Cours de langue française avec de nombreux exercises empruntés aux meilleurs écrivains1874 |
Expressions et termes fréquents
adjectif possessif adjectifs démonstratifs adjectifs indéfinis adjectifs numéraux adjectifs qualificatifs adverbes aimé attribut chant choses circonstanciels colonne complément direct composés conjugaison conjuguera consonne dérivés DEUXIÈME CONJUGAISON Dieu divers élèves employés enfants eussiez Exercices exprime fable suivante féminin FENELON fera l'analyse fini FONTAINE futur simple genre hommes IMPARFAIT invariables italiques J'ai l'adjectif l'article l'attribut L'élève écrira L'élève fera L'élève mettra L'élève recherchera l'élève relèvera L'élève remplacera l'élève soulignera l'imparfait lettres masculin ment Mode indicatif morceau ci-après morceau suivant mots nom commun nombre noms abstraits PARFAIT ANTÉRIEUR parfait défini participe passé participe présent personne du singulier phrase courte pluriel PLUS-QUE-PARFAIT précédé préfixes première conjugaison préposition présent de l'indicatif PRÉSENT OU FUTUR pronom conjonctif proposition RACINE radical reç reçu s'emploie sens serv seul sing sorte substantifs suffixes sujet syllabe terminaisons tion TROISIÈME CONJUGAISON verbe actif verbes ci-après verbes composés verbes en italiques verbes neutres verbes réfléchis voyelle
Fréquemment cités
Page 8 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les Vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie , et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 194 - Hélas! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami! on m'a privé de toi; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde: sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort, je suis enterré.
Page 230 - Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable; Plus on est élevé, plus on court de dangers; Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois, que les toits des bergers.
Page 210 - D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 192 - Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! je suis perdu, je suis assassiné ; on m'a coupé la gorge : on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête.
Page 98 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Page 150 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que. le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux: Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 98 - A ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit et dit: 'Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Page 172 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père; C'est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux, Et pour qui, tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Page 76 - Mais ici notre imagination nous abuse encore. La mort ne nous laisse pas assez de corps pour occuper quelque place, et on ne voit là que les tombeaux qui fassent quelque figure.