DU TOME CENT VINGT-QUATRIÈME. L'Ami de la Religion à ses lecteurs, Sur l'organisation de l'administration centrale du ministère des cultes, 1 9, 211, 310, 448, 750 Etablissemens charitables, Sur la nomination de M. Michel Chevalier à Rodez, Discours du jour de l'an, 18, 27 21, 221 27 Cérémonies diverses, 29, 45, 52, 71, 72, 121, 145, 146, 190, 191, 230, 248, 290, Témoignage de repentir et de soumission donné par un prêtre, Vie de Bernard Overberg, 331, 367, 428, 551, 750, 746 50 50 36 41 Mort des abbés Thavenet, 46; Fourdinier, 51, 70, 264; Prieur, 52; Pourret, 72; Conférences du R. P. Lacordaire à N.-D., Persécution contre les religieuses de Saint-Joseph à Avignon, Départ de missionnaires, 639 47, 106, 165 55, 146, 649 53, 728 Affaires de la religion en Prusse, 53, 92, 213, 245, 249, 270, 294, 306, 333, 412, Sur la maxime : Le roi règne et ne gouverne pas, 58 450, 554, 575, 674, 751 61, 81 69, 390, 411, 526, 632, 747 Pensées, fragmens et lettres de B. Pascal, etc., par M. P. Faugère, Nomination d'évêques, 77 Discussion avec la Gazette de France, 89, 109, 170, 341, 345, 391, 407, 429, 468, 575, 651, 728 89, 231, 645 487, 490 90, 469 92 92 93 Le ministre de l'instruction publique aux prises avec la liberté d'enseignement, 145 Dernière phase du protestantisme en Allemagne, Mandement de M. le cardinal-évêque d'Arras, au sujet de la procédure relative à la beatification du vénérable Benoît-Joseph Labre, Réponse du roi de Bavière à une protestation contre l'établissement d'un couvent Instructions et prières pour la première communion, par M. l'abbé Dassance, Du Prêtre, de la Femme et de la Famille, par M. Michelet, 246, 292, 309, 340, Statistique des baptèmes et mariages à Alger, La Bretagne ancienne et moderne, par Pitre-Chevalier, Les missions catholiques dans les pays transcaucasiens, Circulaires et lettres pastorales sur divers sujets, Projet de monumens à élever à saint Bernard et à Bossuet, Sur les moyens employés pour rendre odieuse l'autorité des évêques, Sur la nouvelle situation faite à l'Eglise par la liberté de la presse, Appréciation du livre de M. Gosselin sur le Pouvoir des Papes au moyen âge, par Condamnation d'un livre de M. Dupin par M. le cardinal de Bonald; des évèques; appel comme d'abus, etc., 349, 589, 406, 407, 446, 464, 466, 491, 495, 503, 506, 526, 527, 547, 569, 570, 587, 592, 595, 607, 608, 641, Introduction philosophique à l'étude du christianisme, par M. l'Archevêque de Lettre pastorale de M. l'évêque de Viviers sur les tendances dangereuses d'un parti contre l'autorité épiscopale, et Observations sur le presbyteranisme mo- Sur la mission de M. Rossi à Rome, La Passion méditée, par M. l'abbé Marchetti, Opinion de Richelieu sur les appels comme d'abus, Intolérance du gouvernement russe, Manifestation rationaliste dans le royaume de Wurtemberg, OEuvres de saint Denis l'Areopagite, traduites par M. Darboy, Intrigues religieuses de la Russie en Turquie et en Grèce, Lettre de M. l'abbé Felletin au Bien Social, au sujet de la nomination de M. l'abbé Justice rendue par la Gazette de l'Instruction publique aux Jésuites, Lettre d'un catholique anglais sur l'arrêt du conseil d'Etat, Organisation définitive de la communauté de Saint-Louis des Français, Le Courrier Français et la question religieuse, Démonstration evangelique de Huet, traduite par M. l'abbé Alouvry, FIN DE LA TABLE DU CENT VINGT-QUATRIÈME VOLUME. JEUDI 2 JANVIER 1845. (N° 4006.) L'AMI DE LA RELIGION. L'AMI DE LA RELIGION A SES LECTEURS. La pensée qui fit naître l'Ami de la Religion en 1814, fut avant tout une pensée ecclésiastique: elle vint du célèbre Emery, supérieur de Saint-Sulpice, qui, avant de mourir, l'avoit suggérée à l'estimable M. Picot. L'Eglise de France, à peine sortie toute mutilée des ruines de la grande révolution de 90, s'étoit vue menacée d'une ruine nouvelle par le despotisme impérial, qui, après avoir rétabli le culte public, avoit failli renverser la hiérarchie sacrée. Deux plaies étoient encore saignantes: quelques restes vivans du jansénisme et des partisans opiniâtres de la Constitution civile dn clergé. C'étoient les deux ennemis que l'Eglise de France avoit à combattre. L'Ami de la Religion fut puissamment aidé dans cette sainte lutte par le talent éminent de M. l'abbé de Boulogne, de M. l'abbé Frayssinous et de M. Lécuy, ancien abbé-général de l'Ordre des Prémontrés. Le journal n'avoit paru jusque là que deux fois par semaine, les mercredis et samedis les besoins de l'Eglise et de nouvelles questions le mirent alors dans la nécessité de s'agrandir. En 1816, on s'occupoit de réparer les brèches du sanctuaire: un nouveau concordat se préparoit: les ennemis de la religion multiplioient leurs attaques, la dynastie des Bourbons étoit menacée comme l'Eglise. L'Ami de la Religion, seul journal ecclésiastique à cette époque,. redoubla de zèle et d'efforts: il étendit et varia ses articles, et finit en 1830 par paroître trois fois par semaine comme aujourd'hui. De nouveaux défenseurs, non moins distingués par leur science et leurs vertus sacerdotales, vinrent remplacer ceux à qui la charge de l'épiseopat avoit imposé des devoirs plus élevés: MM. de Clausel, de Bonald et de La Mennais succédèrent à MM. de Boulogne et Frayssinous. Le succès de l'Ami de la Religion ne fit que s'accroître : il s'étendit en Belgique, en Hollande, en Angleterre, en Italie et dans toutes les parties du monde catholique où sa modération, la sûreté de ses jugemens, la solidité de ses principes lui acquirent l'estime et la confiance des évêques, du clergé, de tous les hommes religieux. Arriva une époque mémorable et difficile. Après la destruction de L'Ami de la Religion. Tome CXXIV. 1 |