France militaire: Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833, Volume 5Abel Hugo Delloye, 1838 |
Autres éditions - Tout afficher
France militaire: histoire des armées françaises de terre et de ..., Volume 5 Abel Hugo Affichage du livre entier - 1838 |
Expressions et termes fréquents
1er corps 5º corps alliés Anglais anglo-portugaise armée arriva attaque Autrichiens avaient Badajoz Barklay bataille bataille des Arapiles bataillons batteries Bérézina blessés Borisow brèche brigade Burgos camp Castalla cavalerie légère centre Ciudad-Rodrigo Clausel colonne Combat commandement Cosaques d'infanterie Davoust défense derrière détachement devant dirigea division Dnieper Dorogobuj Dresde duc de Bellune Dwina ennemie Espagnols Évacuation forces garde garnison général en chef général russe hauteurs heures hommes jour Kaluga Krasnoi Kutusof l'armée de Portugal l'armée française l'armée russe l'arrière-garde l'artillerie l'avant-garde l'Empereur l'ennemi Leipsick ligne lord Wellington Macdonald marche maréchal Ney maréchal Soult matin ment MILITAIRE Miloradowitz Minsk Mojaïsk Moscou mouvement Murat Naples Napoléon néral Niémen nuit occupait ordres du général Oudinot passer place Polotzk Poniatowski pont position prince Eugène Prussiens quartier général régiment reste retraite réunir Reynier rive gauche route royaume de Valence russe s'était Schwartzenberg Smolensk soldats Souham Tchitchagof troupes Valence Vandamme vice-roi village Wellington Wilna Witepsk Wittgenstein
Fréquemment cités
Page 266 - Les puissances alliées ayant proclamé que l'empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l'empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France.
Page 268 - Soldats, dans mon exil j'ai entendu votre voix : je suis arrivé à travers tous les obstacles et tous les périls. Votre général, appelé au trône par le choix du peuple et élevé sur vos pavois, vous est rendu : venez le joindre.
Page 268 - Son bonheur était mon unique pensée ; il sera toujours f 'objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort ; si j'ai consenti à me survivre, c'est pour servir encore à votre gloire.
Page 268 - Nous n'avons pas été vaincus. Deux hommes sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers, leur pays, leur prince, leur bienfaiteur. « Ceux que nous avons vus pendant vingt-cinq ans parcourir toute l'Europe pour nous susciter des ennemis, qui ont passé leur vie à combattre contre nous dans les rangs des armées étrangères, en maudissant notre belle France, prétendraient-ils commander et enchaîner nos aigles, eux qui n'ont jamais pu en soutenir les...
Page 44 - Elle ne veut donner aucune explication de son étrange conduite, que les aigles françaises n'aient repassé le Rhin, laissant par là nos alliés à sa discrétion.
Page 268 - France a de nouveaux intérêts, de nouvelles institutions, une nouvelle gloire, qui ne peuvent être garantis que par un gouvernement national et par une dynastie née dans ces nouvelles circonstances. Un prince qui régnerait sur vous, qui serait assis sur mon trône par...
Page 268 - Rhin, d'Italie , d'Egypte , de l'Ouest , de la grande armée , sont humiliés ; leurs honorables cicatrices sont flétries. Leurs succès seraient des crimes , ces braves .seraient des Rebelles , si , comme le prétendent les ennemis du peuple , des souverains légitimes étaient au milieu des armées étrangères. » Les honneurs , les récompenses , les affections sont pour ceux qui les ont servis contre la patrie et nous.
Page 267 - France paraissait être dans la destinée de l'empereur; aujourd'hui que la fortune s'est décidée contre lui, la volonté de la nation seule pourrait le persuader de rester plus longtemps sur le trône. S'il se doit considérer comme le seul obstacle à la paix , il fait volontiers ce dernier sacrifice à la France.
Page 68 - Pendant que nos soldats luttaient encore avec l'incendie, et que l'armée disputait au feu cette proie, Napoléon, dont on n'avait pas osé troubler le sommeil pendant la nuit, s'était éveillé à la double clarté du jour et des flammes. Dans son premier mouvement, il s'irrita, et voulut commander à cet élément ; mais bientôt il fléchit, et s'arrêta devant l'impossibilité.
Page 68 - L'élite de l'armée et l'Empereur étaient perdus si une seule des flammèches, qui volaient sur nos têtes, s'était posée sur un seul caisson. C'est ainsi que, pendant plusieurs heures, de chacune des étincelles qui traversaient les airs dépendit le sort de l'armée entière.