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Une inscription prise au nom d'une société de com-

merce doit-elle rappeler les noms et prénoms de tous les
associés? p. 282. Les reventes faites par l'acquéreur à
des tiers, mais sans date certaine, peuvent-elles détruire
l'effet des inscriptions prises par les créanciers de celui-ci
sur l'immeuble? p. 282.-L'inscription prise tant au
profit d'une donairière, pour l'usufruit, qu'au profit de
la succession du défunt, pour le fonds et la nue propriété
de la créance représentative du douaire, est-elle un titre
commun dont l'utilité profite aux héritiers, quoique nou

désignés individuellement dans l'inscription? p. 376.-

Un débiteur a-t-il qualité pour contester au créancier la

régularité de son inscription, et peut-il en provoquer la

nullité sous ce seul prétexte? p. 491.-L'hypothèque accor-

dée subsidiairement sur certains biens, mais sous la con-

dition qu'elle ne sera acquise qu'en cas de vente de l'im-

meuble hypothéqué en première ligne, peut-elle être

inscrite avant l'accomplissement de cette condition? p. 825.

L'inscription prise sur l'immeuble hypothéqué en pre-

mière ligne frappe-t-elle sur l'immeuble hypothéqué sub-

sidiairement, par cela seul que le créancier s'est réservé

le droit de reporter son hypothèque sur cet immeuble, en

cas de vente du premier? p. 825. — Voy. Faillite, Legs

d'usufruit, et Ordre.

INSTITUTION. Une fausse qualification, lorsqu'elle ne tombe

que sur les qualités de la personne, rend-elle nulle l'insti-

tution? p. 444.- La disposition par laquelle le testateur

prie son héritier institué de conserver et de rendre à un

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tiers une portion des biens compris dans l'institution con-
stitue-t-elle essentiellement une substitution fideicommis-
saire, à laquelle on doive rigoureusement appliquer l'ar-
ticle 896 du Code civil ? p. 6.

INSTITUTION d'héritier. La disposition par laquelle le testa-
teur, après avoir fait divers legs particuliers, déclare in-
stituer un tel son unique héritier dans le restant de ses
biens, droits et actions, peut-elle être considérée comme
un legs universel, et doit-on lui en faire produire les ef-
fets? p. 595.- Dans ce cas, les legs particuliers déclarés
nuls doivent-ils profiter aux héritiers naturels, et non à
l'héritier testamentaire ? p. 595.

INTÉRÊTS. Voy. Acquéreur, et Ordre.
INTERDIT. Voy. Tuteur.

INTERROGATOIRE. Le délai accordé par le juge pour faire in-
terroger sur faits et articles est-il fatal, en telle sorte que
le demandeur soit déchu de cette faculté s'il a laissé passer
ce délai sans en avoir fait usage? p. 161. -Lorsque le
jugement ou arrêt déclaratif du partage d'opinions a été
prononcé, une partie peut-elle encore demander que son
adversaire soit interrogé sur faits et articles? p. 104.
INTERVENTION. La demande en intervention doit-elle être
formée par requête présentée au juge, et non par requête
d'avoué à avoué? p. 137. L'intervenant doit-il, à peine
de nullité, donner copie des pièces justificatives de son
intervention, et énoncer dans la requête ses noms, pro-
fession et domicile? p. 137. La demande en interven-
tion formée sous la dénomination collective d'héritiers
d'un tel est-elle non recevable? p. 137、 — Voy. Jugement'
préparatoire.

INVENTAIRE. Voy. Notaire.

J.

JOUR férié. Voy. Surenchère.
JUGE. Le juge qui a refusé de se déporter, sur une
récusation
dirigée contre lui, peut-il, après qu'elle est admise,
étre
condamné aux dépens que ce retard a occasionés? p. 772-
JUGE de paix. La compétence d'un juge de paix peut-elle
être étendue à un objet dont la nature est mixte, ou dont
la valeur, sans être déterminée, est évidemment supé-
rieure à la somme attributive de juridiction, lorsque les
parties s'y sont volontairement soumises, et qu'elles ont
demandé jugement? p. 22. L'art. 156 du Code de pro
cédure, qui répute non avenus les jugemens par défaut
non exécutés dans les six mois de leur obtention, s'appli

- -

JUGEMENT arbitral. Sous l'empire du Code de procédure ci-

vile, le jugement arbitral rendu et signé par la majorité

des arbitres, en l'absence de l'un d'eux, est-il valable

lorsqu'il n'est pas constant que l'arbitre absent ait parti-

cipé à toutes les délibérations? p. 345. L'opposition à

l'ordonnance d'exécution d'un jugement arbitral rendu en

dernier ressort a-t-elle un effet suspensif? p. 345. — Un

jugement arbitral par lequel il est statué sur divers chefs

de contestation peut-il être divisé dans ses dispositions?

P. 421. Fait-il foi par lui-même de la date qui y est

apposée par les arbitres, indépendamment de son enregis-

trement et du dépôt qui doit en être fait? p. 421. — La

date apposée par des arbitres à leur décision fait-elle foi

par elle-même, respectivement aux parties, indépendam-

ment de l'enregistrement et du dépôt ordonné par l'arti-

cle 1020 du Code de procédure civile? p. 531.- La dé-

cision arbitrale est-elle nulle lorsqu'elle n'a point été dé-

posée au greffe du tribunal dans les trois jours de sa date?

p. 531. L'opposition à l'ordonnance d'exécution d'un

jugement arbitral, en matière de société, doit-elle être

portée devant le tribunal de commerce qui l'a rendu, et

non devant le tribunal civil?
P. 748.

JUGEMENT par défaut. L'opposant à un jugement par défaut,

qui n'a pas réitéré son opposition par requête avec consti-

tution d'avoué, dans le délai de huitaine, anx termes de

l'art. 162 du Code de procédure civile, peut-il le faire

tant que la partie adverse n'a pas fait rejeter l'opposition

ou exécuter le jugement? p. 156. - Le délai de huitaine,

fixé par l'art. 162 du Code de procédure civile, pour réi-

térer par requête l'opposition à un jugement de défaut

rendu contre une partie n'ayant pas d'avoué, doit-il être

augmenté des délais supplémentaires accordés, à raison
de la distance, par l'art. 1053 du même Code, si l'oppo-
sant ne demeure pas dans le lieu où siége le tribunal qui
doit connaître de l'opposition? p. 195. Peut-on pour-
suivre un nouveau jugement sur l'exploit introductif de la
demande, lorsque le premier qui y avait statué par défaut
est devenu caduc faute d'exécution dans les six mois?
p. 521. Voy. Appel, Hypothèque judiciaire, Juge de
paix, Tiers saisi, et Tribunal de commerce.
JUGEMENT d'expedient. Le jugement d'expédient passé par
le tuteur d'un mineur, avec l'autorisation du conseil de
famille, est-il nul pour n'avoir pas été préalablement sou-
mis à l'avis de trois jurisconsultes désignés à cet effet par le
procureur du roi ? p. 592. La connaissance de cette
nullité appartient-elle au tribunal qui a rendu le juge-
ment? p. 592.

-

JUGEMENT interlocutoire. Le jugement qui, avant faire droit,
ordonne la mise en cause d'un tiers, peut-il, à raison de
l'influence que cette mise en cause doit avoir sur le fond,
être réputé interlocutoire ? p. 426.

-

-

JUGEMENT d'ordre. Un jugement d'ordre est-il réputé juge-
ment sur rapport, et par conséquent non susceptible d'op-
position? p. 64. Le créancier qui ne s'est pas présenté à
l'ordre peut-il intervenir sur l'appel du jugement d'ordre?
p. 92. Un créancier peut-il appeler du jugement d'ordre

à l'égard du poursuivant dont la collocation ne nuit pas à

ses intérêts? p. 92. Le créancier inscrit qui, quoique

sommé de se présenter à l'ordre pour produire ses titres de

créance, n'y a point comparu, peut-il interjeter appel du

jugement d'ordre, et engager un débat sur les colloca-

tions? p. 176. L'appel d'un jugement d'ordre peut-il

être signifié valablement au domicile de l'avoué? p. 410.

L'appel d'un jugement d'ordre peut-il être réputé ma-

tière sommaire ? p. 841.

JUGEMENT préparatoire. Le jugement qui reçoit ou rejette
une intervention est-il préparatoire, et par conséquent non
susceptible d'appel avant le jugement définitif? p. 266.—
Voy. Jugement.

JURIDICTION (Prorogation de). Voy. Juge de paix.

JURY. Peut-on admettre dans la composition du même jury

des citoyens qui sont parens entre eux, surtout si l'accusé

ne s'en plaint pas? p. 99.

SÉGATAIRE universel. Peut-il être écarté par des collatéraux,
en prouvant qu'il est enfant adultérin du testateur ? p. 433.
La preuve de ce fait est-elle recevable dans le cas où
le légataire est simplement qualifié, par son acte de nais-
sance, fils de père inconnu? p. 433.-

¿ÉGITIMATION. Peut-on légitimer par mariage subséquent un
enfant inscrit aux registres de l'état civil sous un autre
nom que celui que porte la personne qui veut le légi-
timer? P. 427.
- La donation faite, antérieurement à
ce mariage, à un autre enfant, est-elle nulle de plein
droit par le seul fait de la légitimation, et lors même que
l'enfant donataire allègue que le donateur est son père
naturel, ce qui d'ailleurs n'est point démontré? 427.
EGS. La disposition par laquelle le testateur charge son
héritier institué de payer une somme d'argent, pour être
employée en prières, au ministre du culte qui, lors de
son décès, exercera dans telle commune, est-elle un legs,
en sorte que le prêtre desservant la commune soit inca-
pable de figurer au testament comme témoin, étant le
légataire présumé ? p. 704 - Voy. Condition:

EGS caduc. Voy. Héritier institué.

EGS Conditionnel. Voy. Substitution.

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EGS d'immeubles. Le légataire particulier est-il tenu per-
sonnellemment de la charge imposée sur le legs qu'il a re-
cueilli, indépendamment des circonstances qui lui ont
fait perdre ultérieurement les biens composant son legs?
p. 393. .

EGS universel. Voy. Testament, et Institution d'héritier.
EGS d'usufruit. La veuve légataire de l'usufruit de la moi-
tié des biens de son mari a-t-elle droit à cet usufruit,
lorsque le défunt a déjà donné par acte entre vifs tout ce
dont la loi lui permettait de disposer? p. 484. - Lorsque
la cumulation des libéralités entame la réserve légale,
faut-il réduire ces libéralités à la disposition qui comporte
la quote la plus étendue, et imputer en conséquence sur
l'usufruit de la veuve ce que le donataire a eu au-dessus
de cette quote, afin qu'en définitive la portion réservée
reste entière à l'héritier légitime? p. 484. Lorsqu'un mari
a légué à sa femme l'usufruit de tous ses biens, avec dis-
pense de faire inventaire et de donner caution, l'héritier
institué peut-il, nonobstant cette dispense, prendre in-
scription sur les biens propres de la femme, pour sûreté
des sommes et autres objets mobiliers compris dans l'usu
fruit, ainsi que pour garantie de la bonne administration
de l'usufruitière? 491. L'hypothèque résultante de l'as-

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