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Viaduc.

Un viaduc est un ouvrage d'art construit au dessus d'une dépression du sol pour supporter un chemin de fer qui la traverse. Les viaducs remplacent les remblais, toutes les fois que l'élévation de ceuxci les rendrait trop coûteux.

Tunnel.

Le mot tunnel, emprunté de l'anglais, signifie littéralement tonnelle ou berceau. On l'emploie fréquemment, comme synonyme de voûte ou galerie souterraine, pour désigner les grands percements auxquels donnent lieu les chemins de fer et autres voies de communication.

Souterrain.

Les souterrains proprement dits sont généralement voûtés et revêtus en maçonnerie sur tout leur pourtour. Les dimensions des souterrains doivent être calculées de manière à donner facilement passage aux locomotives et aux autres voitures du chemin de fer: ces dimensions sont fixées par le cahier des charges.

Station.

Une station est le lieu où les trains s'arrêtent et stationnent le temps nécessaire à l'embarquement et au débarquement des voyageurs comme des marchandises. On les distingue par classes suivant leur importance, mais toutes se composent de bureaux pour la distribution des billets, de salles d'attente pour les voyageurs et de magasins pour les marchandises. Dans les stations de première classe on trouve les bureaux du comité d'administration, de la direction, du secrétariat et le contrôle central; les appartements de la direction, les bureaux de l'exploitation, les remises, les magasins, les ateliers, etc.

Les aménagements d'une station doivent toujours être mesurés moins sur l'importance et sur le mouvement présents de la localité où elle se trouve située que dans une large prévision de l'avenir, car on ne sait pas, on ne peut pas prévoir encore quel développement cette grande facilité de communication amènera. Il est néanmoins très probable qu'il sera considérable. Dès lors, une trop grande économie dans les premiers frais d'établissement d'une station est une faute et peut même être considérée comme une imprudence. Une station ne possède jamais trop d'espace, tandis qu'un service resserré, étranglé dans ses mouvements, languit et se meurt dans la confusion et le désordre au lieu de prospérer.

Les dépenses des stations dépendent directement de celles du matériel d'exploitation.

Les stations prennent aussi indifféremment le nom de gares (voyez le mot gare).

Gare.

Une gare proprement dite est tout simplement une voie d'une certaine longueur entée sur une voie directe pour servir à garer ou mettre à l'abri les va gons de chargement ou les trains à petite vitesse qui pourraient encombrer la voie au moment du passage d'un train à grande vitesse. On appelle aussi plus communément ces fragments de voie gares d'évitement ou voies d'évitement.

Il est peu de stations qui ne possèdent une ou plusieurs voies d'évitement. Il en est même qui en possèdent un grand nombre. On a donné à cet ensemble de voies de garage ou d'évitement le nom de gare, et aussi suivant l'importance de la gare, les administrations placent pour la diriger un employé spécial que l'on désigne sous le nom de chef de gare (voyez ce mot).

Embarcadère, débarcadère.

On dit également embarcadère ou débarcadère, parce que le lieu qui est propre à l'embarquement des voyageurs ou des marchandises est aussi bien propice à leur débarquement. On désigne aussi quelquefois une station par le nom de débarcadère, mais c'est une expression impropre, plus en usage dans les ports de mer pour désigner un quai de débarquement ou d'embarquement que dans les chemins de fer, où elle est très rarement employée. Le débarcadère fait partie de la station, et en est une dépendance.

Police.

Dans un but de sécurité publique, l'autorité supérieure a émis des règlements de police auxquels doivent se conformer les administrations et le public.

Ces règlements indiquent toutes les mesures à prendre pour tous les mouvements de machines, et déterminent la vitesse de marche des trains. Des ingénieurs des ponts et chaussés et des mines, ainsi que des commissaires de police, sont spécialement attachés à la surveillance de chaque ligne.

Rapport.

L'exposé raisonné des principales circonstances d'une affaire, le détail explicatif des incidents d'un service, s'appellent rapport.

Dans les administrations de chemins de fer en général, chaque chef de service est tenu de faire un rapport quotidien. Ce rapport monte par la voie hiérarchique jusque sous les yeux du conseil.

Entretien.

On entend par entretien, en termes de chemins de fer, toutes les dépenses comprises pour la réparation des terrassements, des travaux d'art, de la voie et du matériel des machines et des vagons.

QUATRIÈME PARTIE.

ATTRIBUTIONS.

MESURES RÉGLEMENTAIRES.

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