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noncer par la lettre du .. du mois passé, et je la prie d'en agréer mes félicitations, ainsi que l'expression des voeux que je fais pour la conservation du prince nouveau né. Je saisis avec plaisir cette occasion pour réitérer à V. A. S. l'assurance de l'intérêt que je prendrai constamment à tout ce qui la concernera et pourra contribuer à son bonheur, par suite des sentimens d'estime et d'amitié avec lesquels je suis, monsieur mon cousin,

de Votre Altesse Sérénissime le très-affectionné cousin

N., le...

N.

Lettre de félicitation du roi de N., adressée au roi

de N.

MONSIEUR mon frère et beau-frère, J'ai reçu avec autant de plaisir que de reconnaissance la lettre par laquelle il a plu à V. M. de m'informer de la délivrance heureuse de S. A. R. madame la princesse de N. Je partage bien vivement la satisfaction que cet événement doit faire éprouver à V. M., et je fais bien des voeux pour la prompte convalescence de l'auguste accouchée et pour le bonheur du prince à qui elle a donné le jour. C'est toujours avec le même plaisir que je renouvelle à V. M. l'assurance de ma haute estime et de l'attachement inviolable avec lequel je suis,

monsieur mon frère et beau-frère,
de Votre Majesté

N., le...

le bon frère

N.

Autre lettre de félicitation du roi de N., adressée à S. A. R. le prince de N.

MONSIEUR Mon cousin, C'est avec un intérêt bien vif que j'ai appris par votre lettre du .. de .. l'heureuse

délivrance de S. A. R. madame N. de N. Je m'empresse de vous en offrir mes félicitations les plus sincères, et je fais des voeux pour tout ce qui pourrait contribuer à votre satisfaction. Je me rappelle avec plaisir les momens que j'ai passés avec V. A. R. Ils lui assurent pour toujours la continuation des sentimens de considération et de véritable attachement avec lesquels je suis,

monsieur mon cousin,

de Votre Altesse Royale

le très-affectionné cousin

N.

Lettre de S. A. R. Monsieur (aujourd'hui roi de France), adressée au directoire de la Confédération suisse, en réponse aux félicitations qu'elle lui avait adressées à l'occasion de la naissance du duc de Bordeaux.

Aux Tuileries, le 27 octobre 1820.

TRÈS-CHERS et grands alliés, amis et confédérés, Nous vous remercions de vos félicitations à l'occasion de la naissance du duc de Bordeaux. Nous avons accueilli avec un grand plaisir les voeux que vous faites pour l'heureuse destinée de notre petit-fils, nous savons qu'ils partent du coeur, et que la joie de nos' anciens et bons amis, les Suisses, est sincère. Si Dieu, qui nous a réservé cette précieuse consolation, ce présage d'un heureux avenir, daigne achever son ouvrage, nous apprendrons à notre enfant, dès l'âge le plus tendre, tout ce que les Suisses ont fait d'utile et de glorieux en servant ses ancêtres; nous lui dirons, en lui montrant vos braves soldats, que l'on peut en tout temps compter sur leur valeur et leur fidélité; il apprendra de nous à les estimer et à les aimer; étant avec ces sentimens, trèschers et grands alliés, amis et confédérés, votre affectionné,

CHARLES PHILIPPE.

Lettre de félicitation du roi de N., adressée au roi de N.

MONSIEUR mon frère, Les événemens heureux qui rappellent V. M. sur le trône de ses ancêtres excitent l'intérêt général de l'Europe, mais ils intéressent d'une manière bien plus particulière les souverains qui se sont alliés pour la plus juste des causes, et qui bénissent aujourd'hui la providence d'avoir couronné leurs efforts. C'est pour vous exprimer ces sentimens, sire, que j'ai l'honneur de vous envoyer mon lieutenant-général de N. Rendez vous aux voeux de vos peuples; revenez bientôt dans votre capitale, et daignez vous convaincre qu'il ne manque au bonheur de la N. que la présence de son roi. Le moment où il me sera permis d'offrir de vive voix à V. M. mes sincères félicitations sera un des plus beaux de ma vie.

Je suis, avec la plus haute considération et un attachement inviolable,

monsieur mon frère,

de Votre Majesté

le bon frère

N.

Réponse du roi de N., à la lettre précédente.

MONSIEUR mon frère et cousin, En lisant dans la lettre de V. M. l'expression des sentimens qui l'animent, je me suis doublement félicité d'être devenu le gage d'une réconciliation durable et sincère entre la N. et les souverains magnanimes qui n'ont voulu triompher que pour répandre des bienfaits. Cet éloge est particulièrement dû à V. M. dont les braves armées ont montré une si grande constance dans les dangers, une si noble modération dans la victoire. J'ai déjà donné à monsieur le comte de N. les

assurances de la vive sensibilité avec laquelle je recevais les témoignages d'amitié que me donnait V. M., mais il me tarde de les lui renouveler de vive voix ainsi que celle de l'attachement inviolable avec lequel je suis,

monsieur mon frère et cousin,

de Votre Majesté

le bon frère et cousin

N.

LETTRES DE CONDOLÉANCE.

Lettre de condoléance du roi de N., adressée au roi de N.

MONSIEUR mon cousin et oncle, C'est avec une profonde douleur que je viens d'apprendre par la lettre que V. M. a bien voulu m'adresser en date du .. de .. le décès de S. A. R. madame la princesse de N. Le sincère et profond attachement que j'ai toujours porté à cette princesse, et le vif intérêt que je ne cesse de prendre à tout ce qui concerne V. M. et son auguste famille, lui prouvera, j'espère, à quel point ma sensibilité a été affectée par cet événement malheureux. En formant des voeux ardens pour que la providence veuille consoler V. M. de cette cruelle perte, et éloigner pour longtemps tout ce qui pourrait affliger ses jours précieux, je supplie V. M. d'agréer l'expression renouvelée de la haute considération et de l'attachement le plus inviolable avec lesquels je suis,

monsieur mon cousin et oncle,

de Votre Majesté

le bon cousin et neveu

N.

Autre lettre de condoléance du roi de N., adressée au roi de N

MONSIEUR mon frère et beau-frère, V. M. m'a rendu justice en supposant la douleur que j'éprouverais à la nouvelle qu'elle a bien voulu me donner du décès de ma très-chère et vénérable tante, madame la princesse douairière de N. Jamais douleur ne fut ni plus sincère ni plus juste, et elle est partagée dans toute sa vivacité par tous les miens. Je désire ardemment que la providence veuille, dans cette cruelle épreuve, soutenir les forces de V. M. et lui accorder les consolations dont son coeur peut être susceptible. Je la prie de recevoir la nouvelle assurance de la haute estime et de l'attachement inviolable avec lesquels je suis,

monsieur mon frère et beau-frère,

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Autre lettre de condoléance du roi de N., adressée au roi de N.

MONSIEUR mon frère, La triste nouvelle du décès de S. M. le roi de N. vient de m'être confirmée par la lettre de V. M. en date du.. de février. Elle connaît trop bien les sentimens qui m'animent pour sa maison royale, pour ne pas être persuadée de la part sincère que je prends à un événement d'autant plus funeste, qu'il a atteint V. M. dans un moment où elle était encore profondément affligée de la perte cruelle d'une épouse chérie. Je fais des voeux pour que la providence vous accorde, monsieur mon frère, toutes les consolations dont vous devez avoir besoin dans ces tristes circonstances, et je m'empresse de vous réitérer les as

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