Leçons sur la physiologie et l'anatomie comparée de l'homme et des animaux, Volume 8

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Librairie de Victor Masson, 1863
 

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Page 4 - ... la respiration n'est qu'une combustion lente de carbone et d'hydrogène qui est semblable en tout à celle qui s'opère dans une lampe ou dans une bougie qui brûle , et que, sous ce point de vue, les animaux qui respirent sont de véritables corps combustibles qui brûlent et se consument.
Page 124 - ... faculté qu'ont certaines combinaisons corporelles de durer pendant un temps et sous une forme déterminée, en attirant sans cesse dans leur composition une partie des substances environnantes, et en rendant aux éléments des parties de leur propre substance.
Page 4 - Dans la respiration, comme dans la combustion, c'est l'air de l'atmosphère qui fournit l'oxygène et le calorique, mais, comme dans la respiration, c'est la substance même de l'animal, c'est le sang qui fournit le combustible ; si les animaux ne réparaient pas habituellement par les aliments ce qu'ils perdent par la respiration, l'huile manquerait bientôt à la lampe, et l'animal périrait comme une lampe s'éteint lorsqu'elle manque de nourriture.
Page 125 - La vie est donc un tourbillon plus ou moins rapide, plus ou moins compliqué, dont la direction est constante, et qui entraîne toujours des molécules de mêmes sortes, mais où les molécules individuelles entrent et d'où elles sortent continuellement, de manière que la forme du corps vivant lui est plus essentielle que sa matière.
Page 149 - ... ces parties renferment. Je me bornerai donc à rappeler ici que ce fluide nourricier est formé par de l'eau tenant en dissolution ou en suspension des matières minérales fort diverses, aussi bien que des matières organiques, parmi lesquelles il en est qui sont composées non-seulement d'azote, de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, mais aussi de soufre et de phosphore. Au nombre des substances inorganiques se trouvaient le chlorure de sodium, des sulfates et des phosphates de soude, de potasse,...
Page 5 - ... les interprètes et les organes. Ce feu dérobé du ciel, ce flambeau de Prométhée, ne présente pas seulement une idée ingénieuse et poétique, c'est la peinture fidèle des opérations de la nature, du moins pour les animaux qui respirent : on peut donc dire, avec les anciens, que le flambeau de la vie s'allume au moment où l'enfant respire pour la première fois, et qu'il ne s'éteint qu'à sa mort.
Page 5 - Or, comme l'air vital ne peut se convertir en acide carbonique que par une addition de carbone; qu'il ne peut se convertir en eau que par une addition d'hydrogène ; que cette double combinaison ne peut s'opérer sans que l'air vital perde une partie de son calorique spécifique, il en résulte que l'effet de la respiration est d'extraire du sang une portion de carbone et d'hydrogène, et d'y déposer à la place une portion de son calorique spécifique, qui, pendant la circulation, se distribue...
Page 4 - Lavoisier, n'est qu'une combustion » lente de carbone et d'hydrogène, qui est semblable en tout à » celle qui s'opère dans une lampe ou dans une bougie allumée, » et, sous ce point de vue, les Animaux qui respirent sont de » véritables corps combustibles qui brûlent et se consument.
Page 4 - Les preuves de cette identité d'effets entre la respiration et la combustion se déduisent immédiatement de l'expérience. En effet, l'air qui a servi à la respiration ne contient plus, à la sortie du poumon, la même quantité d'oxygène ; il renferme non-seulement du gaz acide carbonique, mais encore beaucoup plus d'eau qu'il n'en contenait avant l'inspiration.
Page 5 - ... de la vie s'allume au moment où l'enfant respire pour la première fois, et qu'il ne s'éteint qu'à sa mort. En considérant des rapports si heureux, on serait quelquefois tenté de croire qu'en effet les anciens avaient pénétré plus avant que nous ne le pensons dans le sanctuaire des connaissances, et que la fable n'est véritablement qu'une allégorie, sous laquelle ils cachaient les grandes vérités de la médecine et de la physique.

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