Le mécanisme de la vie moderne: sér. La maison parisienne. L'alcool et les liqueurs. Le chauffage. Les courses

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Fréquemment cités

Page 183 - Loin, bien loin du soleil d'aujourd'hui , conseiller de paresse pour les hommes et créateur de travail pour les plantes, des rayons anciens dormaient, dans ces cadavres de végétaux étouffés, reposant au sein des couches souterraines du globe. Ces déchets inutiles d'un monde sans date et ignoré ont été précisément, en ce siècle, l'agent indispensable de tout un monde nouveau : l'âme des machines, la force que prophétisait Aristote quand il disait : « Si la navette et le ciseau pouvaient...
Page 181 - calorie » est l'étalon qui sert à mesurer la valeur respective des combustibles : c'est la quantité de chaleur nécessaire pour élever d'un degré centigrade la température d'un litre d'eau.
Page 121 - Villeneuve au xni" siècle, on tire du vin une eau qui n'en a ni la couleur, ni la nature, ni les effets. On a donné à cette eau de vin le nom d'eau-de-vie et, certes, ceux qui en éprouvent l'efficacité trouvent le nom bien justifié, puisque certains modernes ont avancé que c'était une eau éternelle, une eau d'or, à cause de la sublimité de son action. » On sait quelles étaient les idées du moyen âge sur les propriétés mystérieuses de l'or. La vertu curative qu'on lui attribuait...
Page 313 - La Fortune privée à travers sept Siècles, par M. le Vicomte G. D'AVENEL. 1 vol. in-18 Jésus, broché 4 » Cette étude d'histoire sociale et économique résume et rend accessibles à tous les résultats des grands travaux dont l'auteur poursuit la publication. Elle dégage de tout appareil scientifique les découvertes historiques dont doivent désormais tenir compte tous ceux qu'intéressent les questions relatives à la propriété, aux salaires, aux denrées, aux prix de toutes choses. Entre...
Page 317 - Il suit l'histoire de notre agriculture, de notre industrie, de notre commerce. Il n'a garde de négliger le mouvement intellectuel et, indiquant les grands courants littéraires et philosophiques, il signale les progrès accomplis dans les lettres, les sciences et les arts. Histoire de la Civilisation contemporaine en FranC6| par M.
Page 196 - On prétend , disait un journal d'annonces de 1775, qu'un Allemand a inventé une machine électrique, au moyen de laquelle il croit se chauffer sans bois ni charbon... » Ce rêve, — il ya 125 ans, ce ne pouvait être qu'un rêve, — n;est pas devenu encore une réalité.
Page 221 - ... fort mal, obligé de réserver souvent l'avoine pour le pain de sa famille. L'estime que l'on faisait des bons chevaux au moyen âge nous est révélée par les soins dont ils étaient l'objet, les onguents, les emplâtres, confectionnés à leur intention avec des éléments coûteux : vin, miel, anis, mastic confit, etc. Et, quand ils tombent malades, on multiplie en leur faveur, pour suppléer à l'insuffisance du vétérinaire, les prières et les pèlerinages, voire les offrandes à saint...
Page 315 - Désireux de mettre le témoignage du marquis d'Argenson à la portée du grand public, M. Armand Brette a dû procéder par sélection. Il a fait choix de la seconde partie du Journal tenu par d'Argenson depuis sa sortie du ministère jusqu'à sa mort. Ces Extraits, dûment allégés des détails superflus, et judicieusement colligés par l'éditeur, constituent un des livres les plus propres à mettre en lumière les inextricables difficultés au milieu desquelles se débattait alors la France...
Page 96 - ... toute la ville, principalement lorsqu'il pleut, l'eau entraînant dans les rues toute cette ordure ; de sorte qu'il fait fort mauvais cheminer en ces temps-là. Aussi, dit-on au païs qu'à Aix il pleut merde, comme il fait aussi à Marseille et Arles.
Page 31 - ... davantage ; une machine à vapeur de trente chevaux suffit pour en faire tourner huit et remplit l'office de quarante hommes. Tous les matériaux montent ainsi sans effort; mortiers ou meulières sont expédiés aux limousins par les garçons, qui n'ont plus à porter la hotte sur le dos, 1' « oiseau » sur la tête. On ne voit plus ces interminables échelles où les maçons superposés faisaient la chaîne, les moins vigoureux roulant les moellons sur leur poitrine, les autres à bout de bras...

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