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n'est pas très-connue, il porter ce fragment:

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sera pas hors de propos

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d'en rap

Trente-deuxième proposition n'y a point de vérité si évidente pour l'au, qui ne puisse être incertaine pour un

autre.

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Trente-troisième proposition :— II n'y a point de vérité dont chaque individu soit infailliblement et absolument certain par lui-même, et sans le concours du sens commun.

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Trente-cinquième proposition:- Mais la raison individuelle pourra se tromper en prenant une opinion particulière pour le sens commun. R. Cela est vrai.

» Censura: - Hæ propositiones falsa sunt: pyrrhonismum inducunt et prout ab auctore usurpantur, ad religionis eversionem spectant.

» Ces propositions sont fausses; elles conduisent au pyrrhonisme; et, par l'usage que l'auteur en fait, elles tendent au renversement de la religion.

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Cet ouvrage, remarquable par le talent de la discussion et par la force du raisonnement, a de plus le mérite d'être clair et de mettre à la portée de tous les esprits des questions que d'autres avoient embrouillées à dessein. Puisse-t-il ouvrir les yeux à ceux qui avoient été séduits par des théories brillantes et spécieuses, et entrainés par la magie d'un style pompeux et plein d'éclat!

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

PARIS. La collection précieuse, connue sous le nom du grand Bullaire romain, ne va que jusqu'à la fin du pontificat de Benoît XIV, c'est-à-dire jusqu'en 1758. Cette collection se continue aujourd'hui à partir de 1758 jusqu'en 1830. Elle comprendra par conséquent les pontificats de Clément XIII, de Clément XIV, de Pie VI, de Pie VII, de Léon XII et de Pie VIII. Elle sera enrichie de sommaires, de notes, d'apostilles, de vies et portraits des papes; le tout rédigé par M. André Barberi. L'utilité de cet ouvrage est manifeste. Ceux mêine qui n'ont pas le grand Bullaire, trouveront dans cette suite si rapprochée de nous nombre de documens, de faits et de décisions du plus grand intérêt pour l'histoire ecclésiastique. Quant à ceux qui ont le grand Bullaire, cette continuation leur est nécessaire pour compléter leur recueil. Cet ouvrage ne peut donc qu'être accueilli dans le monde catholique. Il sera publié dans le même format et avec les mêmes caractères que le Bullaire de Benoît XIV. Il commencera à paroître au mois de mai prochain, à l'imprimerie de la chambre apostolique, par cahiers de

to feuilles; chaque cahier sera du prix de 40 bajoques ou 2 fr. 16c. On espère publier deux cahiers par mois. On reçoit les souscriptions à Rome, chez l'Auteur, place de Caprettari, au palais Lante; et, hors de Rome, chez les principaux libraires,

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Nous apprenons que dans le diocèse d'Alby on s'occupe en ce moment de rédiger des pétitions pour la conservation du siége. On fait de semblables démarches dans le diocèse de Rodez. A Beauvais, une pétition pour le maintien de ce siége a été signée par quatre cents personnes d'opinions différentes, et adressée à la chambre des pairs; le clergé n'y a pas pris part, ses vœux en faveur de l'évêché ne sont point équivoques. Des catholiques de Beaune, diocèse de Dijon, ont signé aussi une pétition pour le maintien des évêchés, quoique leur évêché ne soit pas menacé; mais ils n'ont pas cru pouvoir rester indifférens au péril des autres églises.

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Le samedi 22 mars, il y aura une assemblée de charité dans l'église des Missions-Etrangères, pour les anciennes et pauvres religieuses de Paris. A une heure précise, sermon par M. l'abbé Dumarsais; ensuite, salut et bénédiction du S. Sacrement par M. l'Archevêque. La quête sera faite par madame la marquise Anjorrant et madame la vicomtesse Adolphe de Verneaux. Le Lundi -Saint, 24 mars, il y aura une assemblée de charité dans l'église de SaintSulpice, pour les enfans délaissés de l'œuvre dite de Madame de Carcado le discours sera prononcé par M. l'abbé Dupanloup. M. l'Archevêque donnera le salut. La quête sera faite par mesdames les comtesses de Pracontal, de Fontenille et de Valanglaz. Cette œuvre, une des plus intéressantes de la capitale, existe depuis trente ans, et là quête se fait annuellement le LundiSaint.

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M. l'évêque de Metz vient de rendre un touchant hommage à la mémoire d'un de ses plus dignes coopérateurs. Le prélat a adressé, le 6 mars dernier, à son clergé une circulaire à l'occasion de la mort de M. l'abbé Dudot, son grand-vicaire. Nous n'ajouterons rien à l'éloge si honorable qu'en fait M. l'évêque; nous. dirons seulement que M. l'abbé Dudot fut du nombre des prêtres déportés à Rochefort en 1794. Sur une liste que nous devons à l'obligeance d'un respectable compagnon de cette déportation qui vit encore, M. l'abbé Dudot est nommé Henri-Nicolas, chanoine de Gorze, ágé de quarante ans. Il n'y a pas de doute que c'est le même; cependant, dans la circulaire de M. l'évêque, M. l'abbé Dudot a pour noms de baptême Jean-François-Théodore. Il est probable qu'il y avoit erreur en ce point sur la liste des déportés. Quoi qu'il en soit, voici un extrait de la circulaire :

« Monsieur, déjà sans doute est arrivée jusqu'à vous la triste nouvelle de la mort de M. l'abbé Dudot, notre vicaire-général.

"

Formé a la carrière sacerdotale par les leçons et les exemples de M. Thibiat, il fut, ainsi que ce prêtre vénérable (objet constant de nos regrets), le modèle de tous ceux qui sont appelés à exercer le ministère sacré de l'Evangile.

>> Comme lui, dans les jours mauvais, il confessa généreusement la foi; comme lui, il soutint avec un courage et une patience dignes des premiers âges, les rigueurs d'une longue captivité. Dans la prison, il fut une providence pour ceux qui étoient captifs avec lui, et, oublieux de luimême, il trouvoit dans son industrieuse charité les moyens de pourvoir à tous les besoins de ses frères.

» Devenu libre, il donna l'essor à son zèle trop long-temps comprimé, et il s'empressa de porter dans plusieurs paroisses du diocèse les secours et les consolations de la religion; puis la volonté de ses supérieurs l'ayant fixé dans l'une d'elles, il ne s'occupa plus que du bonheur et du salut des fidèles confiés à ses soins. Son nom est demeuré cher parmi eux, et longtemps sa mémoire y sera vénérée.

» Nommé en 1812 aumônier de l'hospice Saint-Nicolas, il remplit les devoirs de cette place avec tout le dévouement dont étoit capable une ame comme la sienne. Les pauvres trouvèrent en lui un ami et un père, et il ne connut pas d'autre bonheur que celui de leur être utile, pas d'autre ambition que celle de multiplier en leur faveur les témoignages de la charité qui le pressoit.

» C'est là, qu'en arrivant dans ce diocèse, nous l'avons rencontré. Sa réputation de piété et de sagesse, l'expérience qu'il avoit acquise, l'activité qu'il montroit toujours, malgré une santé presque constaminent chancelante, nous promirent une utile coopération dans l'œuvre si importante qui nous étoit confiée; et Dieu sait que nos espérances n'ont pas été déçues! Nous ne pouvons dire avec quelle force et quel courage il nous aidoit à supporter le poids si lourd de l'épiscopat, ni combien de douceurs il répandoit sur notre vie par son aimable simplicité, son égalité de caractère, et la bonté de son cœur; ni l'admiration que faisoit naître en nous, chaque jour, sa patience à toute épreuve, et l'esprit de foi et de charité qui l'animoit sans cesse. Aussi nos regrets sont-ils remplis de la plus douloureuse an ertume, et c'est jusqu'au plus profond de notre ame qu'a retenti le coup que le Seigneur vient de frapper.

>> Cette affliction, la ville entière l'a partagée déjà avec nous. La foule a environné son cerceuil, et nul de ceux qui le connurent n'est resté indifférent à la nouvelle de sa mort. Les pauvres rappellent sa bienfaisance qui, après l'avoir mille fois dépouillé lui-même de tout ce qu'il possédoit, trouvoit, dans la juste confiance que lui témoignoient les riches, d'incal culables ressources; les affligés redisent la suavité de ses discours, qui faisoient couler dans leur ame de si douces consolatious; les enfans racontent à leurs parens la joie qu'il montroit en visitant leurs écoles; toutes les classes de la société font l'éloge de ses vertus, et les commupautés religieuses surtout sont inconsolables d'avoir perdu celui qu'elles aimoient et honoroient à l'égal d'un père.

>> Vous aussi, Monsieur, vous devez comprendre l'étendue de la perte que vous avez faite. Vous savez apprécier cette bénignité qui ne pouvoit se dissimuler jamais; cette tendresse qui naissoit en son cœur pour quiconque étoit placé sous ses ordres; cette piété qui se répandoit comme un baume délicieux sur toutes les lettres qu'il vous adressoit. Homme bon

et sensible entre tous les hommes, il n'apprit jamais que vous eussiez quelque peine sans qu'il la ressentit aussitôt; elle lui devenoit personnelle: il s'en occupoit sans cesse, il vouloit à toutes forces y trouver un remède, et les nouvelles du bien que vous opériez étoient pour lui une source de joie et de bonheur.

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Prêtre zélé et charitable, il a donc dignement rempli sa carrière. Après avoir défendu la foi aux jours de sa jeunesse ; après avoir, dans la vigueur de l'âge, exercé le plus pénible ministère; après avoir partagé dix ans notre sollicitude pour le gouvernement de ce diocèse, il est mort riche de mérites et de vertus, et aucune des consolations de la religion n'a manqué à la dernière heure. »

-Le conseil municipal de la Bassée, diocèse de Cambrai, a voté 1,200 fr. pour l'établissement d'une école chrétienne, et des notables de la ville ont ajouté 600 fr. à cette somme afin de pouvoir' entretenir trois Frères; ces notables fournissent en outre l'ameublement de l'école, qui fera une dépense d'environ 400 fr. Le 7 février, le conseil municipal a présenté au comité d'arrondissement pour l'instruction primaire les Frères des écoles chrétiennes pour diriger l'école communale de la Bassée. Il paroît aujourd'hui que le préfet refuse de transmettre au comité d'arrondissement la demande du conseil municipal, parce que, dit-il, il faut savoir auparavant s'il n'y a pas déjà des instituteurs communaux à la Bassée, Mais quand il y en auroit, est-ce que le conseil municipal ne peut pas en appeler d'autres? Les conseils municipaux ont été omnipotens pour chasser les Frères là où il leur a plu; ne leur seroit-il pas libre aussi de les appeler? La loi du 28 juin de l'année dernière dit, art. 22, que le comité d'arrondissement nommera les instituteurs sur la présentation du conseil municipal. Les instituteurs nommés par le conseil municipal de la Bassée doivent donc être nommés, et aucune autorité n'a le droit de s'y opposer.

- Le fatal incendie qui consuma le faubourg de Pera, à Constantinople, enveloppa les églises chrétiennes qui se trouvoient dans ce quartier. Depuis ce désastre, le premier soin des catholiques a été de relever leurs églises. On vient, après six mois de travaux opiniâtres jour et nuit, d'achever l'église poroissiale des Mineurs-Conventuels. C'est un grand et bel édifice: outre le grand autel dédié à Saint-Antoine-de-Padoue, il y a six autels latéraux. Les tableaux qui ornent ces autels, les balustrades qui les entourent, le pavé qui est tout en marbre blanc, toutes les décorations intérieures, sont exécutés avec autant de goût que de magnificence. Les fidèles se sont empressés de fournir tout ce qui étoit nécessaire pour meubler l'église en lampes, chandeliers, tapis, linge, ornemens, vases sacrés, etc., le tout a été donné fort généreusement. L'église a été ouverte la veille de Noël dernier. La bénédiction s'en est faite avec beaucoup de pompe; tout le clergé séculier et régulier y assistoient, et la cérémonie fut suivie de trois jours

d'actions de grâces. Il y eut chaque jour un discours dans les trois langues, en français, en grec et en italien. Le mois suivant, on a ouvert une autre église catholique à Constantinople; c'est celle des Arméniens unis au saint Siége. Cette église a été bénite le 26 janvier en présence d'un grand concours. On sait que c'est depuis peu de temps que les Arméniens catholiques ont obtenu de ne pas dépendre du patriarche schismatique,

NOUVELLES POLITIQUES.

PARIS. Dans les journées de juillet, les patriotes se battoient contre les troupes de Charles X. Dans les journées de juin, ils se battoient contre les troupes de Louis-Philippe. Il n'est pas à présumer que, d'après l'ordre de leurs idées, ils aient mis une grande différence entre ces deux actes d'insurrection. Voilà qu'il arrive cependant à leurs propres amis de les désigner à la tribune sous le nom d'assassins des 5 et 6 juin. C'est à eux à deviner maintenant si l'action de tirer sur les troupes de Charles X diffère assez de celle de tirer sur les troupes de Louis-Philippe pour qu'on mérite d'être appelé héros dans le premier cas, et assassins dans le second. Ce n'est pas du reste que le droit de révolte des journées de juin nous paroisse bien établi. Nous voudrions seulement que celui des journées de juillet le fût un peu mieux.

- Voici deux articles qu'on est surpris de trouver à la suite l'un de l'autre dans une de nos feuilles politiques : Par le premier on félicite les journaux allemands de ce qu'ils savent parfaitement apprécier la situation de la France, et battre les héros de juillet avec les verges qu'ils ont fournies contre eux. Dans l'autre article on reproche rudement à un écrivain français, qui publie un journal au-delà des frontières, de ne savoir ce qu'il dit, quand il veut parler de l'état de la France; et on en donne raison que pour les hommes qui quittent leur patrie ne peuvent plus juger ni les événemens ni les personnes. Or, nous ne voyons pas pourquoi un Français qui écrit hors des froutières ne raisonneroit pas sur les affaires de son propre pays aussi bien qu'un Allemand, qui ne voit pas les choses de plus près. Pendant notre première révolution, le célèbre Mallet du Pan avoit aussi quitté sa patrie; et il est cependant vrai de dire qu'à cette époque on n'a pas connu beaucoup de publicistes qui le valûssent. Sans aller si loin, il existe dans toutes les parties de la France une multitude d'esprits éclairés qui ne jugent non plus les événemens et les personnes que sur les pièces qui leur arrivent de Paris par la poste. A moins de leur appliquer à tous le reproche d'incapacité qu'on adresse à l'écrivain français qui public un journal hors de nos frontières, nous ne comprenons pas bien pourquoi ce dernier seroit déclaré interdit; d'autant plus qu'il s'agit de M. O'Mahoni, qui ne passe point du tout pour un esprit borné.

-On parle, dit la Gazette de l'Ouest, de l'apparition prochaine à Nantes de trois nouveaux journaux : 1o un journal républicain pur, qui remplaceroit l'Ami de la Charte et le Breton, dont le premier continue nager entre deux eaux, et le second, n'écrivant plus que sous les inspirations de M. le président Colombel, est tombé dans la disgrâce des patriotes; 2° L'Echo de l'Ouest, renouvelé de l'Union, de cette petite

à

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