Référe.

ENDOSSEMENT. Voy. Lettre de change.

ENFANT. L'enfant qui a pour lui le titre et la possession ap-

parente de l'état de fils légitime est-il dispensé de rapporter

l'acte de célébration du mariage de ses père et mère, lors-

que l'un d'eux est encore vivant? p. 303. - Après le dé-

cès du mari, ses collatéraux peuvent-ils attaquer l'état

d'un enfant né constant le mariage, élevé et traité dans la

maison conjugale comme enfant légitime, sur le prétexte

que l'acte de naissance est irrégulier, parce qu'il ne dési-

gne pas le père sous ses véritables noms? p. 315. - Ces

héritiers, à l'effet d'établir que l'enfant n'est pas celui du

mari, peuvent-ils être admis à prouver l'impuissance pré-

tendue de ce dernier? ibid. - L'ancienne législation fixait-

elle un délai fatal pour le désaveu d'un enfant? p. 443.

La déclaration de paternité, faite par l'accoucheur dans

l'acte de naissance, mais hors la présence et sans la participa-
tion du mari, est-elle une preuve suffisante de la légitimité
d'un enfant? ib. - La détention du mari, jointe au dérégle-
ment de mœurs notoire de la femme, suffit-elle pour auto-
riser le désaveu? ib. - Des enfans sont-ils recevables à de-
mander la rectification de l'acte de naissance de leur mère,
après son décès? 487. - Un émigré amnistié est-il rece-
vable dans sa tierce opposition à des jugemens rendus con-
tre sa femme pendant son absence, et qui leur attribuent
pour fils un enfant qu'elle a désavoué et que lui-même

ENFANT naturel. Les dispositions prohibitives de l'art. 537

du Code civil, relatives aux effets de la reconnaissance faite

par un époux, pendant le mariage, de l'enfant naturel

qu'il aurait en avant, s'appliquent-elles à celle qui aurait été

faite après sa dissolution, dans le cas où il existerait des

enfans légitimes? p. 11. La reconnaissance de l'enfant

naturel faite, après la loi du 12 brumaire an 2, devant un

juge de paix, doit-elle être réputée authentique? ibid.

Est-elle valable, et doit-elle être considérée comme l'effet

d'une volonté libre, lorsqu'elle a été faite dans les temps

orageux de la révolution, à la suite d'une citation en con-

ciliation donnée par l'enfant naturel à son père, et lorsque

celui-ci l'a révoquée par son testament? ibid. - L'adop-

tion d'un enfant naturel légalement reconnu, faite depuis

la promulgation du Code civil, est-elle valable? 293. -

L'enfant naturel légalement reconnu doit-il imputer le don

ou le legs qu'il a reçu de son aïenl, sur la part qui lui re-

vient dans la succession de son père? p. 574.

ENQUÊTE. L'augmentation de délai ordonnée par l'art. 1033
du Code de procédure civile s'applique-t-elle aux assigna-
tions en matière d'enquête dont parle l'art. 261 du même
Code? p. 577. V. Appel.

ENREGISTREMENT. Les jugemens en matière de droits d'enre-
gistrement sont-ils nuls, lorsqu'il ne résulte pas de leur
contexte la preuve qu'ils ont été rendus sur le rapport de
l'un des juges du tribunal? p. 268. - Peut-il être suppléé
à cette preuve par un certificat extrajudiciaire délivré par
le président? ibid. - Lorsque, par un contrat de maria-
ge, il est fait donation à l'un des futurs époux, par son
père ou sa mère, 'd'une somme déterminée, payable, soit
en argent comptant, soit en immeubles, au choix du do-
nateur, la donation doit-elle, pour la liquidation du droit
d'enregistrement, être considérée comme mobilière plutôt.
que comme immobilière? p. 350. - La Régie a-t-elle,
pour le paiement des droits d'enregistrement dontest pás-
sible un jugement par défaut ou un jugement contradic-
toire attaqué par appel, une action directe contre la par-
tie condamnée? p. 519. - Des droits d'enregistrement
perçus en vertu d'une loi sont-ils restituables d'après un
avis du conseil d'Etat, qui a déclaré qu'elle n'en autorise
pas la perception? p. 619. - Voy. Juges, et Ratification.
ENREGISTREMENT (Receveur d'). Voy. Expropriation forcée.
EPOUX. Peut-on regarder comme un avantage indirect, pro-
hibé par le Code civil, la convention matrimoniale qui,

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