mais les Turcs versent de l'eau sur leur tête, et se lavent les pieds trois fois. Si néanmoins ils se sont lavés les pieds le matin, avant de mettre leur chaussure, Ils se contentent de mouiller la main et de la passer par-dessus cette chaussure depuis les orteils jusqu'à la cheville du pied. On pourrait citer encore divers peuples modernes qui emploient l'eau dans leur purification: les Parsis et les Indiens croient se purifier avec de l'urine de vache. D'autres sont convaincus du pouvoir magique d'une pièce d'or trempée dans l'eau : il est probable que les législateurs hébreux et orientaux ont rattaché à des principes de religion, un acte de propreté personnelle: sous des climats brûlans, une telle précaution devenait indispensable; mais quels peuvent être les motifs qui ont fait adopter le même usage chez le Lapon et le Russe, qui vivent au milieu de leurs glaces éternelles? Dans tous les temps et chez tous les peuples, les ablutions religieuses ont été pratiquées; l'église chrétienne n'a point cru devoir abolir un rit qui remonte au berceau du monde. ABRACADABRA. Parole magique qui, étant répétée dans une certaine forme et un certain nombre de fois, est supposée avoir la vertu d'un charme pour guérir les fièvres et prévenir d'autres maladies. Voici la manière dont ce mot mystérieux doit être écrit pour avoir la prétendue vertu qu'on lui sup pose: ABRACADABRA Cette figure, étant principalement composée des lettres du nom Abraca, le croyait le plus ancien des dieux, était elle-même révérée comme une espèce de divinité chez les Syriens. Quant aux vertus attribuées à cette amulette, disent les auteurs de l'Encyclopédie, le siècle où nous vivons est trop éclairé pour 'qu'il soit nécessaire d'avertir que tout cela est une chimère. ABRICOTIER. Cet arbre, dont on ignore la première patrie, a été apporté d'Arménie en Grèce, et delà en Italie et dans le reste de l'Europe. Il aime les pays chauds, et il y produit des fruits d'un parfum et d'un goût plus exquis que dans les climats tempérés et froids; L'abricot parfumé sortit de l'Arménie. ROSSET. aussi est-il appelé dans les auteurs latins, malum armeniacum. Il est si hien naturalisé dans nos climats, que son fruit est un des premiers que l'on sert sur nos tables. ABSTINENCE. L'action de s'abstenir de quelque chose, principalement dans la vue de conserver sa santé ou de la recouvrer, ou bien par motif de religion. Orphée, après avoir adouci les mœurs des hommes, établit une sorte de vie qu'on nomma depuis orphique; et une des pratiques des hommes qui embrassaient cet état, était de ne point manger de la chair des animaux. On sait que les pythagoriciens, par suite du système de la métempsycose, s'abstenaient de tout ce qui avait eu vie. Les juifs s'abstiennent de plusieurs sortes d'animaux, dont on trouve le détail dans le Lévitique et le Deuteronome. Entre les premiers chrétiens, les uns observaient l'abstinence des viandes défendues par la loi et des chairs immolées aux idoles; d'autres méprisaient ces observances comme inutiles, et usaient de la liberté que Jésus-Christ a procurée à ses fidèles. L'abstinence religieuse, accompagnée de deuil et de macérations, s'appelle jeûne. (Voir ce mot.) Il est aussi une époque d'abstinence, de pénitence forcée, pendant laquelle chacun est tenu de jeûner qua Pâques. (Voir Carême.) Le mot d'abstimence dans le sens de privation de quelque chose d'agréable par des vues de religion, est fort ancien dans notre langue. Jean de Méung a dit, en parlant des hypocrites ou faux dévots: ... Maints, pour sembler plus honnestes, (Roman de la Rose, v. 1681 et suiv.) ABUS (Appel comme d'). Mot spétalement employé pour désigner les ntreprises des ecclésiastiques contre la gridiction et les droits des laïques, C'est au Parlement qu'on doit la resource des appels comme d'abus, resource imitée de la loi Præmunire d'Anleterre. En 1309, Pierre de Cugnières, vocat du Roi, proposa le premier çe emède contre les usurpations de l'E-lise. ACACIA. C'est proprement l'arbre ui donne la gomme arabique, nommé nsi par les Grecs (l'arbre sans malice), arce que la piqûre de ses épines n'est aivio d'aucun fâcheux accident. Mais a le tonfond actuellement avec un arre criginaire de l'Amérique septenionale, d'où il fut apporté en France, ant l'année 1600, par Vespasien Robin, ofesseur de botanique au jardin de aris, d'où lui est venu le nom de robier. L'acacia sert à faire de belles allées ens les jardins. Il est épineux; sa mille est menue, et ses fleurs, qui nt blanches, rendent une odeur très réable. On distingue un autre acacia, la semence duquel on tire un sue qui rte le nom de suc d'acacia, et qui ene dans la composition de la thériaque. premier pied d'acacia, ou plutôt robinier qui parvint en Europe, fut anté à Bruxelles, dans le jardin de rchiduc, qui fait maintenant partie l'établissement scientifique créé par kin, et dirigé aujourd'hui par le saat Drapier: cet arbre y existe encore. ACADÉMICIEN. Ce nom a d'abord donné aux disciples de Platon, parce qu ils s assemblaient dans un lieu nom mé Académie. (Voyez ce mot.) Mais on compte ordinairement trois académies: l'ancienne, dont Platon fut le chef et le fondateur; la moyenne, qui fut fondée par Arcésilas; et la nouvelle, dont l'établissement est attribué à Carnéade. Dans les temps modernes, le mot académie ayant servi à désigner des sociétés savantes, le nom d'académiciens a été continué aux membres de ces différentes sociétés. ACADÉMICIENNE. Ce mot a été établi au sujet et en faveur de Mme. Deshoulières, que l'académie d'Arles s'est fait honneur de compter au nombre de ses membres, et qui a été la première femme qui ait reçu, en France, des lettres d'académicienne, en 4689. ACADÉMIE. Lieu fort agréable et planté d'arbres, à six stades (un quart de lieue) de la ville d'Athènes, où Platon et ses disciples s'assemblaient pour converser sur des matières philosophiques. Le nom d'Académie fut donné à cet emplacement, d'un nommé Académus, riche citoyen d'Athènes, qui en était possesseur, et vivait du temps de Thésée. Cimon, général athénien, embellit l'Académie, et la décora de fontaines, d'arbres et de promenades, en faveur des philosophes et des gens de lettres qui s'y réunissaient. Cicéron, chez les Latins, donna par allusion le nom d'Académie à une maison de cam pagne qu'il avait près de Pouzzol. Ce fut là qu'il composa ses Questions académiques. On a donné depuis le nom d'a cadèmics à différentes assemblées de savans qui s'appliquent à cultiver les sciences ou les arts. Lorsque Ptolémée Soter se fut assuré la possession de l'Égypte, il fonda, sous le nom de Musèon, la fameuse académie d'Alexandrie, dans la quelle il réunit les philosophes les plus distingués de son temps et auxquels on dut la célèbre bibliothèque brûlée en 640 par ordre du farouche Omar. Cette académie fut long-temps le centre de l'instruction. Les poètes et les écrivains la-r tins se formèrent à l'école des Grecs; ais Rome n'eut point d'académie. Le -emier établissement de ce genre, pari les modernes, fut fondé par Charleagne. Cette académie, dont il était embre, obtint une grande célébrité : Le répandit le goût des sciences, et je les premiers fondemens de la langue ançaise, alors mélange barbare du lange des Goths, dulatin et du vieux Gauis; elle soumit à des principes cette lanne qui devint la langue romance. Dans siècle suivant, l'académie d'Oxford fut ndée, en Angleterre, par Alfred-lerand. Versla même époque, les villes de renade et de Cordoue eurent aussi des adémies, que leurs fondateurs, les aures, rendirent célèbres, par leur goût our la poésie, la musique et les lettres. L'ACADÉMIE DES JEUX FLORAUX, fonEe à Toulouse en 1325, est la plus ncienne des académies qui subsistent core aujourd'hui. Ses membres print le nom de mainteneurs de la gaie ience. Les prix que l'on y décerne onsistent en fleurs d'or et d'argent, lles que la violette, le souci, l'amarante l'églantine. Cette société, que Cléence Isaure fit son héritière, jouit enpre d'une réputation méritée. La renaissance des lettres, au quinzième siècle, fit éclore une foule d'académies, notamment en Italie: la plus célèbre fut elle de la Crusca de Florence, à laquelle doit le fameux vocabulaire qui porte en nom. La plupart des nations ont à résent des académies : les plus célèbres ont, la société royale de Londres et les cadémies de Berlin, de Madrid et de aint-Pétersbourg. La France en compte lusieurs à Paris et quelques-unes dans s départemens. Voici les principales : L'ACADÉMIE FRANÇAISE, instituée en 535 par le cardinal Richelieu, pour erfectionner la langue. En général, le a pour objet toutes les matières de rammaire, de poésie et d'éloquénce. a devise est: A l'immortalité. L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLESETTRES, dont les travaux ont pour objet es inscriptions, les devises, les médailes, « L'académie des inscriptions et belles-lettres, dit Voltaire, formée d'abord, en 1663, de quelques membres de l'académie française, pour transmettre à la postérité, par des médailles, les actions de Louis XIV, devint utile au public, dès qu'elle ne fut plus uniquement occupée du monarque, et qu'elle s'appliqua aux recherches de l'antiquité, et à une critique judicieuse des opinions et des faits. >> Cette société, composée d'un très petit nombre de membres, tint ses premières séances dans la bibliothèque de Colbert, et ne fut connue que sous le nom de petite académie, nom qui lui fut continué jusqu'à l'époque (1691) où M. de Pontchartrain, contrôleur-général, eut le département des académies. Ce ministre donna une attention particulière à la petite académie, qui devint plus connue sous le nom d'académie royale des inscriptions et médailles; cependant, elle ne reçut que le 16 juillet 1701 le règlement définitif de son organisation. Sa devise est: Vetat mori. Cette académie, détruite en 1793 par la révolution, et rétablie dans l'ancien Institut, en 1803, par un décret consulaire, sous le nom de classe d'histoire et de littérature ancienne, a repris son premier nom, lors de la création du nouvel Institut, en 1816. L'ACADÉMIE DES SCIENCES. Cette académie fut établie, en 1666, par les soins de M. Colbert. Les sciences physiques, les mathématiques, l'histoire, les belles-lettres et les matières d'érudition sont principalement de son ressort. Sa devise est: Invenit et perficit. Ce ne fut qu'en 1713 que le roi confirma par des lettres-patentes l'établissement des deux académies des sciences et des belles-lettres. ACADÉMIE ROYALE DES BEAUX-ARTS; ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES. Voyez INSTITUT. Louis XIV avait déjà fondé, en 1648, l'ACADÉMIE ROYALE DE PEINTURE ET DE SCULPTURE, et, en 1671, celle D'ARCHITECTURE. Voyez Luc (Académie de Saint-). Louis XV établit l'ACADÉMIE DE CHIRURGIE, fondée en 1731 par les soins de la Peyronie, et qui fut confirmée lettres patentes du 8 juillet 1748. ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE. Cette démie a été créée par une ordonnance roi du 20 décembre 1820. Elle est instiespécialement pour répondre aux dendes du gouvernement surtout ce qui éresse la santé publique, et principalent sur les épidémies, les épizooties, différens cas de médecine légale, la pagation de la vaccine, l'examen des nèdes nouveaux, et des remèdes se■s, les eaux minérales naturelles ou faces. Elle est, en outre, chargée de conuer les travaux de la Société royale médecine et de l'Académie royale de rurgie. L'académie est divisée en trois ions, une de médecine, une de chigie, et une de pharmacie. Il y a dans ection de médecine 30 honoraires et itulaires; dans la section de chirur, 20 honoraires et 25 titulaires; dans section de pharmacie, 10 honoraires 5 titulaires: cinq titulaires de la sec■de médecine sont nécessairement isis parmi les médecins vétérinaires. a trois classes d'associés: des assolibres, au nombre de 30; des assoordinaires, au nombre de 80, dont eulement résidant à Paris; des assoétrangers au nombre de 30. Il y a, outre, des adjoints résidans et des ints correspondans: le nombre des ints résidans peut égaler celui des aires de la section à laquelle ils sont chés, le nombre des adjoints corresdans est indéterminé. Chacune des s sections élit ses membres titulaises membres honoraires et ses adts. Les associés sont élus par l'Acaie entière. L'élection des honoraires, itulaires et des associés n'est définiqu'après avoir été approuvée par i. L'élection des adjoints doit être Ermée par l'Académie entière. Le pre- médecin du roi est de droit présid'honneur perpétuel de l'Académie, CADÉMIE ROYALE DE MUSIQUE. Cette émie fut établie en 1669. Nous en mes redevables à l'abbé Perrin, inucteur des ambassadeurs auprès de on, duc d'Orléans. Ce fut l'opéra de Venise qui lui en donna l'idée. Ce théâtre fut, pendant quelque temps, nommé théâtre des arts. On connaît les vers de Voltaire sur ce bel établissement: << Il faut se rendre à ce palais magique, >> Où les beaux vers, la danse et la musique, >> L'art de tromper les yeux par les couleurs, >> L'art plus heureux de séduire les cœurs, >> De cent plaisirs font un plaisir unique. >>> Voyez OPÉRA. ACADÉMIE se dit encore, dans un sens particulier, des lieux où la jeunesse apprend à monter à cheval, et quelquefois à faire des armes, à dauser, à voltiger, etc. Gui Allard dit que Pluvinel, élève de Pignatelli de Naples, fut le premier qui établit en France des académies pour monter à cheval. Il était du Dauphiné; il fut fait écuyer de la grande écurie d'Henri IV; ce fut lui qui apprit à monter à cheval à Louis XIII. Le roi, pour ce noble exercice, lui accorda le dessous de la galerie du Louvre, vis-à-vis le pont des Tuileries. Pour rendre ses écoliers habiles, Pluvinel eut chez lui des maîtres qui leur apprenaient à voltiger, à faire des armes, à manier la pique, à danser, à dessiner, à jouer du luth, les mathématiques et les autres sciences nécessaires à un homme de condition. Il honora son école du nom d'académie. ACADÉMIE D'ARMES. Voyez MAÎTRES EN FAIT D'ARMES. ACAJOU. Tout le monde possède aujourd'hui des meubles en acajou, et l'on s'inquiète peu de l'histoire de l'arbre qui produit un bois si précieux. Le bois d'acajou provient de l'anacardier, arbre des Indes, dont on connaît deux espèces qui atteignent aux dimensions de nos plus grands chênes. Plusieurs autres arbres des pays chauds fournissent aussi du bois que l'on confond avec l'acajou, tels sont ceux que les botanistes ont appelés cedrella et switenia. Ce nom d'acajou paraît au reste n'être que la corruption des mots caju et cazou, qui, dans les langues de racine malaise, désignent simplement le bois de tout arbre employé soit à la charpente, soit à la menuiserie, d'où sont venus les ms, puja areny, que tot une sorte de bois d'ébênę; de caju radja, qui est le canneficier; et de caju ular, qui est un vomiquier employé contre la morsure des serpens, etc. Encyclopédie moderne (1823). Ce n'est que depuis le commencement du dernier siècle que le bois d'acajou est connu en Europe. A cette époque, le frère du célèbre docteur Gibbons, commandant d'un bâtiment employé dans le commerce des Indes occidentales, rapporta, pour lui servir de lest, plusieurs madriers de ce bois, qu'il envoya à son frère le médecin, qui faisait bâtir alors une maison dans Covent-Garden; mais les charpentiers ayant trouvé ce bois trop dur pour leurs outils ordinaires, ne voulurent point le mettre en œuvre, et il resta oublié pendant long-temps dans le jardin du docteur. Quelques années après, une boîte propre à renfermer des chandelles fut faite avec une planche de ce bois, qui se trouva par hasard parmi les madriers. Le menuisier se plaignit, ainsi que l'avaient fait les charpentiers, de la dureté du bois et de la faiblesse de ses instrumens. Le docteur lui conseilla d'en faire établir de plus forts; et enfin la boîte fut faite. Le docteur fut si satisfait de sa beauté qu'il voulut avoir un bureau du même bois : l'ouvrier qu'il employa, étant fort habile dans son métier, parvint à finir ce dernier ouvrage dans la plus grande perfection. M. Gibbons, enchanté de sa découverte, montra son bureau à ses amis. La duchesse de Buckingham-Shire l'admira, et pria le docteur de lui donner de quoi s'en faire faire un semblable pour elle-même, C'est ainsi que l'acajou s'est d'abord introduit en Angleterre, où il était déjà d'un usage universel vers le milieu du dix-huitième siècle, et ensuite dans les différens pays de l'Europe. ACANTHE. C'est à son feuillage que l'acanthe doit sa célébrité. On dit qu'une jeune Corinthienne étant morte peu de jours avant un heureux mariage, sa nourrice désolée mit dans un panier divers objets qu'elle avait aimés, le plaça pres de son tombeau sur un pica a a canthe, et le couvrit d'une large tuile pour préserver ce qu'il contenait. Au printemps suivant, l'acanthe poussa; ses larges feuilles entourèrent le panier, mais arrêtées par les rebords de la tuile, elles se courbèrent et s'arrondirent vers leur extrémité. Près de là passa un architecte nommé Callimaque, il admira cette décoration champêtre, et résolut d'ajouter à la colonne corinthienne la belle forme que le hasard lui offrait. ACCENT. Les Grecs paraissent être les premiers qui ont introduit les accens dans l'écriture. L'auteur de la méthode grecque de P. R. (p. 546) observe que la bonne prononciation de la langue étant naturelle aux Grecs, il leur était inutile de la marquer dans leurs écrits par des accens; qu'ainsi, suivant toute apparence, ils ne commencérent à en faire usage que lorsque les Romains, curieux de s'instruire dans la langue grecque, envoyèrent leurs enfans étudier à Athènes. On songea pour lors à fixer la prononciation et à la faciliter aux étrangers; ce qui arriva, poursuit cet auteur, un peu avant le temps de Cicéron. Isidore, qui vivait il y a plus de douze cents ans, après avoir parlé des accens, que les Romains avaient pris des Grecs, parle encore de certaines notes en usage, dit-il, chez les auteurs célèbres, et que les anciens avaient inventées pour la distinction de l'écriture, et pour montrer la raison, c'est-à-dire le mode, la manière de chaque mot et de chaque phrase. << Aristophane de Byzance, grammairien qui vivait deux siècles avant Jésus-Christ, passe, dit M. Éloi Johanneau (Encyclopédie moderne, tome I, page 150), pour avoir inventé les accens. Saint Augustin témoigne aussi que dès le quatrième siècle on voyait des esprits dans les manuscrits grecs de l'Ancien Testament. Winkelmann nous apprend qu'on a trouvé dans les manuscrits d'Herculanum, sur quelques lettres, des points et des virgules que nous nommous accens, et qu'on ne trouve plus de semblables marques dans les inscriptions faites |