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seule tête dans le sceau de harles IV apposé à la bulle 1 y a plus d'apparence à la P. Menestrier. «Demême, in, que les empereurs d'OI il y en avait deux sur le maient leurs monnaies d'une ble traverse, que chacun d'une main, comme étant es chrétiens, ainsi firent-ils se de l'aigle dans leurs en au lieu de doubler leurs joignirent et les représenleux têtes: en quoi les emcident suivirent bientôt leur -AIGLE BLANC. Cet ordre fut 625 par Uladislas V, lorsson fils Casimir avec la fille ac de Lithuanie. Les chevaent une chaîne d'or, d'où l'estomac un aigle d'argent rédéric-Auguste, roi de Poeur de Saxe, renouvela cet 705, afin de s'attacher, par ction, les principaux şeisa cour, dont plusieurs penl'élection du roi Stanislas. Le cet ordre est une croix huit pointes émaillées de ec quatre flammes de même au centre de cette croix est uronné d'argent, ayant sur me croix environnée des troélectorat de Saxe. Le collier ine ornée d'aigles couronnés, gent; la croix y est attachée non qui joint une couronne chie de diamans. Les chevaat un ruban bleu sur l'épaule AIGLE NOIR. Ordre de cheva-usse, institué le 18 janvier rédéric, électeur de Brande■ après qu'il eut été couronné sse. L'insigne de l'ordre est d'or à huit pointes, émaillée nt quatre aigles de sable dans au centre de cette croix sont . R. en chiffre, qui signifient rex. Le collier est fait d'une r, soutenant des cercles de al, chacun écartelé avec une

Fet une R, en chaque écartelure, des couronnes électorales sur les cercles extérieurement; entre ces cercles des aigles de sable: le tout enrichi de diamans. Les chevaliers portent sur l'épaule gauche un ruban orangé. La devise est cuique suum.

AIGUE-MARINE. Pierre précieuse d'une couleur mêlée de vert et de bleu, à peu près comme la couleur de l'eau de mer, d'où vient le nom d'aigue-marine (aqua marina) que les modernes ont donné à cette pierre. Il y a très grande apparence que les anciens la connaissaient sous le nom de beryl. « Les plus beaux béryls, dit Pline, sont ceux qui imitent la couleur de l'eau de la mer. » Il y a des aigues-marines orientales et d'autres occidentales. Les orientales, connues sous le nom de béryl, sont plus dures et susceptibles d'un plus beau poli; leur couleur est plus fixe que celle des occidentales, qu'on nomme proprement aigues-marines.

AIGUILLE. Cet instrument, dont l'antiquité grecque et romaine attribue l'invention à une femme, fut assez longtemps sans être connu; dans les commencemens des sociétés, les os pointus, les arêtes des poissons, les épines, tinrent lieu des aiguilles et des épingles dont nous nous servons. On pourrait citer plusieurs peuples qui de nos jours sont encore réduits aux mêmes expédiens. Aix-la-Chapelle possède une manufacture considérable d'aiguilles, dont la fabrication exige quatre-vingts opérations différentes. C'est en 1545 que les premières aiguilles furent fabriquées en Angleterre par un Indien. Le procédé de ce travail, perdu après sa mort, fut retrouvé en 1560 par Christophe Greening. - AIGUILLE pour la ligature de l'artère intercostale. L'invention en est due à M. Goulard, chirurgien de Montpellier; elle ressemble à une petite algalie ou sonde creuse : la tête est en forme de plaque; le corps, cylindrique, a trois pouces de longueur; la pointe, tranchante sur les côtés et percée de deux trous, a, à son extrémité, un demi

ercle capable d'embrasser une côte. - AIGUILLE AIMANTÉE. Voyez AIMANT,

OUSSOLE.

AIGUILLON. Petite ville de l'Agéois. Cette ville, qui a un château remarquable, soutint quatorze jours de ége en 1346, contre Jean, duc de Normandie, depuis roi de France, qui fut bligé de le lever. On prétend que ce at à ce siége qu'on se servit du canon our la première fois.

AIL. Tout le monde connaît l'ail mmun dont on fait un si grand usage ans les cuisines et que les habitans du idi aiment avec tant de passion. Il ait dieu chez les Egyptiens, très estimé es Romains et en horreur chez les Grecs. e légume est, dit-on, originaire du Leant; mais il croît partout avec une rande facilité. Il est très commun dans $ Indes, où les lois l'interdisent à cerLines classes. Le Brahme qui a mangé blontairement de l'ail et des oignons, est ani du bannissement.

AILES. Les statues de Jupiter, de Hane, de Minerve, de Vénus et des mphes portaient des ailes dans les onumens des Etrusques; ces peuples, à exemple des anciens Grecs, en mettaient ussi à la tête de quelques divinités; à Amour, à Proserpine, à Méduse, aux ries et aux chars des dieux. Les Grecs naient d'ailes le pétase, les épaules et 5 talons de Mercure; mais ordinaireent ils ne donnaient de grandes ailes 'à la Victoire: celles des divinités yptiennes ressemblaient aux ailes des nérubins. Enfin, selon l'Ecriture, les raphins, les Anges sont ailés. - AILES tificielles pour s'élever et se soutenir en ir. Voyez VOLER. - AILES. Les deux trémités d'une armée rangée en baille. Pan, l'un des capitaines de Baeus, en est regardé comme le premier venteur; et c'est pour cela, dit-on, ne les anciens qui nommaient cornua će a'on appelle aujourd'hui ailes, repréntaient Pan avec dés cornes à la tête. e qu'il y a de certain, c'est que cette anière de ranger les armées est très cienne. On sait que les Romains don

naient le nom d'ailes à deux corps de troupes de leurs armées placés l'un à droite et l'autre à gauche, et qui consistaient chacun en 400 chevaux et 4200 fantassins. Ces ailes étaient ordinairement de troupes alliées, et leur usage était de couvrir l'armée romaine, comme les ailes d'un oiseau servent à lui couvrir le corps. Les troupes des ailes étaient appelées alares et alares copiæ. - AILE DE SAINT-MICHEL. Ordre de chevalerie. Alphonse Henri, premier roi de Portugal, institua cet ordre en 1174, en mémoire d'une victoire qu'il remporta sur le roi de Séville et les Sarrasins, et dont il crut être redevable à saint Michel, qu'il avait invoqué dans cette guerre. L'insigne des chevaliers était une aile, ou demi-vol de pourpre, le bout en bas, sur un cercle à huit pointes, quatre droites en croix, quatre ondées et aiguisées en sautoir; le tout d'or en forme d'étoile rayonnante. Ils portaient cet insigne sur l'estomac, et leur devise était ces trois mots latins: Quis est Deus, qui répondent au sens du mot hébreu Michel.

AIMANT. L'aimant a été regardé pendant long-temps comme une simple pierre qui avait la propriété d'attirer le fer, et la trace de cette opinion s'estconservée dans le langage vulgaire qui désigne encore par le nom de pierre d'aimant, la mine de fer naturellement pourvue de la propriété dont il s'agit: on aura jugé de cette substance par les particules pierreuses dont elle est souvent mêlée et qui lui sont purement accidentelles. Les anciens ont connu la vertu attractive que l'aimant exerce sur le fer. Ils avaient même remarqué qu'il communiquait au fer la vertu d'attirer un autre fer. Platon en donne un exemple dans l'Ion, où il décrit cette fameuse chaîne d'anneaux de fer suspendus les uns aux autres, et dont le premier tient à l'aimant; Lucrèce fait de plus mention de la propagation de la vertu magnétique au travers des corps les plus durs. D'après une erreur populaire qui existe encore, le tombeau de Mahomet est un coffre de fer suspendu à la voûte de la grande mosquée de Mé

dine, par une piérre d'aimant. Plusieurs opinions ont été hasardées sur les propriétés de l'aimant. Descartes et ses disciples ont prétendu que cette pierre métallique a deux pôles comme la terre, et qu'une matière magnétique qui circule autour et sort d'un des pôles de cette pierre pour rentrer par l'autre, cause cette impulsion qui unit le fer à l'aimant; que les corpuscules particuliers qui circulent sans cesse autour et au travers de l'aimant ont une analogie avec les pores du fer, analogie qui leur donne sur ce corps la prise que leur peu d'affinité avec les pores des autres corps ne leur permet pas d'avoir. Æpinus est le premier qui, pour expliquer les phénomènes du magnétisme, ait employé de simples forces soumises au calcul. Ce fut en tenant une tourmaline qu'il conçut l'idée qui a servi de base à sa théorie. Il venait de découvrir que les effets de cette pierre étaient dus à l'électricité, et il avait remarqué qu'elle repoussait par un côté et attirait par l'autre un petit corps électrisé. Il vit dans la tourmaline un petit aimant électrique, et comparant les phénomènes des vrais aimans avec ceux des corps isolans, il trouva que les actions des deux fluides pouvaient être ramenées aux mêmes lois. Si la direction que prend naturellement vers le pôle nord une aiguille aimantée posée sur un pivot (direction qui, au milieu même des ténèbres, nous trace des routes certaines sur l'immense Océan ) a été connue des anciens, comme le pensent quelques auteurs, il est certain que cette découverte avait été perdue, et qu'elle n'a été retrouvée que dans le douzième siècle. (Voyez BOUSSOLE.) Un phénomène qui, depuis long-temps, a excité l'attention des physiciens, c'est sa déclinaison du point nord, et son inclinaison sur le plan de l'horizon, l'une et l'autre variables selon les temps et les lieux. Le 4 mars 1832, sa déclinaison occidentale était à Paris de vingt-deux degrés trois minutes, et le 12 novembre 1831, son inclinaison était de soixante-sept degrés quarante minutes. (Voyez BOUSSOLE.)

L'homme, souvent rival de la nature, a essayé de communiquer au fer et à l'acier les propriétés de l'aimant, et il y a réussi : c'est ce qu'on nomme aimant artificiel. M. Knight, à Oxford, est un des premiers qui aient tenté cette opération, qui a été perfectionnée par MM. Baradelle, l'abbé Lenoble et Mitchell. Aétius, qui vivait l'an 500, est le plus ancien auteur qui désigne l'application extérieure de l'aimant comme utile dans certaines maladies : « Tradunt magnetem detentum manu chiragrorum ac podagricorum dolores ipsorum sedare; æquè convulsis opitulatur.» (On dit que l'aimant tenu dans la main des goutteux les soulage, et qu'il est utile aussi dans les maladies convulsives.) Aétius cite Marcellus et Léonard Camille comme affirmant les bons effets de l'application de l'aimant pour calmer les maux de dents; mais, dans le fait, ces auteurs n'ont parlé que du mal de tête et de la goutte.

AINESSE (Droit d'). Ce droit, en vigueur chez les Hébreux, était inconnu chez les Romains; ils croyaient, avec raison, que la nature appelait les enfans au partage égal de la succession de leurs pères. Il a été introduit en France pour perpétuer le lustre des familles nobles en même temps que leurs noms. «C'est, dit Montesquieu, un esprit de vanité qui a établi chez les Européens l'injuste droit d'aînesse, si défavorable à la propagation, en ce qu'il porte l'attention d'un père sur un seul de ses enfans, et détourne ses yeux de tous les autres ; en ce qu'il l'oblige, pour rendre solide la fortune d'un seul, de s'opposer à l'établissement de plusieurs; enfin, en ce qu'il détruit l'égalité des citoyens, qui en fait toute l'opulence. >> Le droit d'aînesse a été aboli à la révolution; les tentatives législatives faites en 1826 pour le rétablir, ont été infructueuses. Depuis l'abolition de l'hérédité de la pairie, il n'existe plus que dans les lois qui régissent la transmission du trône.

AIR. Corps léger, fluide, transparent, capable de compression et de dilatation, qui couvre le globe terrestre nes. Les anciens croyaient que l'air it un corps simple, un des quatre éléms. Ce furent les expériences publiées 1630, par Jean Rey, médecin, né à gue, en Périgord, qui mirent sur la e de sa décomposition. Brun, apothi-e à Bergerac, ayant trouvé que ain augmentait de poids dans la calation, en demanda la cause à Jean -. Celui-ci répondit que cette augntation de poids était due à une orption d'air: cependant ce ne fut an siècle et demi plus tard que Bayen cette découverte de l'oubli, et préa les travaux du célèbre Lavoisier et -es savans chimistes qui découvrirent l'air est composé de deux corps qui aissent simples, et les expériences plus positives ont démontré qu'il est posé, sur tous les points du globe, ■quelque hauteur que ce soit, de gt-une parties d'oxigène, de soixanteneuf parties d'azote, et de quelques mes d'acide carbonique et d'hydro.-Pesanteur de l'air. Voyez PESAN.-Condensation et raréfaction de l'air. ez CONDENSATION. C'est en 1773 que ton-Morveau fit voir que le gaz muriatique avait la propriété de décter l'air. Jusque-là aucun principe hysique n'avait guidé ceux qui cherent à combattre l'influence de l'air eté dans les hôpitaux, dans les lazaet dans les circonstances acciden5 où elle produisait ses funestes efL'expérience que Guyton fit dans église de Dijon, était la plus connte que l'on pût désirer: l'église vaste, l'infection extrême ; un seul reil, dans lequel le muriate de souat décomposé par l'acide sulfurique, sparaître toute l'infection par une - opération. Dans la même année, risons de Dijon éprouvèrent les ras de cette fièvre qui naît de l'accution des malades; on fit la même ation qui fut également efficace. Il rouvé dès-lors que le gaz acide muque détruisait les effets de la patréon, et ceux qui sont dus à la trop

qui rendent funestes les maladies les plus simples, en en changeant la nature. Cette méthode de désinfecter l'air a été adoptée dans les pays étrangers, et particulièrement en Angleterre, où le docteur Smith a employé les vapeurs de l'acide nitrique; ce qui indique que la propriété de désinfecter appartient à tous les acides. (Dictionn. des découvertes en France, de 1789 à la fin de 1820, tom. I, pag. 227.) - AIR. En termes de musique. « Saumaise croit que ce >> mot vient du latin æra, et Burette est >> de son sentiment, quoique Ménage le >> combatte dans ses étymologies de la >> langue française... Ara, c'est-à-dire, >> nombre ou la marque du nombre, nu» meri nota, dit Nonnius Marcellus. >> C'est en ce sens que le mot æra se >> trouve employé dans ce vers de Lu>> cile :

Hæc est ratio? perversa æra! summa subducta improbè! >> et Sextus Rufus s'en est servi de mê>>> me. Or, quoique ce mot ne se prît ori> ginairement que pour le nombre ou >> la mesure du chant, dans la suite, on >> en fit le même usage qu'on avait fait » du mot numerus, et l'on se servit du >> mot æra pour désigner le chant même ; >> d'où est venu, selon les deux auteurs >> cités, le mot français air, et l'italien >> aria pris dans le même sens. » (J.-J. Rousseau, Dictionn. de musique.)

AIRAIN. Alliage de cent parties de cuivre et huit à douze d'étain. Avant que le fer fût connu, les hommes faisaient un usage très fréquent de ce métal; ils en faisaient des vases, des armes, des coutres de charrues, des faucilles, des haches, des couteaux et même des miroirs. L'airain de Corinthe, qui a eu tant de réputation dans l'antiquité, était, à ce qu'on prétend, le résultat de la fusion et du mélange de l'or, de l'argent et du cuivre, qui se trouvèrent en abondance à Corinthe, lorsque le consul Mummius réduisit cette ville en cendres, cent quarante-six ans avant l'ère chrétienne. Les statues, les vases et autres objets qui étaient faits de ce métal,

pourtant une difficulté au sujet du cuivre de Corinthe; c'est que quelques auteurs disent que ce métal était fort recherché avant le sac de cette ville par les Romains; ce qui prouverait que le cuivre de Corinthe n'était pas le produit des métaux fondus confusément dans l'incendie de cette ville, et que les Corinthiens avaient possédé particulièrement l'art de composer un métal où le cuivre dominait, et qu'on nommait pour cela cuivre de Corinthe. Voyez BRONZE.

AGE D'AIRAIN. L'âge d'airain est le temps
qui suivit le règne de Saturne; il vit
commencer l'injustice et les désordres,
sans cependant que la perversité se dé-
clarât aussi ouvertement que dans le
siècle suivant. C'est dans cet âge que les
lois de la propriété sont fixées, que
l'homme parcourt les contrées les plus
éloignées, et qu'il pénètre les entrailles
de la terre, pour en arracher l'aliment
de tous les vices.

L'âge d'airain vit naître une race nouvelle,
Farouche, belliqueuse, et non pas criminelle.
Ce fut au siècle affreux nommé siècle de fer
Que triompha le crime échappé de l'epfer.
I.a vérité s'enfuit, la pudeur, la justice.
A leur place ont régné la fraude, l'artifice,
Et l'envie et l'orgueil, la soif de posséder,
Et plus coupable encor la soif de commander. 11
Le hardi nautonnier, sur la foi des étoiles,
A des vents mal connus osa livrer ses voiles;
Et la mer vit les pins, avec orgueil flottans,
Insulter la tempête et braver les autans.

La terre, ainsi que l'air, long-temps libre et com

mune,

Connut de l'arpenteur la limite importune.
Un long sillon traça la borne des enclos.
Ce ne fut point assez des biens pour nous éclos,
Des tributs exigés de ses plaines fécondes;..
On osa déchirer ses entrailles profondes,
Des veines de ses flancs arracher ces métaux,
Ces trésors corrupteurs, alimens de nos maux.

:

vant que des bois et des montagnes sans aucune habitation, il s'arrêta sur un coteau, pour tâcher de découvrir la route la plus sûre. Il aperçut de la fumée dans le fond d'un vallon prochain, et croyant y trouver quelque maison, il piqua son cheval vers cet endroit : au fort de sa course, l'animal enfonça dans un ruisseau d'eau chaude et fumante. L'empereur effrayé mit pied à terre, dégagea sa monture, suivit le ruisseau jusqu'à sa source, et trouva les débris d'un palais antique et les restes d'un bain superbe. Une découverte si peu attendue fut regardée par ce prince religieux comme uneattention singulière de la Providence à sa conservation. Un bain d'eau chaude lui parut propre à le remettre de la fatigue dont il était accablé; il y entra, se sentit entièrement délassé, et après être remonté à cheval, il erra quelque temps, jusqu'à ce qu'il eût rejoint toute sa suite. Voulant rendre à jamais célèbre l'endroit où il s'était égaré, Charlemagne résolut d'y établir sa demeuré et d'y fonder une ville..

ALAMBIC. Vase en cuivre étamé ou en étain, et quelquefois en verre, qui sert à la distillation. L'assemblage de l'alambic se compose de trois pièces disAtinctes, savoir, la chaudière ou cucurbite, le chapiteau et le réfrigérant ou condensateur. Il paraît que c'est dans les écrits des Arabes que l'on trouve pour la première fois le mot d'alambic, qui dérive de leur propre langue, et qu'ils le connaissaient avant le dixième siècle. Quoi qu'il en soit, cet instrument est resté bien imparfait jusqu'à la fin du dernier siècle, malgré plusieurs tentatives faites en divers temps pour perfectionner l'appareil distillatoire. En 1801, Edouard Adour, perfectionna le mode de distillation des eaux-de vie et des esprits, et changea la forme de l'appareil qui servait à cette opération importante. Il plaça entre le chapiteau et le réfrigérant une série de vases remplis de vin; il fit traverser par la vapeur qui sortait de la chaudière tout

(DE SAINT-ANGE, trad. des Métamorph., liv. I.) AIX-LA-CHAPELLE. Charlemagne avait tous les ans coutume de venir passer quelques mois aux environs des lieux où cette ville est située maintenant, et d'y prendre le plaisir de la chasse. Un jour qu'il s'y était livré avec plus d'ardeur qu'à l'ordinaire, il s'éloigna de sa suite, et finit par s'égarer. Incertain de la route qu'il devait choisir, il s'a

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