Economie politique chrétienne: ou, Recherches sur la nature et les causes du paupérisme, en France et en Europe, et sur les moyens de le soulager et de le prévenir, Volume 3

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Paulin, 1834 - 1764 pages
 

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Fréquemment cités

Page 309 - Le droit de vaine pâture dans une paroisse, accompagné ou non de la servitude du parcours, ne pourra exister que dans les lieux où il est fondé sur un titre particulier, ou autorisé par la loi ou par un usage local immémorial , et à la charge que la vaine pâture n'y sera exercée que conformément aux règles et usages locaux, qui ne contrarieront point les réserves portées dans les articles suivants de la présente section.
Page 138 - Ces observations appartiennent au judicieux traducteur des rapports présentés , en 1817 et 1818 , à la chambre des communes d'Angleterre par le comité chargé de l'examen des lois relatives aux pauvres (1).
Page 146 - ... communes ; 2° des caisses d'épargne et de prévoyance établies aux frais des villes et communes manufacturières, ou des associations de charité avec obligation de la part des ouvriers d'y placer une portion de leur salaire , lorsque le taux de ce salaire le permettra sans inconvénient ; 3°...
Page 184 - Sous un prince sage, l'oisiveté doit être odieuse ; et on ne la doit point laisser dans la jouissance de son injuste repos. C'est elle qui corrompt les mœurs et fait naître les brigandages. Elle produit aussi les mendiants, autre race qu'il faut bannir d'un royaume bien policé; et se souvenir de cette loi • : « Qu'il n'y ait point d'indigent ni de mendiant parmi vous.
Page 309 - Partout où les prairies naturelles sont sujettes au parcours ou à la vaine pâture , ib n'auront lieu provisoirement que dans le temps autorisé par les lois et coutumes, et jamais tant que la première herbe ne sera pas récoltée.
Page 169 - ... à les engager pour plus longtemps, à les associer à ses profits, et peut-être que les intérêts privés, mieux dirigés, répareront seuls le mal que les intérêts privés ont fait à la société. Alors les chefs des manufactures exerceraient leur esprit, pour trouver moyen d'élever à eux les ouvriers, de les intéresser à la propriété et à l'économie, de faire d'eux enfin des hommes et des citoyens, tandis qu'ils ne cessent aujourd'hui de travailler à en faire des machines. Il...
Page 196 - L'autorisation de mendier dans la commune (et, suivant les circonstances, dans l'étendue du canton) serait accordée, pour un temps limité, par un arrêté du sous-préfet , rendu sur le rapport du maire et l'avis du bureau de bienfaisance et du conseil de charité. Le mendiant...
Page 102 - Que la gélatine associée au pain a une part effective dans les qualités nutritives de ce régime; 3° Que le régime de pain et de bouillon de viande...
Page 241 - Pontorson), le pays a un aspect sauvage ; l'agriculture n:y est pas plus avancée que chez les Hurons , ce qui paraît incroyable dans un pays enclos ; le peuple y est presque aussi sauvage que le pays, et la ville de Combourg une des places les plus sales et les plus rudes que l'on puisse voir : des maisons de terre sans vitres , et un pavé si rompu qu'il arrête les passagers, mais aucune aisance. Cependant il s'y trouve un château , et il est même habité.
Page 150 - ... qu'il devra à son tour pourvoir par ses charités privées, par ses contributions aux hôpitaux, ou par la taxe des pauvres, à maintenir les misérables qu'il travaille à faire. Dans cette lutte constante pour faire baisser les salaires, l'intérêt social, auquel chacun participe cependant, est oublié par tous. Mais que chaque métier se charge de son propre fardeau, et chaque fabricant reconnaîtra bientôt, s'il est ou non de l'intérêt de sa manufacture de faire baisser les salaires...

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