Thomas Paine (1737-1809) et la révolution dans les deux mondes

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Plon-Nourrit et cie, 1900 - 460 pages
 

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Page ii - L'auteur et les éditeurs déclarent réserver leurs droits de reproduction et de traduction en France et dans tous les pays étrangers, y compris la Suède et la Norvège. Ce volume a été déposé au ministère de l'intérieur (section de la librairie) en octobre 1898.
Page 271 - Les rois, les aristocrates, les tyrans quels qu'ils soient, sont des esclaves révoltés contre le souverain de la terre, qui est le genre humain, et contre le législateur de l'univers, qui est la nature...
Page 270 - ... des devoirs et les bases de la moralité s'étant nécessairement liés à cette idée, l'effacer c'est démoraliser le peuple. Il résulte du même principe qu'on ne doit jamais attaquer un culte établi qu'avec prudence et avec une certaine délicatesse, de peur qu'un changement subit et violent ne paraisse une atteinte portée à la morale, et une dispense de la probité même. Au...
Page 75 - ... cet incroyable engourdissement ? Obligé moi-même de répondre positivement, j'attends votre dernière réponse pour donner la mienne. Nous offrons à la France, pour prix de ses secours secrets, un traité secret de commerce qui lui fera passer, pendant un certain nombre d'années après la paix, tout le bénéfice dont nous avons depuis un siècle enrichi l'Angleterre, plus une garantie de ses possessions selon nos forces. Ne le voulez-vous pas...
Page 192 - FRÈRES et citoyens, la tranquillité parfaite, la confiance mutuelle qui régnaient parmi nous pendant la fuite du ci-devant " roi, l'indifférence profonde avec laquelle nous l'avons vu ramener, sont des signes non équivoques que l'absence d'un roi vaut mieux que sa présence, et qu'il n'est pas seulement une superfluité politique, mais encore un fardeau très lourd qui pèse sur la nation.
Page 242 - Mon anxiété pour la cause de la France est devenue maintenant mon anxiété pour son honneur; et s'il m'était réservé, après mon retour en Amérique, d'écrire l'histoire de la Révolution française, j'aimerais mieux avoir à rappeler mille erreurs dictées par l'humanité qu'une seule inspirée par une justice trop sévère.
Page 323 - CONVENTION NATIONALE COMITÉ DE SÛRETÉ GÉNÉRALE ET DE SURVEILLANCE DE LA CONVENTION NATIONALE. Du vingt thermidor l'an second de la République française une et indivisible.
Page 328 - Paine a été l'apôtre de la liberté, s'il a coopéré puissamment à la révolution d'Amérique, son génie n'a point aperçu celle qui a régénéré la France ; il n'en a aperçu le système que d'après les prestiges dont les faux amis de notre révolution l'ont environné. Vous avez dû, comme nous, déplorer une erreur peu conciliable avec les principes qu'on admire dans les ouvrages bien estimables de cet auteur républicain. La Convention nationale prendra en considération l'objet de votre...
Page 192 - France parvenue à l'àge de raison ne se laisse plus imposer par des mots, et qu'elle examine si un Roi insignifiant n'est pas en même temps fort dangereux. « Les trente millions qu'il en coûte pour maintenir un roi avec l'éclat d'un luxe insensé nous présentent un moyen facile de réduction dans les impôts, qui ne tend pas...
Page 243 - Or il arrive malheureusement ici que la personne qui est l'objet de la présente discussion est regardée dans les Etats-Unis comme leur meilleur ami , comme celui qui leur a procuré leur liberté. Je puis vous assurer que son exécution y répandra une affliction universelle , et il est en votre pouvoir d'épargner cette affliction à vos meilleurs amis. Si je pouvais parler la langue française , je descendrais à votre barre , et, au nom de tous mes frères d'Amérique , je vous présenterais...

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