Recueil des plus belles pieces des poëtes françois: depuis Villon jusqu'à Benserade ...Par la Compagnie des libraires, 1752 |
Expressions et termes fréquents
affeurer affez aimer Ainfi ainſi amant amour auffi aujourd'huy avecque avoit beau beauté belle C'eft C'eſt ceffe cefte celuy chaffe chofe ciel cieux confeil courage cruelle d'eftre DAMON deffus defir defirs Deftins desja Dieu Dieux difcours douleur doux efperance efprit eftant eftoit eftre eſt étoit fage fainte falut fang fans fecours felon femble fent fert fervir feul fiecle flame fleurs foit fommes fon cœur font fouffrir foupirs fous fouvenir fouvent franchiſe fuft fuis fujet fureur gloire grace Henri III j'ay jamais jeuneſſe jour jufte l'Amour l'efprit laiffe loix lumiere maif maifons maiſtre mefme merite miferable mille Monfieur monftre mort n'eft n'eſt noftre nui& oifeau paffe paffion PANOPE parmy penfer penfers plaifir plaifirs pleurs Poëfie Poëte puiffe quoy RACAN rage raiſon rien Ronfard ſes ſon SONET tefte tempeftes terre toft tousjours viſage voftre voſtre yeux
Fréquemment cités
Page 192 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 14 - Desportes n'est pas net ; du Bellay trop facile ; Belleau ne parle pas comme on parle à la ville ; II a des mots hargneux, bouffis et relevés Qui du peuple aujourd'hui ne sont pas approuvés.
Page 194 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre , ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 260 - L'âge s'évanouit au deçà de la barque, Et ne suit point les morts. Tithon n'a plus les ans qui le firent cigale; Et Pluton aujourd'hui, Sans égard du passé, les mérites égale D'Archémore et de lui. Ne te lasse donc plus d'inutiles complaintes ; Mais, sage à l'avenir, Aime une ombre comme ombre, et des cendres éteintes Eteins le souvenir.
Page 203 - Connaissez-le , mon roi , c'est le comble du soin Que de vous obliger ont eu les destinées. Tous vous savent louer, mais non également : Les ouvrages communs vivent quelques années; . Ce que Malherbe écrit dure éternellement
Page 192 - N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les Stances avec grace apprirent à tomber, Et le vers fur le vers n'ofa plus enjamber. Tout reconnut fes loix, & ce guide fidele Aux Auteurs de ce temps fert encor de modele.
Page 17 - Telles je les croiray quand ils auront du bien, Et que leur belle Muse, à mordre si cuisante. Leur don'ra, comme à luy, dix mil escus de rente, De l'honneur, de l'estime, et quand par l'univers Sur le lut de David on chantera leurs vers ; Qu'ils auront joint l'utile avecq
Page 305 - Et ne recherche point , pour honorer sa vie , De plus illustre mort, ny plus digne d'envie, Que de mourir au lit où ses peres sont morts.
Page 275 - Que l'on possède icy, Porte plus lentement son tribut à Neptune. Paissez donc , mes brebis , prenez part aux délices Dont les destins propices Par un si beau remède ont...
Page 215 - II suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu'avecque ton bras elle a pour la défendre Les soins de Richelieu. Richelieu, ce prélat de qui toute l'envie Est de voir ta grandeur aux Indes se borner, Et qui visiblement ne fait cas de sa vie Que pour te la donner.