Histoire de la Restauration et des causes qui ont amené la chute de la branche aînée des Bourbons, par un homme d'État [J.B.H.R. Capefigue]., Volume 7

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Duféy et Vezard, 1833 - 400 pages
 

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Fréquemment cités

Page 180 - félicitons, Sire, de vos relations constamment amicales « avec les puissances étrangères, dans la juste confiance « qu'une paix si précieuse n'est point achetée par des « sacrifices incompatibles avec l'honneur de la nation et la
Page 335 - Je suis bien aise, me dit un jour l'empereur Alexandre, que vous soyez venu à Vérone, afin de rendre témoignage à la vérité. Auriezvous cru, comme le disent nos ennemis, que l'alliance est un mot qui ne sert qu'à couvrir des ambitions? Cela peut-être eût été vrai dans l'ancien état des choses; mais il s'agit bien aujourd'hui de quelques intérêts particuliers, quand le monde civilisé est en péril!
Page 183 - ... opposait au pouvoir royal la souveraineté parlementaire, et cela au risque des plus effroyables tempêtes, elle ne faisait que suivre l'exemple de la Chambre féodale de 1821 ! « Eh quoi ! s'écria M. de Serres, après la lecture du « projet d'adresse, votre président irait dire face à face « au roi que la Chambre a la juste confiance qu'il n'a pas « fait de lâchetés! C'est un outrage cruel. » Inutile avertissement ! Ce que M. de Serres regardait avec raison comme un outrage cruel,...
Page 346 - Des doctrines subversives de tout ordre social y sont hautement prêchées et protégées. Des insultes contre les premiers souverains de l'Europe remplissent impunément les journaux. Les sectaires de l'Espagne font courir leurs émissaires pour associer à leurs travaux ténébreux tout ce qu'il ya dans les pays étrangers de conspirateurs contre l'ordre public et contre l'autorité légitime. » L'effet inévitable de tant de désordres se fait surtout sentir [dans l'altération des rapports entre...
Page 336 - Qu'est-ce qui pourrait me tenter? Qu'ai-je besoin d'accroître mon empire? La Providence n'a pas mis à mes ordres huit cent mille soldats pour satisfaire mon ambition, mais pour protéger la religion, la morale et la justice, et pour faire régner ces principes d'ordre sur lesquels repose la société humaine.
Page 330 - D'un autre- côté, SM le roi des Deux-Siciles a fait déclarer aux trois cours qui avaient eu part à la convention signée à Naples, le 18 Octobre, que l'état actuel de son propre pays lui permettrait de proposer une diminution dans le nombre des troupes auxiliaires stationnées dans différentes parties du royaume.
Page 186 - J'aime à croire que la plupart de ceux qui ont voté cette adresse, n'en ont pas pesé toutes les expressions. S'ils avaient eu le temps de les apprécier, ils n'eussent pas souffert une...
Page 140 - ... qu'aussitôt que, par l'un ou l'autre moyen, le grand obstacle à la paix aurait disparu pour Naples et pour l'Italie, les souverains regarderaient leur ouvrage comme accompli; que ce serait alors au roi seul, éclairé par les conseils des hommes les plus intègres et les plus instruits de son pays, à fonder pour l'avenir la force et la stabilité de son gouvernement, sur un régime juste et sage, conforme aux intérêts...
Page 336 - C'est à moi à me montrer le premier convaincu des principes sur lesquels j'ai fondé l'alliance. Une occasion s'est présentée : le soulèvement de la Grèce. Rien sans doute ne paraissait être plus dans mes intérêts , dans ceux de mes peuples, dans l'opinion de mon pays, qu'une guerre religieuse contre la Turquie; mais j'ai cru remarquer dans les troubles du Péloponèse le signe révolutionnaire. «Dès lors, je me suis abstenu. Que n'at-on point fait pour rompre l'alliance? On a cherché...
Page 342 - C'est là l'extrémité fâcheuse que SMI voudrait prévenir, s'il est possible; mais tant que le roi sera hors d'état de témoigner librement sa volonté, tant qu'à la faveur d'un ordre de choses déplorable, des artisans de révolution , liés par un pacte commun à ceux des autres contrées de l'Europe, chercheront à troubler son repos, est-il au pouvoir de l'empereur, est-il au pouvoir d'aucun monarque d'améliorer les relations du gouvernement espagnol avec les puissances étrangères?

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