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clergé, ainsi que quelques personnes invitées avaient été admis à assister à cette imposanto cérémonie.

(L'Aigle.)

NOUVELLES ET FAITS DIVERS

Les courriers sont en ce moment arrêtés en France sur beaucoup de points par l'amoncellement des neiges qui obstruent les routes. Des dépêches à destination de Paris peuvent donc avoir éprouvé quelques retards, mais le Gouvernement ne néglige rien pour rétablir et assurer partout les communications, et ces retards ne seront qu'accidentels.

Le Courrier de l'Ain raconte un acte de charité dont il ne nomme pas l'auteur, par égard pour sa modestie, mais qui est trop honorable pour que nous le passions sous silence :

« Il y a quelque temps, dans une commune voisine de Bourg, trois ménages, à qui le travail fournissait le pain de chaque jour, avaient tout perdu dans un incendie. Mobilier, linge, provisions d'hiver, tout avait été consumé. Le curé, qui des premiers s'était rendu sur le lieu du sinistré, s'empressa avec l'autorité de concourir à le réparer et de provoquer la charité de ses paroissiens. Malgré les secours empressés de la bienfaisance, il restait encore beaucoup de détresse à soulager dans une famille où, entre quatre murs noircis par la fumée, ét sur la paille sans lit, se trouvent un père déjà vieux et cinq enfants. Frappé du dénûment des incendiés, le bon prêtre retourne chez lui, démonte un de ses lits, le charge, bois, paillasse, matelas, draps et couvertures, sur la charrette qu'il avait empruntée à son voisin, et la fait conduire par la fille même de l'incendié, qui était à l'école. On arrive: personne ne se trouve à la maison: le père est allé gagner une journée, la mère était aux champs. Mais la clef est à la porte du logis, le curé décharge son lit, l'établit lui-même dans un coin de la chaumière vide; puis, se hâtant de sortir, referme la porte, pose la clef sous le seuil et retourne à l'église joindre à sa bonne action la prière pour ses pároissiens. »

Magasin spécial de Thés de choix, à prix très-modérés; Chocolat fabriqué à froid. Maison Caron, 8, rue de la Bourse.

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L'un des Propriétaires-Gérants, CHARLES DE RIANCEY.

PARIS. - DE SOYE ET BOUCHET, IMPRIMEURS, 36, RUE DE SEINE.

SAMEDI 7 JANVIER 1854.

L'AMI DE LA RELIGION

(N° 5629.)

ROME

SANCTISSIMI DOMINI NOSTRI PII, DIVINA PROVIDENTIA, PAPE IX ALLOCUTIO

HABITA IN CONSISTORIO SECRETO, DIE 19 DECEMBRIS 1853 (1).

(2a article.)

Veruntamen conceptam inde lætitiam perturbari magnopere sensimus ex acerbissimis malis, queis Religionem sanctissimam per Septentrionales quasdam ditiones accepimus conflictari. Atque ut hic de una tantum loquamur, præterire silentio non possumus quod cum ditionis ejusdem Gubernium Nostro et Apostolicæ Sedis apud Imperialem Vindobonensem Aulam Nuntio significasset, delaturum se ad hanc ipsam Sedem expostulationes suas, neque præstitit, neque ab Ecclesia divexanda temperavit; quin etiam sacros Ministros ab officio suo discedere detrectantes partim pecunia mulctavit, partim etiam in vincula conjecit. Quibus in asperitatibus tum Cleri ferme universi tum sacrorum Antistitum, ac potissimum Friburgensis, qui ceteris præivit exemplo, mirifice eluxit invictum animi robur et firmitas. Is enim propositum habens reddere Cæsari quæ Cæsari sunt, et quæ Dei Deo, neque minis fractus, nec periculorum metu deterritus est quin Ecclesiæ jura, et pastoralis officii partes strenue tueretur. Eximiam hanc in Ecclesiæ causa sustinenda constantiam dum meritis extollimus laudibus, Venerabilem ipsum Fratrem Friburgensem Antistitem, ejusque fortitudinis socios hortamur, ut ne abjiciant animum, sed confortentur in virtute Domini, qui Ecclesiæ suæ quovis tempore pollicitus est adfuturum, quique bonum certamen certantibus coronam paravit et palmam. Ceterum, quod cum gentium Apostolo docuit semper Ecclesia,

(1) Allocution de N. S. P. le Pape Pie IX, tenue dans le consistoire secret du 19 décembre 1853.

Nous regrettons, hélas! que notre joie soit troublée par les cruels malheurs dont Nous apprenons que notre très-sainte religion souffre dans certaines contrées septentrionales. Et, pour ne parler que d'une seule, Nous ne pouvons passer sous silence que son gouvernement, après avoir signifié au Nonce du Saint-Siége près la cour de Vienne qu'il porterait ses réclamations à ce même siége, non-seulement 'ne l'a point fait, mais encore n'a point cessé de tourmenter l'Eglise; bien plus, il a condamné à l'amende ou jeté en prison les ministres sacrés qui refusaient de s'écarter de leur devoir. Dans ces extrémités a éclaté merveilleusement l'invincible force d'âme et la constance du clergé presque en entier, des saints pontifes et surtout de l'Archevêque de Fribourg, qui leur a donné à tous l'exemple. Résolu à rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, ni les menaces, ni la crainte des dangers ne l'ont empêché de défendre courageusement les droits de l'Eglise et de remplir les devoirs de la charge pastorale. Tout en exaltant avec de justes louanges cette admirable constance à soutenir la cause de l'Eglise, Nous exhortons Notre Vénérable Frère l'Archevêque de Fribourg et les compagnons de son courage à ne point se laisser abattre, mais à puiser de nouvelles forces dans la vertu du Seigneur, qui a promis à son Eglise de l'assister en tout temps, et qui a préparé la palme et la couronne pour ceux qui combattent le bon combat. Du reste, cette doctrine que l'Eglise a toujours enseignée avec 「Apôtre des nations, qu'il faut obéir aux autorités supérieures, Nous la tenons et Nous l'enseignons, et avec Nous les Evêques la tiennent et l'enseignent. Mais si quelque ordre

L'AMI DE LA RELIGION - T. CLXIII.

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:

parendum scilicet esse potestatibus sublimioribus, id Nos et catholici Nobiscum Antistites et tenent, et docent; at vero si contra divinas leges, et sacrosancta Ecclesiæ juraa divino Auctore illi tradița imperatum aliquid sit, obediendum esse Deo magis quam hominibus, id exemplo ipse suo confirmavit Apostolus, id Nos cum sacris Ecclesiæ pastoribus et docemus, et inculcamus.

Acerba hæc sunt, Venerabiles Fratres, et ad animi Nostri curam longe molestissima; sed enim non minus sollicitos Nos habet atque anxios per Orientales Indias Ecclesiæ conditio. Scitis profecto Prædecessores Nostros, eorumque Nos exempla sequtos in disjunctissimis illis regionibus, prout, temporum ratio ferebat, per sacros Antistites Vicarios Apostolicos renunciatos, perque Evangelicos operarios pastorali fidelium regimini consuluisse. Atque suborti sunt perditi homines, qui sua quærentes non quæ Jesu Christi, et vanissimas prætexentes causas ad incautos decipiendos a legitimorum pastorum subjectione catholicam plebem subducere niterentur. Id ubi comperimus, et paternis adhibitis monitis, et inanibus refutatis argumentis, quibus dissidium illud suum tueri contenderent, non destitimus a nefario consilio deterrere catholicæ unitatis perturbatores. Quos cum in proposito pertinaces nosceremus, serperetque malum quotidie magis, datis aliis Apostolicis Literis, ad saniora illos consilia revocare iterum conati sumus, primarios vero schismatis fautores, nisi intra certum tempus resipuissent, Apostolicæ auctoritatis gladio a corpore Ecclesiæ abscidimus, et a fidelium communione segregatos prorsus habendos esse palam declaravimus. Ex quo illud boni sumus consequti, ut non mediocris pars christianæ plebis seditiosorum fallacias agnoscens se ad legitimorum Antistitum auctoritatem fidemque contulerit. Utinam vero qui

est donné en opposition aux lois divines et aux saints droits de l'Eglise, transmis par son divin Auteur, il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes : l'Apôtre lui-même a confirmé ce devoir par son exemple, et avec les saints Pasteurs de l'Eglise, Nous l'enseignons et Nous Nous efforçons de le graver dans les cœurs.

Ces événements sont cruels, Vénérables Frères, et préoccupent vivement Notre esprit; mais la condition de l'Église dans les Indes Orientales ne Nous donne pas de moindres tourments: vous savez assurément que Nos Prédécesseurs, et Nous, à leur exemple, Nous avons pourvu au gouvernement des fidèles, ainsi que le demandaient les circonstances, par des Vicaires Apostoliques et des ouvriers Évangéliques. Or, des hommes perdus ont surgi, qui, cherchant leur intérêt et non celui de Jésus-Christ, et mettant en avant les raisons les plus vaines pour tromper les imprudents, s'efforcent de soustraire le peuple catholique à la soumission de ses pasteurs légitimes. Aussitôt que Nous en eùmes connaissance, après avoir employé les avertissements, après avoir réfuté les misérables arguments par lesquels ils essayaient de justifier leur scission, Nous n'avons pas cessé de détourner de leur mauvais dessein ces perturbateurs de l'unité catholique. Lorsque Nous les vimes persévérer opiniâtrement, et que le mal s'étendait chaque jour davantage, Nous essayames encore par une nouvelle Lettre Apostolique de les rappeler à de meilleurs conseils, et Nous retranchâmes du corps de l'Église avec le glaive de l'autorité apostolique les principaux fauteurs du schisme, les déclarant publiquement tout à fait séparés de la communion des fidèles, si dans un temps fixé ils ne venaient à résipiscence. Nous avons obtenu par cet acte cet heureux résultat qu'une grande partie du peuple chrétien, reconnaissant les supercheries des séditicux, est rentrée sous l'autorité et dans la Foi des Pasteurs légitimes. Plaise à Dieu que ceux qui persévèrent encore dans ce détestable schisme, surtout ceux qui sont revêtus de quelque dignité, veuillent écouter Notre voix; plaise à Dieu qu'il Nous soit donné de ramener ce troupeau égaré dans l'unique bercail, hors duquel on ne peut in pravo adhuc dissidio persistunt dignitate præsertim aliqua insigniti audientes esse velint vocibus Nostris, utinam concessum Nobis sit aberrantem illum gregem in ovile unicum reducere, extra quod nequit reperiri salus. Hac tamen de re, Venerabiles Fratres, alia erit fusius apud Vos loquendi occasio. Gravissimam enim causam esse intelligitis, in qua incolumitas nititur animarum, quæque idcirco plurimum mentis, concilii, curarum exposcit. Interim hoc profitemur, nunquam Nos defuturos officio Nostro, atque adeo studiose executuros quidquid implorato sapientiæ cœlestis auxilio ad avertendam grassantis schismatis luem, populosque ad unitatem catholicam revocandos opportunum noverimus et salutare.

Alia etiam Nobis accessit doloris causa ex infelici exitu sacræ Missionis, quam Ven. Frater Vincentius Episcopus Arcadiopolitanus auctoritate Nostra suscepit ad Principem de Haiti in insula ejusdem nominis apud Americam. Haud facile dixerimus, quanto religionis studio memoratus Antistes injunctum sibi munus explere sategerit; verum quum dicto Principi, ejusque Gubernio falsa insedisset opinio de Ecclesia Christi sacrisque expeditionibus ad animarum tantum lucra susceptis, cumque magna illius Cleri pars ad severiorem vitæ disciplinam, quæ sacrum ministerium deceat, revocari iniquo animo ferret, hinc præclarus idem Antistes irritos prorsus dolens labores suos post impetratam a Nobis veniam coactus est excusso pedum pulvere a regione illa discedere. Gravissima sane, ac nunquam satis deploranda religioni mala inferuntur a quibusdam Ecclesiasticis viris, qui nimis facile a propiis diœcesibus dimissi quasdam petunt Americæ regiones, ibique ob sacrorum Ministrorum necessitatem facile excipi solent nullo doctrinæ ac probitatis experimento, ac proinde aliis plane rebus student, quam hominibus ad veram fidem adducendis.

trouver de salut. Mais, Vénérables Frères, une autre occasion se présentera de vous entretenir plus longuement à ce sujet. C'est une cause grave, vous le comprenez, que celle où il s'agit du salut des âmes, et qui, pour cette raison, demande beaucoup d'attention, de prudence et de soins. Cependant, Nous le déclarons, Nous ne faillirons jamais à Notre devoir, et Nous mettrons en œuvre, après avoir imploré l'assistance divine, tout ce qui Nous paraitra opportun et salutaire pour écarter cette peste du schisme et rappeler les peuples à l'unité catholique.

Nous avons encore une autre source de douleur dans la malheureuse issue de la sainte mission de Notre vénérable frère Vincent, évêque d'Arcadiopolis, auprès du prince d'Haïti, dans l'île de ce nom, en Amérique. Nous ne pourrions dire assez avec quel zèle pour la religion cet évêque s'est efforcé de remplir la fonction qui lui était confiée; mais ce prince et son gouvernement ayant une fausse idée de l'Église de Jésus-Christ et des saintes missions qui n'ont pour but que les avantages des âmes, et d'autre part une grande partie du clergé ne pouvant supporter qu'on le rappelat à un genre de vie plus sévère et digne du saint ministère, l'illustre prélat, déplorant l'inutilité de ses efforts, fut obligé, après Nous en avoir demandé l'autorisation, de secouer la poussière de ses pieds et de s'éloigner de ce pays. Des maux graves et qu'on ne peut assez déplorer sout causés à l'Église par certains ecclésiastiques qu'on laisse trop facilement sortir de leurs diocèses, et qui, se rendant dans certaines parties de l'Amérique, y sont reçus, à cause du besoin de ministres sacrés, sans qu'on ait éprouvé ni leur doctrine, ni leurs mœurs; là ils s'occupent de tout autre chose que d'amener les hommes à la vraie foi.

Nous croyons enfin devoir vous faire connaître aujourd'hui, Vénérables Frères, que les négociations entamées sur les affaires religieuses avec le gouvernement du royaume des États sardes, se trouvent suspendues par le fait de ce gouvernement, de sorte que les ordres par Nous donnés à Notre bien-aimé fils le Cardinal que nous avons chargé de ter

Denique hodierno in concessu illud Vobis significandum censemus, Venerabiles Fratres, intermissas pendere pro parte Regii Subalpini Gubernii susceptas de religiosis rebus tractationes, sic ut inutile videri possit eam ob causam libera. Nos mandata dedisse Dilecto Filio Nostro Cardinali, quem ad tractationes illas conficiendas designavimus. Idcirco per dilectum item Filium Nostrom Cardinalem negotiis publicis præpositum quærendum ab eodem Gubernio curavimus, quæ illius tandem consilia sint post silentii hujus diuturnitatem. Nos quidem acquo animo accepimus porrectas ab ipso preces circa festorum numerum in universa Serenissimi Sardiniæ Regis ditione minuendum, idque indulsimus non solum ad succurrendum miserorum inopiæ, qui manuum labore victitare coguntur, sed vero etiam ad exhibendum longanimitatis exemplum, quo facilius Subalpinum Gubernium ad ea reparanda excitaretur, quæ contra Apostolicam Sedem, contraque Ecclesiæ jura violata, ac pessumdata in eo regno perperam gessisset. Quod si non perinde ac Nos expectamus evenerit, mansuetudinis certe, ac lenitatis attigisse terminos haud Nos pœnitebit. Illud interea declaratum volumus, nullum Nos excepturos petitionis genus, quod dignitati ac juribus Apostolicæ Sedis, et Religionis emolumento minime consentaneum deprehenderimus.

Videtis, Venerabiles Fratres, ad agitandam Ecclesiam novas suboriri in dies, ac sævire tempestates. Nobis qui sedemus in puppi enitendum est, ut ventorum furorem Vobis etiam adjuvantibus sustineamus. Pergite, ut facitis, adesse Nobis in tam difficili cursu ac periculoso laborantibus. Verum ut res prospere cedat, Illius implorandum est auxilium, qui mari et ventis imperat. Utinam communibus exoratus precibus optatam faciat tranquillitatem, detque volens propitius, ut a diudurnis jactationibus conquiescens Ecclesia securitatis portum attingat.

miner ces négociations, semblent devenir inutiles. C'est pourquoi, par l'organe de ce même, bien-aimé fils, le cardinal préposé aux affaires publiques, Nous avons eu soin de faire demander à ce gouvernement quelles étaient ses intentions après un si long silence. Nous avons recueilli avec bienveillance les prières qu'il Nous a adressées pour obtenir la diminution des jours de fête dans les États du sérénissime roi de Sardaigne, ce que Nous avons accordé non-seulement pour venir en aide à l'indigence des pauvres qui ne peuvent gagner leur vie que par le travail, mais encore afin de donner une preuve de Notre longanimité et de porter ainsi le gouvernement des États sardes à réparer ce qu'il a si malheureusement fait dans ce royaume contre le Siége apostolique et contre les droits de l'Église par lui violés et foulés aux pieds. Lors même que Notre attente serait trompée, Nous serions loin de Nous repentir d'avoir poussé jusqu'aux dernières limites la douceur et la mansuétude. Nous voulons cependant déclarer que Nous n'accueillerons jamais aucune demande qui Nous semblerait peu conforme à la dignité, aux droits du Siége apostolique et au bien de la religion.

Vous le voyez, Vénérables Frères, chaque jour s'élèvent contre l'Église de nouvelles tempêtes. Assis à la poupe, Nous devons, avec votre aide, faire tous Nos efforts pour résister à la fureur de ces orages. Continuez, comme vous l'avez fait jusqu'à présent, à Nous soutenir dans les travaux que Nous impose une situation si difficile et si périlleuse. Mais pour que Nos efforts soient couronnés de succès, il faut implorer Celui qui commande aux vents et à la mer. Qu'il daigne, exauçant nos communes prières, Nous rendre la tranquillité désirée, et que dans sa bonté il Nous donne de voir après tant d'agitations l'Église atteindre le port et y reposer en toute sécurité.

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