Granville 35 sur 126, La Haye-Pesnel 20 sur 72, Pontorson 34 sur 122, St-James 35 sur 125, Sartilly 29 sur 105, Villedieu 28 sur 100. Arrondissement de Cherbourg. - Beaumont 33 hommes sur 118 portés sur la liste, Cherbourg 41 sur 148, Les Pieux 28 sur 102, Octeville 47 sur 169, St-Pierre-Eglise 40 sur 144. Arrondissement de Coutances.-Bréhal 35 hommes sur 126 portés sur la liste, Cerisy-la-Salle 32 sur 114, Coutances 31 sur 111, Gavray 35 sur 128, La Haye-du-Puits 50 sur 180, Lessay 42 sur 150, Montmartin-sur-Mer 33 sur 120, Périers 34 sur 123, St-Malo-de-la-Lande 28 sur 103, St-Sauveur-Lendelin 31 sur 112. Arrondissement de Mortain. Barenton 21 hommes sur 75 portés sur la liste, Isigny 17 sur 62, Juvigny 17 sur 61, Le Teilleul 18 sur 65, Mortain 21 sur 76, St-Hilaire-du-Harcouet 32 sur 116, St-Pois 22 sur 80, Sourdeval 25 sur go. Arrondissement de Saint-Lo. - Canisy 32 hommes sur 116 portés sur la liste, Carentan 32 sur 114, Marigny 22 sur 81, Percy 30 sur 107, St-Clair 28 sur 103, St-Jean-de-Daye 29 sur 105, St-Lo 31 sur 112, Tessy 27 sur 96, Torigni 35 sur 128. Arrondissement de Valognes. - Barneville 26 hommes sur 94 portés sur la liste, Bricquebec 32 sur 114, Montebourg 31 sur 111, Quettehou 50 sur 179, Ste-Mère-Eglise 37 sur 135, St-Sauveur-le-Vicomte 33 sur 118, Valognes 38 sur 139. RÉSUMÉ De la dernière liste électorale et du jury. La liste électorale pour 1840, close le 16 octobre 1839, comprend dans le 1er arrondissement 491 électeurs ; dans le 2e 364 Le nombre des jurés non électeurs est de 202. MÉTÉOROLOGIE. Résultat des observations météorologiques comparées à Cherbourg. et à Paris, pendant l'année 1838, à midi. Température. La température moyenne de l'année a été en degrés centigrades: A Paris.... A Cherbourg. 11,90. Le plus grand abaissement, à Paris, a été de 19, le 20 janvier; maximum de la journée 11,5, baromètre à midi 758, vents au S-E, ciel beau. Dans la même journée, à Cherbourg, le thermométographe a donné pour minimum -8, et pour maximum - 2,5,, le baromètre à midi 754, vents au S., ciel beau. Le plus grand abaissement, à Cherbourg, a été de 8,5, le 19 janvier; maximum de la journée-3,5, baromètre 752, vents au S., soleil nuageux. A Paris, le même jour, minimum 17,6, maximum 10,8, baromètre 752, N.-O., ciel vaporeux. vents au La plus grande élévation du thermomètre, à Paris, a été de 34,3, le 13 juillet; minimum de la journée 18, baromètre 755, vents au S.-O., soleil nuageux. Le même jour, à Cherbourg, le maximum a été de 24,5, le minimum de 15,5, le baromètre à 753, les vents au N., le soleil nuageux. La plus grande élévation, à Cherbourg, a été de 26,5, le 28 août; minimum de la journée 15, baromètre 755, vents au S., soleil nuageux. A Paris, le même jour, maximum 26, minimum 14,3, baromètre 758, vents au N.-Est, soleil nua geux. Nombre de jours en janvier, février et décembre pendant lesquels le thermomètre a été à o et au-dessous à midi : à Paris, 29; à Cherbourg, 8. Nombre de jours en mars, avril et novembre pendant lesquels le thermomètre a été à 12° et au-dessus à midi à Paris, 18; à Cherbourg, 8. Nombre de jours de mai à octobre pendant lesquels le thermomètre a été à 18° et au-dessus à midi; à Paris: 124; à Cherbourg, 130. + Nombre de minima à o et au-dessous en janvier, février et décembre à Paris, 57; à Cherbourg, 34. : Idem en mars, avril et novembre à Paris, 14; à Cherbourg, o. Nombre de maxima à 20° et au-dessus, de mai à octobre: à Paris, 96; à Cherbourg, 74. Baromètre, avec réduction à 0 de température. Hauteur moyenne, à Paris, 0,7543. à Cherbourg, 0,7537. Le plus grand abaissement, à Paris, a été de 729, le 24 février, temps pluvieux, vents au S.-E, thermomètre à midi, 11. Le même jour, à Cherbourg, il était à 724, ciel nuageux, vents au S., thermomètre à 8,4. C'est aussi le minimum de l'année à Cherbourg. Le maximum, à Paris, a été de 770, le 10 septembre; vents de N.-E., soleil sans nuages, thermomètre extérieur à 15°. Le même jour, à Cherbourg, 769; vents au N.-E., soleil sans nuages, thermomètre à 10o. Le maximum, à Cherbourg, a été également de 770, le 29 mars; vents d'E., soleil sans nuages, thermomètre à 7,5. Le même jour, à Paris, 768; vents de N., ciel nuageux, thermomètre à 10o. AGRICULTURE. COURSES DE CHEVAUX, Courses de Cherbourg. L'année dernière, un de nos collaborateurs, M. Ephrem Houël, ne craignit pas de signaler dans notre recueil une cause de ruine pour les courses de Cherbourg. Nous ignorons s'il a vu juste, mais l'année 1839 a paru justifier ses prévisions. Le compte-rendu suivant, que nous empruntons au Phare de la Manche, ne laisse aucun doute sur la décadence très-sensible des courses de chevaux à Cherbourg. » Les courses de Cherbourg en 1839 ont eu lieu le samedi 10 et le dimanche 11 août, au moment de la basse mer. L'hippodrome était établi, comme les années précédentes, sur la plage des Mielles. Le beau temps dont on a joui pendant ces deux jours avait encore attiré un grand nombre d'étrangers. Le dimanche, principalement, une partie de la population de la ville s'était rendue sur la grève et se pressait aux abords de l'hippodrome la terrasse des bains et toute la laisse de basse mer jusqu'à l'extrémité du cirque étaient couvertes de monde. Malgré cette affluence de curieux, les courses ont été tristes et monotones. Il y avait peu de concurrents. Tout le monde s'y est passablement ennuyé. >> » Nous le disons à regret, mais c'est un fait malheureusement trop réel: ces courses, loin de prendre de la vigueur et de l'essor avec le temps, s'étiolent et déclinent tous les ans. » Cette décadence ne saurait étonner personne, même parmi ceux qui la déplorent le plus; la cause en est connue, et nous l'avons signalée plus d'une fois; nous en avons dit les motifs dès l'année dernière. » Il est à regretter pourtant qu'une institution qui pouvait avoir de l'avenir, qui pouvait exciter l'émulation et encourager le zèle de l'élève chevaline dans nos campagnes, végète ainsi sans donner aucun des heureux résultats qu'elle aurait pu produire. Courses de la Meauffe (près Saint-Lo). Nous emprunterons au Journal de la Manche le compte-rendu des courses de la Meauffe. C'est un extrait de son n° du 24 juillet 1839. » L'utilité des courses de chevaux, long-temps contestée, n'est plus l'objet du moindre doute, et si quelques esprits étroits et prévenus s'obstinent encore à nier leurs résultats avantageux, leur influence puissante, et ne veulent y voir qu'un spectacle offert à la curiosité publique, qu'un amusement coûteux et puéril, leur opinion surannée, leur critique sans portée, n'obtiennent aucun crédit, n'excitent aucune sympathie (1). Aussi voyons-nous chaque jour de nouvelles sociétés s'instituer, de nouveaux hippodromes s'établir dans beaucoup de localités et de nombreuses courses se fonder, non seulement en France, mais dans les pays voisins où, tout comme chez nous on a reconnu que les courses de chevaux étaient le plus grand encouragement qu'on pût offrir à l'élève du noble animal, inséparable auxiliaire de l'homme dans un si grand nombre de circonstances de sa vie laborieuse, industrielle, guerrière ou de plaisirs. » Parmi les départements qui les premiers ont compris tous les avantages de l'institution des courses de chevaux, celui de la Manche doit être placé en première ligne. Dès long-temps compté parmi ceux qui accordaient le plus d'encouragement à l'élève des grands animaux domestiques, il a voulu joindre aux primes distribuées chaque année, des prix de courses au trot et au galop. Le premier essai qui a eu lieu en 1838 ayant parfaitement réussi, de nombreux souscripteurs sont venus se réunir aux fondateurs d'une Société dont le but est le bien public. De nouveaux prix ont été créés, S. A. R. le duc d'Orléans, toujours disposée à s'associer à tout ce qu'elle croit bon et utile, a bien voulu mettre une somme de 500 f. à la disposition de la société; et M. le Ministre du commerce et de l'agriculture s'est empressé d'accorder aussi une somme de 1000 f. pour former un prix affecté aux chevaux et aux juments de 3 ans, attelés par paires sur des voitures à quatre roues. De son côté, son collégue, M. le Ministre de l'intérieur, a donné à la Société des courses de Saint-Lo l'autorisation nécessaire pour sa constitution légale et définitive; tout doit donc donner la certitude du succès et d'un avenir prospère, si surtout l'union règne parmi les hommes qu'un même sentiment doit animer, un même but réunir ! » Nous venons d'assister à la première journée des courses par lesquelles la réunion de la seconde année vient de s'ouvrir, et nous allons essayer de rendre compte des luttes auxquelles (1) Lors de la dernière discussion sur le budget des haras, M. Auguis ayant demandé la suppression du chapitre relatif aux courses, a excité les murmures. et l'hilarité de la chambre. |