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PRÉLAT DE LA MAISON DE SA SAINTETÉ
PROFESSEUR HONORAIRE DES FACULTÉS D'AIX ET DE MARSEILLE

LE

CONCILE NATIONAL

DE 1811

-

D'APRÈS LES PAPIERS INÉDITS DU CARDINAL FESCH

CONSERVÉS AUX ARCHIVES

DE L'ARCHEVÊCHÉ DE LYON

E. D.

PARIS

E. DENTU, ÉDITEUR

3, PLACE DE VALOIS, PALAIS-ROYAL

Tous droits réservés]

HARVARD COLLEGE LIBRARY
GIFT OF THE

HARVARD LAW SCHOOL

NOV 3 1938

JUN 27 1921

LE

CONCILE NATIONAL DE 1811

Dans son beau livre sur l'Église romaine et le premier Empire, livre consciencieux et qui fixe une foule de points auparavant inconnus ou douteux, M. le comte d'Haussonville avoue qu' « on possède peu de documents sur le concile national de 1811. M. de Barral en parle à peine dans ses Fragments historiques. Tous ses collègues ont imité son discret silence. Aucun auteur ecclésiastique ne s'est, à notre connaissance, complu à raconter en détail les discussions de la docte assemblée. »

M. d'Haussonville, s'aidant de documents particuliers et confidentiels, plus spécialement du Journal de M. de Broglie, évêque de Gand, a pu reconstituer, avec les actes officiels et les mémoires déjà publiés, une histoire fort inté

ressante et très animée des débats intérieurs du Concile de 1811. Mais, de l'aveu même du savant historien, ses informations incomplètes ne lui ont point permis de donner à son récit un caractère définitif, faute de pouvoir le fortifier par les procès-verbaux que le mauvais vouloir du second Empire à son endroit ne lui permit pas de consulter aux Archives nationales.

Une de ces bonnes fortunes que la Providence, secourable aux chercheurs, réserve à son heure, nous a mis sous la main, dans la collection des archives personnelles du cardinal Fesch, à Lyon, tous les papiers officiels en original, et à côté toutes les notes confidentielles, documents et impressions intimes, que le cardinal, président du Concile, avait cru devoir conserver dans ses archives, tant pour couvrir sa responsabilité particulière que pour soustraire sans doute à la connaissance du grand public des détails jusqu'ici, en effet, ignorés de lui.

C'est ainsi, pour n'en citer que quelques traits, que la rédaction primitive du célèbre entretien ou mieux du monologue tenu par l'Empereur devant le chapitre métropolitain de Paris, se trouve dans les papiers du cardi

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