DISCIPLINE DE L'ÉGLISE PAR LOUIS THOMASSIN Prêtre de l'Oratoire NOUVELLE ÉDITION, REVUE, CORRIGÉE ET AUGMENTÉE PAR M. ANDRÉ Curé de Vaucluse, docteur en droit canonique, membre de plusieurs sociétés savantes DES DIVERSES RÈGLES MONASTIQUES QUI ONT EU COURS EN FRANCE ET AILLEURS, I. Diverses règles et leurs divers auteurs. II. La règle de saint Césaire, supplément de celle de saint Augustin. III. De celle de saint Cassien; que Cassien était Français d'origine; son double monastère à Marseille. IV. Pourquoi les règles des religieuses ont été les premières. V. De la règle de saint Colomban; combien elle eut de cours en France. VI. VII. Elle succéda à celles de Cassien et de saint Basile, et servit à réformer l'état monastique. VIII. La règle de saint Benoit. Son excellence. On la joint à celle de saint Colomban. La règle de saint Donat. IX. Les moines ne faisaient point encore de congrégations ni d'ordres différents. Ce n'était qu'un corps, comme tous les ecclésiastiques ne faisaient qu'un corps et un ordre. XII. XIII. En Italie elle a eu encore plus de crédit, mais saint Grégoire, pape, ne s'y dévoua jamais, ni ses monastères, ni ses disciples, à l'exclusion des autres règles. XIV. La règle de saint Benoît l'a emporté par sa sage condescendance. XV. Saint Grégoire avait été moine et fondateur de plusieurs monastères, sans s'attacher à aucune règle à l'exclusion des autres. La règle de saint Benoit fort respectée dans l'Angleterre. Si Bède s'y était dévoué. Si Maur et Augustin portèrent la règle de saint Benoît en France et en Angleterre. XVI. De l'Espagne. I. Les règles de saint Césaire, de saint Aurélien, de saint Colomban, de saint Benoît ont X. XI. Tous nos moines français ne devinrent bénédictins, été quelquefois nommées en traitant les matières précédentes, et il ne nous a point encore que parce qu'ils s'attachèrent tous à la règle de saint Benoît, comme la plus achevée. TH. TOM. III. 1 |