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1854
 

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Page 356 - Les moineaux ont leurs nids, leurs nids les hirondelles; On dresse quelque fuye aux simples colombelles, Tout est mis à l'abri par le soin des mortels, Et Dieu, seul immortel, n'a logis ni autels. « Tu as tout l'univers, où ta gloire on contemple, Pour marchepied la terre et le ciel pour un temple; Où te chassera l'homme, ô Dieu victorieux? Tu possèdes le ciel et les cieux des...
Page 383 - L'hiver jouit de tout. Bienheureuse vieillesse, La saison de l'usage, et non plus des labeurs ! Mais la mort n'est pas loin ; cette mort est suivie D'un vivre sans mourir, fin d'une fausse vie : Vie de notre vie, et mort de notre mort. Qui hait la sûreté, pour aimer le naufrage ? Qui a jamais été si friand...
Page 369 - N'est qu'une noire nuit au regard de ses yeux, Car il brûle le feu, au soleil il éclaire, Le centre n'a plus d'ombre et ne fuit sa lumière. Un grand Ange s'écrie à toutes nations : 'Venez répondre ici de toutes actions, L'Eternel veut juger'.
Page 383 - Mes volages humeurs, plus stériles que belles, S'en vont, et je leur dis : vous sentez, hirondelles, S'éloigner la chaleur et le froid arriver, Allez nicher ailleurs, pour ne fâcher, impures, Ma couche de babil, et ma table d'ordures : Laissez dormir en paix la nuit de mon hiver.
Page 360 - Les cendres des brûlés sont précieuses graines Qui, après les hivers noirs d'orage et de pleurs, Ouvrent au doux printemps d'un million de fleurs Le baume salutaire, et sont nouvelles plantes Au milieu des parvis de Sion fleurissantes.
Page 115 - C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône les couvrira comme une tente.
Page 381 - Plus agréable que tes vers. Pauvre enfant, comment parais-tu Paré de la seule vertu? Car, pour une âme favorable, Cent te condamneront au feu; Mais c'est ton but invariable De plaire aux bons et plaire à peu. Ceux que...
Page 370 - Vous qui avez laissé mes membres aux froidures, Qui leur avez versé injures sur injures, Qui à ma sèche soif et à mon âpre faim Donnâtes fiel pour eau et pierre au lieu de pain, Allez, maudits, allez grincer vos dents rebelles Aux gouffres ténébreux des peines éternelles...
Page 371 - Que la mort (direz-vous) était un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir. Voulez-vous du poison ? en vain cet artifice. Vous vous précipitez ? en vain le précipice. Courez au feu brûler, le feu vous gèlera ; Noyez-vous, l'eau est feu, l'eau vous embrasera ; La peste n'aura plus de vous miséricorde ; Etranglez-vous, en vain vous tordez une corde ; Criez après l'enfer, de l'enfer il ne sort Que l'éternelle soif de l'impossible mort.
Page 682 - Réduire autant que possible le nombre des joints sur la longueur entière du paratonnerre, depuis la pointe jusqu'au réservoir commun. Deuxième règle. — Faire, au moyen de la soudure à l'étain, tous ceux de ces joints qu'il est nécessaire de faire sur place, soit à cause de la forme, soit à cause de la longueur des pièces. Ces soudures à...

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