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MODERNE,

Ου

GALERIE HISTORIQUE,

CIVILE, MILITAIRE, POLITIQUE, LITTÉRAIRE

as in

ET JUDICIAIRE,

morts

CONTENANT les portraits politiques des Français de l'un et de l'autre sexe,
ou vivans, qui se sont rendus plus ou moins célèbres depuis le commencement de
par leurs talens, leurs emplois, leurs malheurs,
la révolution jusqu'à nos jours,
leur courage, leurs vertus ou leurs crimes.

DEUXIÈME ÉDITION,

REVUE, CORRIGÉE, CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE, ET ORNÉE DE CENT
CINQUANTE PORTRAITS EN TAILLE-DOUCE,

A laquelle on a ajouté un Précis historique de tous les événemens qui se sont succédés
depuis la convocation des Notables jusqu'au rétablissement de Sa Majesté Louis XVIII

sur le trône de France.

Nihil offensæ vel gratiæ dabitur.

SENEC.

TOME SECOND.

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PARIS,

ALEXIS EYMERY, LIBRAIRE, RUE MAZARINE, NO 30;

DELAUNAY, PALAIS ROYAL,

GALERIE DE BOIS;

ET A MONS, CHEZ LEROUX, LIBRAIRE.

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MODERNE.

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DUFORT (André), membre du gers, dont il développa les dispositions.

corps législatif et député de la Gi-
ronde, etc., né le 30 juillet 1759.

Il était avocat et procureur du roi aux eaux et forêts à l'époque de la révolution, et se trouvait conseiller de préfecture à Bordeaux lorsqu'il fut proposé par le département de la Gironde et admis par le sénat en 1808 au corps législatif. Il y parla rarement dans les années qui ont précédé la restauration; mais la session de 1814 lui fournit l'occasion de développer ses talens et ses vues patriotiques. Les pro'jets de loi sur le budjet de 1815, l'aliénation des foréts nationales, la prohibition absolue des fers étrangers, les douanes, la taxe sur le sel, les dettes contractées par le roi en pays étranger et diverses autres matières, furent l'objet de ses discussions et de ses ob-. servations lumineuses. Le département de la Gironde lui témoigna de

nouveau

sa confiance en le nommant en août 1815 à la chambre des députés, où il vota constamment dans le système de la modération pendant la session de 1815-1816.

DUFOUGERAIS (Benjamin-François Ladouëpe), baron, membre de la chambre des députés, etc., né le 9 décembre 1766.

Propriétaire dans le département de la Vendée, où son père et son oncle ont péri pendant les guerres civiles qui ont ravagé cette belle contrée, il fut nommé en 1811 président du collége électoral de l'arrondissement de Bourbon Vendée qui le proposa comme candidat pour le corps législatif, auquel il fut appelé le 19 juillet de la même Le 6 juin 1814, il y fit partie mission chargée de proposer égiemen, et fut le rapporteur de oi sur l'importation des fers étran

an

16

T. II.

En décembre il fit hommage à la chambre du recueil de poésies de François (de Neufchâteau), et en fit ordonner le dépôt à la bibliothèque. Le roi par une faveur particulière lui conféra le titre de baron héréditaire, en récompense du dévouement de son père et de sou oncle qui montèrent tous deux à l'échafaud en 1793 et 1794, et il fut en. outre nommé le 26 juillet 1815, président du collége électoral de son arrondissement, puis élu député du département de la Vendée à la chambre dissoute par l'ordonnance du 5 septembre

1816.

DUFOUR (G.-J.), général de division, commandeur de la légion d'honneur, etc., né le 15 mars 1758 à SaintSeine en Bourgogne.

Il entra au service dans le régiment de Nivernois où il devint fourrier, et passa ensuite dans l'administration de la marine à Rochefort. Devenu major de la garde nationale de cette ville au commencement de la révolution, il partit bientôt pour la frontière à la tête d'un bataillon de volontaires de la Charente, faisait partie de la garnison de Verdun lorsque cette ville se rendit aux Prussiens, et fut un des officiers qui refusèrent de signer la capitulation. II concourut encore avec son bataillon à la prise de Namur et à la conquête de la Belgique, et fut blessé à la bataille de Nerwinde. Nommé général de brigade en floréal, il fut employé dans la Vendée, remporta plusieurs avantages sur Charette dans le Bocage, et fut encore blessé à Montaigu. II passa quelques temps après à l'armée du Rhin, fut fait prisonnier par les Autrichiens le 24 septembre 1795, après avoir reçu de nouveau plusieurs blessures, puis échangé contre le général

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