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d'arrière. On trouvera le compte rendu de cette transformation dans la Revue générale des Chemins de fer, janvier 1904.

MACHINES A DEUX ESSIEUX ACCOUPLÉS, AVEC BOGIE A l'avant et essieu PORTEUR Á L'ARRIÈRE (TYPE ATLANTIC). —Les machines de ce type sont actuellement employées en France sur les réseaux du Nord, de l'Est, de l'Orléans, du Midi, de P.-L.-M. (en construction) et de l'État. Les plus puissantes de ces machines sont celles du réseau d'Orléans, dont la surface de grille est de 3,10 m2 et le poids total en charge de 73 tonnes, avec 36 tonnes de poids adhé- . rent. Celles du réseau du Nord, qui sont les premières de ce type employées en France (1900), ont seulement 2,74 m2 de surface de grille et 66 tonnes et demie de poids total avec 33 tonnes de poids adhérent.

La figure 623 représente les dispositions de ces machines (d'après M. Demoulin).

Les deux essieux accouplés sont placés sous le corps cylindrique et aussi rapprochés que possible (2,15 m.); l'essieu porteur est placé sur la partie arrière du foyer et le bogie situé assez loin du premier essieu moteur pour permettre d'installer horizontalement les cylindres HP à l'extérieur entre les deuxième et troisième roues.

Les cylindres BP, intérieurs, sont venus de fonte et placés côte à côte dans le plan médian du bogie.

Cette machine est accompagnée d'un tender à six roues portant 19 mètres cubes d'eau et 4 tonnes de combustible.

Nous donnons ci-après les principales conditions d'établissement des plus récentes machines de ce type employées en France sur les réseaux du Nord et de l'Orléans.

(Les machines de la compagnie du Midi offrent une grande analogie avec celles du Nord).

Surface de grille.

2,7 m2
215.96
16 kg.

NORD
(série 2 640)

ORLEANS (série 3000)

Surface de chauffe

Timbre de la chaudière

3.10 m2 239,40 16 kg.

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Les machines Atlantic du Nord, brûlant un combustible de bonne qualité, remorquent facilement un train de 200 tonnes en rampe continue de 5 millimètres, à la vitesse de 100 kilomètres à l'heure, et un train de

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340 tonnes à vitesse moyenne à 90 kilomètres à l'heure sur la grande ligne comportant plusieurs rampes de 5 millimètres. Elles sont capables de produire, sans être forcées, un travail d'environ 1 500 chevaux indiqués 1.

Quant aux machines Atlantic de l'Orléans, mises en service en 1903 sur la ligne de Paris à Bordeaux, où elles sont affectées au service des trains rapides lancés à des vitesses nominales de 90 à 95 kilomètres à l'heure, elles remorquent facilement des trains de 300 à 350 tonnes, en brûlant un mélange, par moitié, de briquette et de gailletterie d'Aniche. Elles ont fourni, aux essais effectués, dans les conditions du service, entre Paris et Tours, un travail au crochet de traction de 458 à 760 chevaux, un travail à la jante (calculé) de 910 à 1300 chevaux et un travail indiqué sur les pistons de 1150 à 1890 chevaux 2.

Le réseau de l'État possède depuis 1905 des locomotives Atlantic (série 2 950) qui sont identiques à celles de l'Orléans (série 3 000). Il emploie également, depuis 1900, dix locomotives américaines à simple expansion (série 2 900) construites par les ateliers Baldwn. Ces machines, également du type Atlantic (fig. 624), ont une surface de grille de 3,25 m2, la plus grande réalisée en France jusqu'à présent pour les locomotives à grande vitesse. Les tiroirs sont cylindriques.

Voici les principales conditions d'établissement de ces machines qui font le service des trains express et rapides, trains à une vitesse nominale de 85 à 90 kilomètres à l'heure :

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La compagnie P.-L.-M. possède dix machines semblables. D'après les essais effectués en service en 1903 sur le réseau de l'État, la puissance normale moyenne de ces machines est de 900 chevaux, correspondant à une consommation moyenne de vapeur de 13, 44 k. par cheval et par heure. Le maximum de puissance constaté aux essais a été d'un peu plus de 1000 chevaux.

1 M. Demoulin. La locomotive actuelle.

2 Ibid.

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Fig. 624. Locomotive Atlantic à simple expansion (série 2900) du réseau de l'Etat.

22.

MA CHINES A TROIS ESSIEUX ACCOUPLES

Cette catégorie de machines comprend le type classique et ancien des locomotives destinées à faire le service de presque tous les trains de marchandises et celui des trains de voyageurs sur les rampes un peu fortes.

Machines, type DU BOURBONNAIS. — Nous avons déjà cité, comme spécimen de ces machines, la locomotive, dite du Bourbonnais, de la compagnie P.-L.-M., qui en a fait construire environ 950 semblables. Ce type, qui date de 1855, a été pendant longtemps très employé sur tous les réseaux, avec quelques différences de détail; il comporte des roues de 1,300 m. à 1,600 m., des cylindres extérieurs, un mécanisme de distribution intérieur, un foyer en porte-à-faux, une surface de grille de 1,30 m2 à1,34 m2, une chaudière timbrée de 7 à 9 kilogrammes et un poids total en charge de 35 à 40 tonnes.

Voici les principales conditions d'établissement de la machine P.-L.-M. de ce type (fig. 625 et 626):

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La machine dont il s'agit peut faire le service des voyageurs sur les sections à rampes de 15 à 25 millimètres, et celui des marchandises sur les sections à rampes de 20 millimètres.

Voici le tableau des charges qu'elle traîne sur diverses rampes, à différentes vitesses.

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