jourd'hui dans (énoncer le régiment ét l'arme), a l'honneur de vous représenter qu'il trouve un parti avantageux dans une union qui lui est proposée avec..., domiciliée dans la ville de..., ou la commune de...; et comme il ne peut contracter mariage sans l'assentiment du corps dont vous êtes le chef, il vous prie de lui accorder cette permission. Ce qui doit d'autant plus volontiers déterminer votre décision à cet égard, c'est qu'étant sur le point d'obtenir la retraite qui lui est promise depuis plusieurs mois, il se procurera de suite par le hasard de cette heureuse circonstance, un établissement qui lui fournira les moyens d'une existence honnête. , C'est d'après ces considérations, qui sont pour lui du plus grand intérêt, et la bienveillance que vous avez toujours montrée aux militaires servant sous vos ordres, qu'il ose espérer que vous voudrez bien lui accorder sa demande. Il est avec un profond respect, MON GÉNÉRAL, OU MONSIEUR LE GÉNÉRAL, Pour un Militaire qui veut obtenir sa retraite. A Monsieur (ses nom, titres et qualités), Colonel ou Lieutenant-Colonel de (désigner le nom du corps). MON COLONEL, OU MONSIEUR LE COLONEL, Un de vos anciens militaires, N..., âgé de... ans, natif de..., département de..., au service depuis... années, et ayant fait d'une manière honorable toutes les campagnes de..., a l'honneur de vous exposer que, par suite des fatigues qu'il a endurées, et des blessures dont son corps est cicatrisé, sa santé est devenue si dé bile, qu'il lui est impossible de continuer plus longtemps son service; c'est pourquoi, Mon Colonel, il vous prie de solliciter pour lui, auprès de Son Excellence le Ministre de la Guerre, et pour fruit de ses longs services, une pension de retraite qui lui procure une existence honnéte. En attendant cette heureuse nouvelle, il est avec un profond respect, MON COLONEL, ou MONSIEUR LE COLONEL, A UN GOUVERNEUR OU COMMANDANT DE PLACE. Pour se plaindre d'insultes faites par des Militaires. A Monsieur (ses nom et qualités), Gouverneur de la place de..., ou Commandant de la place de... MONSIEUR LE GOUVERNEUR ou COMMANDANT, Deux militaires, sortant du cabaret et pris de vin, s'approchent de ma fille et de mon épouse que je conduisais en visite, et leur tiennent, en ma présence, les propos les plus obscènes; je leur reproche, dans cette circonstance, leur grossièreté et leur insulte, en les engageant à se retirer; ils ne me répondent que par de nouvelles obscénités. Provoqué alors par leurs actions, et indigné, comme tout père de famille peut l'être dans une circonstance semblable, je les menace de ma canne, et il n'y a pas de doute que, si, aux cris de mon épouse et de ma fille, plusieurs personnes ne fussent venues à notre secours, nous n'eussions été victimes de leur ivresse et de leur brutalité. Il vous sera plus facile qu'à moi de découvrir les deux auteurs de cette insulte, qui, rejaillissant sur le corps entier, répand encore la crainte dans la ville. J'attends, Monsieur le Gouverneur, de votre zèle à maintenir la sûreté et la tranquillité, et à réprimer le désordre dans la place dont le commandement vous est confié, , une juste satisfaction, et suis, avec un profond respect, MONSIEUR LE GOUVERNEUR, Votre très-humble, etc. AU PAPE. Comme les demandes de la part des laïques à l'égard du Souverain Pontife n'ont lieu que dans des cas extraordinairement rares, on pourra, pour le modèle à suivre, s'adresser au curé de sa paroisse, et, si le cas est majeur, à l'évêque diocésain. (Voyez au Protocole des titres, ceux que l'on donne à Sa Sainteté). A UN CARDINAL. Pour lui demander sa protection auprès de Sa Sainteté, à l'effet d'obtenir une dispense pour mariage entre l'oncle et la nièce. A Son Eminence Monseigneur le Cardinal de... MONSEIGNEUR, Le sieur..., agé de trente-six ans, et la demoiselle..., sa nièce, âgée de vingt-quatre ans, ont l'honneur de vous exposer que (expliquer le motif de la demande). Comme le mariage prohibé entre l'oncle et la nièce met un obstacle à leur union, ils ont recours à Votre Excellence, en la suppliant d'intercéder pour eux auprès du Saint Père, afin d'obtenir de Sa Sainteté la dispense qui peut seule légitimer leur union. Cette faveur, dont ils vous seront redevables, sera pour les deux époux le sujet d'une reconnaissance éter nelle. MONSEIGNEUR, De Votre Eminence, Les très-humbles, etc. AU NONCE DU PAPE, AMBASSADEUR DE SA SAINTETÉ. Pour obtenir des renseignemens sur un Ecclésiastique français fixé en Italie. A Son Excellence Monseigneur (désigner son nom), Ambassadeur de S. S. près S. M. T. С. MONSEIGNEUR, Toutes les recherches que j'ai faites depuis... pour me procurer des renseignemens sur la personne de..... mon..., parti de France, le..., aussitôt après avoir été fait prétre, pour aller se fixer à..., ayant été vaines, j'ose prendre la liberté de m'adresser à Votre Excellence, pour la supplier de faire prendre sur le compte de cet ecclésiastique, dont le silence le plus absolu plonge toute une famille dans la plus grande inquiétude, des informations pour lesquelles, quel qu'en soit le résultat, je vous aurai, en mon particulier, une éternelle reconnaissance. Dans l'attente d'obtenir cette faveur de votre bienveillance, je suis avec un profond respect, MONSEIGNEUR, De Votre Excellence, Le très-humble, etc. A UN ARCHEVÊQUE OU UN ÉVÊQUE. Pour lui demander une place dans un Séminaire, pour un pauvre jeune homme. A Sa Grandeur Monseigneur l'Archevêque de... ou l'Évêque MONSEIGNEUR, de... 1 Une malheureuse veuve, chargée d'une nombreuse famille, a recours à la bienveillance de Votre Grandeur, et la supplic de lui accorder la faveur de faire entrer, en qualité de boursier, dans un séminaire, un de ses enfans, ágé de... ans, pour y commencer les études nécessaires à la prêtrise, et pour laquelle il a une vocation toute particulière. Elle a déjà fait, pour sa première éducation, tous les sacrifices qui étaient en son pouvoir ; mais sa position ne lui permettant point d'aller au-delà, elle compte, Monseigneur, sur cet acte de bienfaisance de votre part, qui sera le motif de l'éternelle reconnaissance de toute une famille, qui ne cessera d'adresser des vœux au ciel pour la conservation de vos jours. Elle est avec un profond respect, MONSEIGNEUR, De Votre Grandeur, La très-humble, etc. A UNE PERSONNE ÉLEVÉE EN DIGNITÉS. Pour lui demander sa protection auprès du Roi. A Monsieur le Duc de..., ou le Comte de..., ou le Marquis de..., etc. MONSIEUR LE DUC OU COMTE, M'occupant depuis plusieurs années d'un travail que je viens d'achever, et que je désire faire connaître à Sa Majesté, je n'ai pu parvenir encore, malgré toutes mes démarches, à lui présenter le Mémoire que j'ai rédigé à ce sujet. Enhardi par les bontés dont vous m'avez déjà comblé plusieurs fois, j'ose prendre la liberté, Monsieur Je Duc, ou le Comte, de vous supplier encore de m'accorder la faveur de remettre vous-même ce travail sous les yeux du Roi, et d'étre mon protecteur auprès de Sa Majesté. Ce nouveau bienfait de votre part, Monsieur le Duc, ou le Comte, ne fera qu'ajouter aux sentimens de reconnaissance et du profond respect avec lesquels je suis, MONSIEUR LE DUC, etc., Votre très-humble, etc. |