Economie politique chrétienne: ou, Recherches sur la nature et les causes du paupérisme, en France et en Europe, et sur les moyens de le soulager et de le prévenir, Volume 3

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Paulin, 1834 - 1764 pages
 

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Fréquemment cités

Page 325 - Le droit de vaine pâture dans une paroisse, accompagné ou non de la servitude du parcours, ne pourra exister que dans les lieux où il est fondé sur un titre particulier, ou autorisé par la loi ou par un usage local immémorial , et à la charge que la vaine pâture n'y sera exercée que conformément aux règles et usages locaux, qui ne contrarieront point les réserves portées dans les articles suivants de la présente section.
Page 144 - Ces observations appartiennent au judicieux traducteur des rapports présentés, en 1817 et 1818, à la chambre des communes d'Angleterre par le comité chargé de l'examen des lois relatives aux pauvres (1).
Page 165 - ... social, et chacun d'eux oublie qu'il devra à son tour pourvoir par ses charités privées, par ses contributions aux hôpitaux, ou par la taxe des pauvres, à maintenir les misérables qu'il travaille à faire. Dans cette lutte constante pour faire baisser les salaires, l'intérêt social, auquel chacun participe cependant, est oublié par tous. Mais que chaque métier se charge de son propre fardeau, et chaque fabricant reconnaîtra bientôt, s'il est ou non de l'intérêt de sa manufacture...
Page 325 - Dans aucun cas et dans aucun temps, le droit de parcours ni celui de vaine pâture ne pourront s'exercer sur les prairies artificielles, et ne pourront avoir lieu sur aucune terre ensemencée ou couverte de quelques productions que ce soit, qu'après la récolte.
Page 146 - A parler rigoureusement, dit J.-B. Say, la société ne doit aucun secours, aucun moyen de subsistance à ses membres. En se réunissant à l'association, en lui apportant sa personne, chacun est censé lui apporter ses moyens d'existence. Celui qui se présenterait à elle sans ressources serait obligé, de les réclamer d'un autre membre de la même société ; celui-ci pourrait demander à connaître le titre en vertu duquel on lui impose cette charge, et il serait impossible de le lui montrer.
Page 200 - Sous un prince sage, l'oisiveté doit être odieuse ; et on ne la doit point laisser dans la jouissance de son injuste repos. C'est elle qui corrompt les mœurs et fait naître les brigandages. Elle produit aussi les mendiants, autre race qu'il faut bannir d'un royaume bien policé; et se souvenir de cette loi • : « Qu'il n'y ait point d'indigent ni de mendiant parmi vous.
Page 161 - Depuis l'application des théories modernes de l'industrie, ce qui frappe tout homme animé d'un esprit de justice et d'humanité, dans l'examen de la situation de la classe ouvrière , c'est l'état de dépendance et d'abandon dans lequel la société livre les ouvriers aux chefs et entrepreneurs des manufactures , c'est la faculté illimitée , laissée à des capitalistes spéculateurs , de réunir autour d'eux des populations entières pour en employer les bras suivant leur intérêt, pour en...
Page 257 - Pontorson), le pays a un aspect sauvage ; l'agriculture n:y est pas plus avancée que chez les Hurons , ce qui paraît incroyable dans un pays enclos ; le peuple y est presque aussi sauvage que le pays, et la ville de Combourg une des places les plus sales et les plus rudes que l'on puisse voir : des maisons de terre sans vitres , et un pavé si rompu qu'il arrête les passagers, mais aucune aisance. Cependant il s'y trouve un château , et il est même habité.
Page 166 - Il est bien évident que si les métiers pouvaient être rétablis en corporation , pour un but de charité seulement, et si les chefs du métier étaient soumis à l'obligation de fournir des secours à tous les pauvres de leur métier, précisément sur le pied où les paroisses les leur...

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